16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 12:02

 

Pas de IMM en ce dimanche mais plutôt un MFIMM (My Future In My Mailbox). En effet, mon panier Amazon ne désemplit pas et j'ai eu envie de partager avec vous les prochaines sorties (ou récentes) qui me font envie. Je voulais me limiter à 10 titres mais finalement ce sera plutôt 20 (addicted ? vous avez dit addicted ?).

 

Le Livre de Poche


    http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/2/7/2/9782253164272.jpg http://2.bp.blogspot.com/-hWoV2NWMlyA/TsrVK5w5C-I/AAAAAAAAATY/MtJlkZQpblM/s1600/couv68105888.jpg http://i20.servimg.com/u/f20/11/40/86/52/la_cou10.jpg http://www.cultura.com/ressources/products/1/3/1/2/4/1/1225117.jpg http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/6/0/1/9782253157106.jpg

  • Rien n'est trop beau de Rona Jaffe. Un des tous premiers chick litt, qui fut un best-seller à sa sortie dans les années 50. Mon billet ICI. Ce livre est dans vos librairies depuis le 29 août. 
  • La Petite Fille qui aimait la Lumière, de Cyril Massarotto, que j'avais adoré (ICI). Ce fut un de mes tous premiers partenariats avec Livraddict, qui avait été suivi d’une discussion avec l’auteur, tout aussi fin et intelligent que sympathique et disponible. Sortie le 08 novembre.

  • La Couleur des Sentiments, de Kathryn Stockett. Un best-seller qu'il n'est plus besoin de présenter. Il est dans ma PAL en GF et il me reste donc 2 mois pour le lire puisqu'il sort en Poche le 07 novembre.
  • Vertige, de Franck Thilliez.  Même si les critiques sont très bonnes, je ne pense pas que je vais craquer pour celui-là car j’ai déjà 4 romans de cet auteur dans ma PAL alors que je ne l’ai pas encore lu ! Sortie le 11 octobre.
  • Un Père idéal, de Paul Cleave. Je n’avais pas tout à fait adhéré au premier tome « Un employé modèle » (ICI) mais j’ai lu tellement d’avis enthousiastes sur ce second tome que je pense peut-être me laisser tenter ! Sortie le 03 octobre.

Presses de la Cité

                        http://www.laprocure.com/cache/couvertures/9782258093263.jpg  http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/1/9/0/9782258085091.jpg dans-la-peau-de-meryl-streep.jpg

  • C’est elle !, de Danny Wallace. J’adOoOooOre le résumé  (et la couverture aussi !). J'ai très envie de le lire ! Il est sorti le 06 septembre.

  • La ronde des mensonges, d’Elizabeth George. Visiblement un thriller et je brûle d'envie de le découvrir. Sortie ce 04 octobre.

  • Dans la Peau de Meryl Streep, de Mia March. La magnifique couverture et le titre me font très envie ! Sortie le 11 octobre. J'ai hâte !

 

Michel Lafon Jeunesse


            http://i48.tinypic.com/2ih5urk.jpg http://1.bp.blogspot.com/-4_V5m2CmHcg/T87X3UjnH4I/AAAAAAAAC4E/3IoWGf4YOk8/s640/shatterme2.jpg http://1.bp.blogspot.com/-T5fuBlS285Y/UEdE9l6SO2I/AAAAAAAAClw/EmXD9VNeFkM/s1600/l%27%C3%A9change.jpg

  • Insaisissable, de Tahereh Maffi. Ce livre est déjà un Best-Seller Outre-Atlantique et Michel lafon met les petits plats dans les grands pour sa sortie ! J'aime beaucoup la couverture (et j'aime encore plus celle de la VO "Shatter Me"). Sortie ce 04 octobre.

  • L'échange, de Brenna Yovanoff. Je suis autant intriguée par la couverture et le résumé, tous deux délicieusement mysétérieux et prometteurs ! Sortie le 20 septembre.

 


Castelmore - Julliard - XO - Grasset - Nathan

 

     http://4.bp.blogspot.com/-jAZqVHxC4y8/TvMi8TJgpNI/AAAAAAAACrE/tEFk5re34Fw/s1600/legend.jpg http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/0/8/0/9782260017080.jpg http://cache.20minutes.fr/img/lechoixdeslibraires/2012/08/31/premier-oublie.jpg http://photo.goodreads.com/books/1325667729l/11735983.jpg http://www.babelio.com/couv/CVT_Une-place-a-prendre_4220.jpeg  

  • Legend, de Marie Lu. Je suis en train de lire les Épreuves Non Corrigées et dès lepremier chapitre, j'ai été immédiatemment séduite ! Sorti ce 14 septembre.
     
  • Le Magasin des suicides, de Jean Teulé, réédité par Julliard avec une couverture tirée de l’adaptation cinématographique de Patrice Lecomte (qui sort le 26 septembre dans vos cinémas). Un des coups de cœur du blog (billet ICI) que je manquerai pas de me procurer dans cette nouvelle version !
  • Le Premier Oublié, le nouveau roman de Cyril Massarotto. Au vu des premiers échos, il semble très émouvant. Il vient juste de sortir, ce 13 septembre, chez XO.

  • Une place à prendre. Le nouveau roman "adulte" très attendu de J.K. Rowling, la maman d'Harry Potter. J'attendrai les premiers billets pour voir si je l'achète ou pas. Sortie le 28 septembre, chez Grasset.

  • Divergent 2, de Veronica Roth. Certainement une des sorties que j'attends le plus en 2012 pour retrouver Tris et Four étant donné que j'avais adoré le premier tome (mon billet ICI). Pas de commentaire sur la couverture que je trouve immonde. Sortie en novembre, je pense.

 

Sonatine

 

                                                         http://nouveautes-editeurs.bnf.fr/image.html?app=NE&declaration=10000000076811&maxlargeur=265&maxhauteur=445&couverture=1&type=thumbnaildetail

  • Derniers Instants, de Steve Mosby, mon auteur chouchou ! J'avais adoré "Un sur Deux" (mon billetICI).Alors là, je vais devoir m'armer de patience, puisqu'Amazon l'annonce chez Sonatine pour le .... 31 décembre 2013 ! Aaaaahhhhh ! (pas encore de couverture).

  • Toi, de Zoran Drvenkar (l'auteur de "Sorry"). Le résumé memet déjà sous tension alors j'ai hâte de le lire : "Imagine une tempête de neige sur l’autoroute. Un bouchon qui s’étire sur plusieurs kilomètres, aucune visibilité. Un homme sort de sa voiture et en silence assassine méticuleusement, à mains nues, vingt-six personnes dans les véhicules alentours. C’est le début d’une série de meurtres sans mobiles apparents commis par celui que la presse surnomme Le Voyageur. Imagine maintenant cinq adolescentes. Cinq amies avec leurs espoirs et leurs peurs, leurs envies et leurs problèmes. Cinq jeunes filles que rien ne peut séparer, qui vont être prises au piège d’une situation qui les dépasse. Prises en chasse par un homme à qui tu ne voudrais pas avoir affaire, elles vont se jeter dans une fuite en avant sauvage et désespérée. Imagine enfin un voyage jusqu’à un hôtel isolé en Norvège où tous ces protagonistes vont se retrouver pour une confrontation à la tension extrême et un dénouement qui te laissera sans voix." Sortie le 08 novembre !

 

 

Alors, lesquels avez-vous envie de découvrir ? D'autres sorties à me conseiller ? (validation de panier Amazon imminente héhé).

 

Bon dimanche,

 

Cajou

Partager cet article

Repost0
15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 10:46

 

 

Quand j’ai découvert le titre, le résumé et la couverture du dernier roman de Jean-Christophe Grangé paru chez Albin Michel, j’ai eu très envie de le découvrir et c’est chose faite !

 

http://www.babelio.com/couv/CVT_Kaikan_2759.jpeg

 

Résumé : Olivier Passan est un enquêteur solitaire de la Criminelle, fasciné par le Japon traditionnel, un samouraï des temps modernes, lancé dans la traque d’un insaisissable criminel, « L’Accoucheur ». Ce flic tourmenté, complexe, cherche à comprendre les causes de l’échec de son mariage: Naoko, sa femme japonaise, a demandé le divorce mais ils se sont entendus pour une garde alternée de leurs deux enfants. Cette vie de famille chaotique est au centre de l’intrigue, qui joue des similitudes entre l’histoire personnelle de Passan et celle du serial killer qui semble vouloir s’en prendre à sa famille…

 

 

 

Commençons ce billet avec ce qui fonctionne bien. Je pense qu’on peut en effet qualifier ce roman de page-turner : une mécanique bien huilée, avec du suspense et des personnages qui m’ont plu dans l’ensemble. En effet, les chapitres sont très courts et très vifs ce qui fait que les pages se tournent assez rapidement.

 

Mais ce qui a gâché tout mon plaisir, ce sont les 2 intrigues auxquelles doit faire face le héros et qui n’ont aucun rapport entre elles. Ainsi, une fois le mystère du tueur en série « L’accoucheur » (son surnom vous laisse deviner l'horreur des actes qu’il commet) résolu, un autre défi attend Passan, plus personnel cette fois. Pourquoi pas. Mais j’aurais préféré que les 2 intrigues se juxtaposent, se croisent et enrichissent la trame du roman plutôt que d’en abandonner une totalement au profit de la seconde, ce qui m’a donné l’impression de lire 2 épisodes plutôt qu’un roman uni.

 

Dernière déception, et c’est bien dommage : la fin. Mon Dieu. Grangé nous offre un roman policier de 500 pages et le dénouement tient dans les 20 dernières pages : expéditif, incomplet alors qu’il avait là matière à en faire bien plus avec un personnage inquiétant et intéressant qui apparait dans les derniers chapitres. Du coup, ça m’a laissé un désagréable gout de trop peu en tournant la dernière page car Grangé avait toutes les cartes en main pour nous surprendre bien davantage.

 

Une belle déception, donc.

 

Ma note : 2 b pn                         

 

Pour d'autres ressentis : voici un billet ASSASSIN, chez Démosthène et un autre chez Reveline ; 2 billets enthousiastes et totalement CONQUIS chez Nelfe et Fée-Tish ; et enfin le billet de BlackWolf, plus MITIGÉ.

 

logochallenge3

7/7

Partager cet article

Repost0
7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 13:32

 

 

  http://www.priceminister.com/blog/wp-content/uploads/2012/08/Rentr%C3%A9e-Litt%C3%A9rraire-V2-logo.jpg

 

La rentrée littéraire 2012 bat son plein en ce début de mois de septembre : 646 romans ont été annoncés par les éditeurs, et déjà la question se pose aux bibliovores : quels œuvres choisir cette année ?  


PriceMinister organise les "Matchs de la rentrée littéraire" et vous propose de recevoir chez vous, gratuitement, et de critiquer 1 des 12 romans qu'ils ont sélectionnés parmi ceux de la rentrée littéraire.

  • Parfums, de Philippe Claudel
  • Pour seul cortège, de Laurent Gaudé
  • Barbe Bleue, d’Amélie Nothomb
  • Oh…, de Philippe Dijan
  • Une place à prendre, de J.K. Rowling
  • Home, de Toni Morrison
  • Les affreux, de Chloé Schmitt
  • L’amour sans le faire, de Serge Joncour
  • Je vais passer pour un vieux con, de Philippe Delerm
  • Gains, de Richard Powers
  • Un week-end en famille, de François Marchand
  • Tigre Tigre !, de Margaux Fragaso

          http://pmcdn.priceminister.com/visuels/2012-08-24_imgblog/9782234073258-G.jpg http://pmcdn.priceminister.com/visuels/2012-08-24_imgblog/liv-1864-pour-seul-cortege.jpg  http://pmcdn.priceminister.com/visuels/2012-08-24_imgblog/Barbebleue.jpg http://pmcdn.priceminister.com/visuels/2012-08-24_imgblog/images.jpg

          http://static.lexpress.fr/assets/364/poster_186802.jpg http://pmcdn.priceminister.com/visuels/2012-08-24_imgblog/Home.jpg http://pmcdn.priceminister.com/visuels/2012-08-24_imgblog/LesAffreux.jpg http://pmcdn.priceminister.com/visuels/2012-08-24_imgblog/serge-joncour-l-amour-sans-le-faire.jpg

          http://pmcdn.priceminister.com/visuels/2012-08-24_imgblog/vieuxcon.jpg http://pmcdn.priceminister.com/visuels/2012-08-24_imgblog/gains.jpg http://pmcdn.priceminister.com/visuels/2012-08-24_imgblog/week-end.jpg http://pmcdn.priceminister.com/visuels/2012-08-24_imgblog/TigreTigre.jpg

 

Qu’est-ce qu’un match littéraire ?


PriceMinister vous propose de livrer votre avis sur l’un des ouvrage de la liste précédente : publiez votre critique sur votre blog, ils recueilleront votre avis et établiront un classement par popularité et satisfaction.  A vous de choisir quel auteur vous voulez soutenir dans cette rentrée littéraire!


Comment participer ?


Cliquez ici pour vous rendre sur la page dédiée à l'opération !


 

Je vous souhaite bonne chance et http://tazdanslalune.t.a.pic.centerblog.net/ymf8c6fk.gifpour nous tous !

 

Cajou

Partager cet article

Repost0
5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 14:45

 

 

 

 

 

 

Résumé : Aria a vécu toute sa vie dans le dôme de protection de la Contemplation. Son monde entier a été confiné à ces lieux, elle n'a jamais pensé à rêver de ce qui se trouve au-delà de ces portes. Alors, quand sa mère disparait, Aria sait que ses chances de survivre dans ce désert à l'extérieur assez longtemps pour la retrouver sont minces. Aria rencontre ensuite un étranger nommé Perry qui est aussi à la recherche de quelqu'un. C'est aussi un sauvage mais il pourrait être son meilleur espoir de rester en vie. S'ils peuvent survivre, ils sont le meilleur espoir de l'un l'autre pour trouver des réponses.

 

 

Et bien, je vous le dis tout de go : je l’ai lu en une seule journée et j’ai ADORé ! http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Amour/0038.gif

 

 

Alors, certes, il n’y a rien de révolutionnaire dans ce roman car on retrouve les éléments traditionnels des autres dystopies : un clivage entre les populations vivant enfermées dans des Dômes (Les Sédentaires) et les autres qui vivent dehors (Les Étrangers) ; une héroïne qui découvre petit à petit l’ampleur de ce qu’on lui cache ; des technologies innovantes ; une histoire d’amour et de famille, etc. MAIS je n’ai à AUCUN moment  éprouvé de lassitude ni de sentiment de redite par rapport aux dystopies précédentes.

 

Car Véronica Rossi amène ses propres innovations, comme ce fameux SmartEye qui dirige la vie de tous ces Sédentaires. Ce gadget n’est pas sans rappeler le principe des « Sims » car il permet aux habitants de se promener dans des Domaines à thèmes -des mondes 100% virtuels- où ils peuvent faire des expériences qui donnent l’illusion de la réalité « plus vraie que nature » (des fêtes, des rencontres, des discussions, des rapports intimes, etc.) mais sans aucun risque ni danger.

 

Le roman nous plonge immédiatement dans l’action et c’est donc à travers les événements (et non de longues descriptions) que nous apprenons à connaitre ce monde dystopique, aux environs du 25e siècle. La première moitié est assez intéressante mais guère transcendante car on ne s’attache pas immédiatement aux personnages. D’ailleurs, ces Étrangers me faisaient l’impression d’hommes de Cro-Magnon et j’avais un peu de mal. Pour ma part, c’est la seconde moitié qui m’a fait vibrer en me faisant ressentir une kyrielle d’émotions et mon petit cœur de lectrice s’est enflammé devant les rapprochements, plutôt tactiles, entre les deux héros, Aria et Peregrine http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Amour/0001.gif. Puis il y a aussi Roar, un personnage que j’ai trouvé extrêmement drôle (et charmant http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Amour/0007.gif) et qui a permis à la dureté et au sérieux de la première partie de prendre une bouffée d’air. Puis n’oublions pas les Freux, ces terribles personnages, qui m’ont bien fait flipper http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTPmFLJR4LHKgrx0S-vQpUXG-xD27Loc0qzpSnZakwXFHvkCrjF&t=1 !

 

Mais l’un des aspects qui m’a le plus passionnée dans ce roman est sans aucun doute cette Supra-sensorialité que possèdent les Étrangers. En vivant à la merci de l’Ether et de ses tempêtes électriques, certains Élus ont développé un de leur sens de façon extrême : les Vigiles, qui ont une vue perçante ; les Audiles, qui entendent tout de très loin ; et les Olfiles, qui ont un odorat surdéveloppé qui leur permet même de lire les émotions des autres grâce à des odeurs et des couleurs qui émanent des différents états tels que la colère, le désir, la peur, etc. C’est vraiment une des forces de ce roman qui m’a tout à fait captivée.

 

 

Ma note :

 

 

Et voici le -très réussi- book trailer du livre que je vous conseille vivement de regarder car il permet vraiment de ressentir l’atmosphère du livre et de comprendre en un clin d’œil ce « SmartEye » ou cet Ether menaçant.

 

 


 

D’autres avis enthousiastes sur Livraddict par ICI.

 

 

 

logochallenge3

6/7

Partager cet article

Repost0
3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 07:00

 

http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/RL/P3/9782221125830.JPG

 

C’est le billet enthousiaste de Noukette qui m’a donné envie de découvrir ce titre de la rentrée littéraire paru aux Éditions Robert Laffont : « Moi et Toi » de Niccolo Ammaniti, un auteur italien. Et grand bien m’en a pris car je ressors tout à fait satisfaite et émue par cette lecture.


Résumé : Depuis toujours, Lorenzo est l’un de ces enfants que l’on dit « différent ». Selon le psychiatre, il souffre d’un sentiment hypertrophique de soi, un dérèglement narcissique, un « ego grandiose ». Conséquence logique : il est en perpétuelle inadéquation avec le groupe, et ce depuis son entrée à l’école. Ses parents s’en trouvent totalement démunis. Les années passant, de peur de chagriner une maman qu’il aime plus que tout, Lorenzo choisit alors la fiction. À 14 ans, il fait semblant d’avoir des amis, de s’intégrer, de jouer dans l’équipe de football de son collège. Un jour, il en arrive à monter tout un stratagème pour faire croire qu’il a été invité à partir skier avec 3 camarades de classe. Il prépare alors méthodiquement de quoi tenir un siège au fond d’une cave abandonnée –, il n’a pu cependant imaginer qu’une lointaine demi-sœur bousculerait tous ses plans…


Vous le comprenez avec le résumé, l’histoire est forcément touchante et elle a su m’émouvoir à plus d’une reprise. Il y a tout d’abord Lorenzo qui passe sa vie à faire semblant et à jouer les enfants « normaux », non pour être comme les autres mais pour faire plaisir à ses parents. Puis il y a Olivia, cette demi-sœur, de 10 ans son aînée, qui est tout aussi paumée, mais dans un autre registre. Ces deux-là vont ainsi se retrouver dans cette cave, à l’insu de tous, et forcément, des liens vont se (dé)nouer.


Mais plus que les personnages, c’est vraiment l’histoire que nous conte Niccolo Ammaniti qui m’a séduite. J’aime les huis-clos, j’aime les histoires de famille et celle-ci ne fait pas exception à la règle. Aucun blabla dans ce roman : des chapitres courts et une écriture dynamique qui nous immerge, immédiatement, dans cette histoire, avec ces deux malmenés de la vie.


En outre, j’ai également découvert avec grand intérêt les mécanismes de défense mis en place par Lorenzo pour survivre dans ce monde qui lui semble hostile, comme ce « mimétisme batésien ».


« Le mimétisme batésien se produit lorsqu'une espèce animale inoffensive exploite sa ressemblance avec une espèce nocive ou venimeuse qui vit sur le même territoire, allant jusqu'à imiter ses motifs, couleurs et comportements. De cette façon, aux yeux des prédateurs, l'espèce imitatrice est associée à l'espèce dangereuse, ce qui augmente ses chances de survie. »


Un seul regret : 151 pages, c’est court quand on se plait si bien dans une histoire. Ça se lit d’une traite mais je trouve que l’auteur n’aurait pas dû nous abandonner en si bon chemin. La fin est ce qu’elle est, et elle est même tout à fait dans la droite lignée de l’histoire, mais tout de même, on aurait aimé en apprendre davantage sur le futur de Lorenzo et sur les conséquences de cet épisode sur sa vie, sa personnalité, ses parents, etc. Vraiment un gout de trop peu en ce qui me concerne.


Voilà tout est dit : c’est très bon mais c’est très court.


Ma note : 4 b pn

 

logochallenge34/7

Partager cet article

Repost0
1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 21:35

 

Dès que j’ai aperçu le titre de ce roman de la rentrée littéraire chez Robert Laffont, je suis tombée en amour pour lui : « La nuit a dévoré le monde ». Ajoutez à cela une couverture que je trouve sublime et un auteur mystérieux qui se cache derrière un pseudonyme : il n’en fallait pas plus pour me décider à le lire.

 

http://4.bp.blogspot.com/-N6sVcPo8pgk/T-QF3cEVIDI/AAAAAAAADss/Ppxv2S6xve8/s1600/9782221132869+(1).jpg

Pourtant, je n’aime pas les zombies, et c’est une littérature que je fuis comme la peste. Mais ce mélange "zombie" + "littérature contemporaine" a émoustillé ma curiosité de lectrice et je ne le regrette pas du tout car j’ai passé un très bon moment de lecture.


Résumé : Quand l’humanité entière se change mystérieusement en zombies, et qu’un jeune écrivain de romans à l’eau de rose se trouve seul confronté à cette violente apocalypse, il n’est finalement pas si surpris. Voilà longtemps que l’humanité a atteint le stade ultime de la décadence, de la sauvagerie et de la cruauté, et il n’y avait sans doute qu’un pas pour que l’homme se transforme en monstre putréfié et anthropophage. Face à cette nuit de cauchemar, le jeune survivant s’organise, vit reclus au troisième étage d’un appartement et se croit un temps à l’abri, en dépit des attaques répétées des morts-vivants… Mais la folie de la situation fait vaciller sa propre raison, il régresse vers l’animalité, le désarroi, la démence. Pour échapper au désespoir et à sa propre chute, il réapprend peu à peu à vivre et à lutter, tient un journal. En réinterrogeant son passé et son identité, il se livre à une introspection sensible sur sa propre condition humaine, le sentiment douloureux de ses échecs passés et de son inadaptation profonde à la société des hommes. C’est cette inadaptation et cette résistance premières qui expliquent peut-être qu’il a survécu à cette fin du monde…  (J’ai volontairement amputé le résumé des éléments suivants car je trouve que ça en dévoile trop, et inutilement, sur la suite de l’intrigue).


Dès les premières lignes nous découvrons Antoine dans une soirée « bobo » à Montmartre, entre drogue, alcool et conversations creuses ; et devant le désintérêt que lui inspirent les convives, il s’éclipse dans un petit salon où il s’endort, ivre. Le lendemain matin, il est réveillé par un silence assourdissant et il ne trouve autour de lui qu’un bain de sang. Une épidémie a contaminé la rue, la ville, le pays, le monde : des zombies dévorent les gens qui se transforment eux-mêmes à leur tour. Et Antoine est un des seuls survivants.


Je vous le disais : les zombies, très peu pour moi. Et pourtant, j’ai vraiment apprécié cette lecture car il s’agit de bien plus qu’une histoire « à l’américaine » de zombies. Au fil des (pas assez nombreuses) pages, je me suis vraiment prise d’affection pour Antoine, ce Parisien qui se raccroche aux minuscules gestes du quotidien, et qui évolue entre terreur, tristesse, désolation mais aussi finalement presque soulagement de voir l’humanité disparaitre sous ses yeux.


Et le fait que cette histoire prenne vie dans le centre de Paris, à Pigalle, est tout à fait original et du plus bel effet : voir évoluer ces zombies dans notre environnement quotidien (et non dans les sempiternels Los Angeles ou New York) créé un plus grand réalisme et les zombies deviennent un personnage à part entière plutôt qu’un prétexte à faire une histoire « boum boum pan pan ». En outre, le roman nous est présenté sous forme de journal, avec des chapitres très courts qui permettent d’alterner, avec succès, entre des passages réflexifs où Antoine s’interroge sur sa vie et sur l’humanité, et de l’action, où la menace plane sans cesse.


Le livre n’est pas non plus dénué d’humour, notamment dans les interactions avec les zombies, que j’ai trouvées très cocasses, loin des stéréotypes du genre.


Bref, une lecture qui a tenu toutes ses promesses, en ce qui me concerne !


Ma note : 4 b pn


Sachez aussi que je ne cesse de me torturer l’esprit pour essayer de découvrir l’identité de l’auteur. Dès que j’ai vu le titre et la couverture, j’ai pensé à Beigbeder. Pourquoi ? Je n’en ai aucune idée. Mais à la sortie de la lecture de ce roman, je ne pense plus du tout que ce soit lui car l’écriture est moins pompeuse travaillée que celle de Monsieur Beigbeder (pourtant le héros est assez nombriliste et torturé, ce qui pourrait correspondre). Bref, je ne sais pas qui est Pit Agarmen et ça me démange !! (Pit Agarmen, voici le n° de mon portable 00324742515XX : un petit message privé et je vous envoie les deux derniers numéros http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Content/big_smile.png http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Content/big_smile.png http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Content/big_smile.png).

 

 

 

logochallenge3

Partager cet article

Repost0
26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 23:06

 

On continue avec la rentrée littéraire 2012 et aujourd’hui, il s’agit de « Le temps n’efface rien », de Stephen Orr, paru aux Presses de la Cité, que j'avais très envie de lire !

 

http://www.livraddict.com/covers/81/81451/couv46849247.jpg


Résumé : A 9 ans, Henry est un garçon solitaire ; son pied bot l’empêche de partager les jeux des enfants de son âge. Cet été-là, comme à son habitude, il reste dans sa chambre, lit beaucoup et ne fréquente que sa jeune voisine, Janice. Le jour de la fête nationale, elle lui propose de l’accompagner à la plage avec son frère et sa sœur. Henry, complexé, refuse. Les quatre enfants ne se reverront jamais... Quand des enfants disparaissent, qu'advient-il de ceux qui restent ?


Mes amies de lecture, MyaRosa, Nelfe et Stéphanie ont toutes les 3 eu un coup de cœur pour ce roman et je vous invite chaleureusement à lire leurs billets enthousiastes et passionnés en cliquant sur les liens. Car de mon côté, ce n’en est pas un.


Pourtant, la plupart des éléments que j’apprécie en littérature contemporaine sont ici réunis. En premier lieu, des personnages attachants, dont Stephen Orr nous dresse un très joli portrait : précis, nuancé et ô combien vivant. Il y a Henry, ce petit garçon attendrissant et mature qui nous conte les événements : il est né avec un pied bot, ce qui lui vaut une certaine inimitié de sa maman, qui souffre du même handicap.  Il y a son père, Bill, le policier qui règle les petits problèmes du quotidien de son quartier avec bienveillance et intelligence. Et ces deux-là se vouent un amour véritable. Puis il y a aussi mon coup de cœur du roman, la petite Janice, garçon manqué, grande gueule et tout à fait pétillante.


Le roman est divisé en 2 parties : avant et après. Dans la première, à travers les yeux d’Henry, nous découvrons le quotidien de ce quartier d’Adélaïde, avec tous ses habitants et leurs habitudes, les moments de bonheur, les querelles entre voisins, les journées à la plage, et toutes les aventures du quotidien que partagent ces enfants en vacances. J’ai malheureusement trouvé cette première partie longue et lente. Certes, Henry est un narrateur doué et j’ai apprécié le voir observer le monde au fond de son clapier à lapins ou à la barrière de Gino, mais le fait de savoir que ses 3 petits voisins allaient disparaître, tôt ou tard, a créé une espèce de lassitude puisque… je savais déjà. Pourtant, c’est un bon choix que de s’attarder sur ces souvenirs puisqu’il m’ont permis de m’attacher à ces 3 enfants et à Henry durant ces 250 pages mais voilà, au bout du compte, ça n’a pas fonctionné avec moi. Et je ne sais pas vraiment pourquoi.


Dans la seconde partie, le drame a lieu et nous suivons alors l’enquête –infructueuse- menée par le père d’Henry, les réactions des uns et des autres : entre tristesse, incompréhension, reproches, suspicions, etc. Et, surtout, il y a le petit Henry, qui a perdu ses meilleurs, et seuls, amis, et qui va tout faire pour sortir de la solitude et du chagrin, à sa manière.


Vous vous en doutez, c’est un roman plein d’émotions, mais pas de pleurnicherie ni de pathos, Stephen Orr est bien plus subtil que cela. Ajoutez à cela le fait que ce soit une histoire vraie et les éléments sont réunis pour vous serrer le cœur à plus d’une reprise.


En outre, l’écriture de Stephen Orr est soignée et il a un don pour faire ressentir les choses : les sentiments, certes (notamment en faisant d’Henry son narrateur) mais aussi, la chaleur écrasante, les odeurs, de façon à nous plonger totalement dans ce quartier de Thomas Street.


Mais voilà, malgré toutes ces qualités incontestables que j'ai vues, je ne les ai pas ressenties. La lenteur que j’ai vécue dans la première moitié du roman a fait trainer cette lecture durant 10 jours et je pense que cela a joué en sa défaveur. Je n'ai pas réussi à m'immerger dans cette histoire et à me laisser porter. Mais comme dit en début de billet, les avis positifs sont unanimes alors je pense que je suis passée à côté de quelque chose et que l’étincelle n’a juste pas eu lieu avec moi. Dommage...


Ma note : 3 b pn

Partager cet article

Repost0
24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 13:52

 

Nous-etions-faits-pour-etre-heureux-copie-1.jpg

 

 

Je vous parle d’un autre roman de la rentrée littéraire aujourd’hui : « Nous étions faits pour être heureux », de Véronique Olmi, paru hier aux Éditions Albin Michel.


Résumé : Quand Suzanne vient dans la maison de Serge à Montmartre, il ne la remarque pas. Elle accorde le piano de son fils. Elle est mariée, lui aussi, et à 60 ans il a ce dont rêvent les hommes : un métier rentable, une jeune femme parfaite, deux beaux enfants. Pourquoi soudain recherche-t-il Suzanne qui n’est ni jeune, ni belle, et apparemment ordinaire ? Pourquoi va-t-il lui confier un secret d’enfance dont il n’a jamais parlé et qui a changé le cours de sa vie ?

 

Ce roman nous raconte donc une histoire somme toute ordinaire : une rencontre, l’amour naissant, les mensonges et les secrets, la difficulté du bonheur conjugal, etc., le tout mêlé aux blessures de l’enfance qui continuent d’habiter les adultes. Mais j’ai trouvé que cela était fait de fort jolie manière, avec beaucoup d’émotions.

 

Les phrases sont courtes, les chapitres aussi et Véronique Olmi nous offre ainsi des petits instantanés successifs de ces vies qui se croisent et se décroisent, où les gens ne sont pas heureux, mais pas tout à fait malheureux non plus. Plutôt dans une espèce de flottement où l'on marche à côté de sa vie.

 

Serge et Suzanne nous montrent qu’il suffit d’un rien, un frôlement distrait entre deux portes, pour que des existences se désaccordent. Et j’emploie ce mot à dessein parce que le texte est parsemé de mots et d’images musicales, que j’ai vraiment appréciées. Et l’auteur dépeint avec beaucoup de justesse cette émotion inexplicable, floue et exaltante qui s’insinue dans une vie de moquette et de sourdine, réglée comme du papier à musique.

 

Les choix narratifs sont également très réussis. En effet, Suzanne partage son histoire à la première personne, de façon très honnête, alors que nous découvrons Serge et sa vie dans un « il » assez distant. Mais au cœur du roman, cet homme va confier ses blessures d’enfant, encore béantes, à Suzanne en s’exprimant à la première personne. Ainsi, derrière un homme assez froid et secret, on découvre mieux qui il est, avec ces ombres du passé qui pèsent lourdement sur ses épaules, et on s’attache davantage à lui.

 

Ma seule déception réside dans la fin. Non que je n’adhère pas au sort qu’a choisi de réserver Véronique Olmi à ses personnages, mais bien parce que je trouve que ce roman ne se termine pas et qu’il lui manque quelque chose. Et je n’ai d’ailleurs pas aimé ou pas compris le rôle de ce tout dernier chapitre.


En bref, de la littérature contemporaine comme je l’aime. Même si je n'en garderai probablement pas un souvenir durable, j'ai vraiment apprécié cette lecture : une histoire contée dans la juste note, avec des personnages vrais, de la sensibilité et de la dureté, et une belle écriture.


Ma note : 4 b pn

 

Par ici, le billet de Stephie, tout aussi charmée que moi.

 

Et pour terminer, voici un extrait qui m’a touchée.

 

IMG110.jpg

 

 

Et de 2/7 dans le challenge "1% rentrée littéraire"

 

logochallenge3

Partager cet article

Repost0
23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 10:15

 

 

C’est l’aventure que vous proposent les éditions Points avec leur « Prix du Meilleur Roman des lecteurs de Points 2013 »

http://lecerclepoints.com/multimedia/Image/PrixDuMeilleurRoman/prixdumeilleurroman-colonnededroite.png

 D’août 2012 à juin 2013, un jury composé de 40 lecteurs et de 20 libraires recevra à domicile 10 romans récemment publiés par les éditions Points et votera pour élire le meilleur d’entre eux. L’écrivain Marie Desplechin est la présidente du jury de cette première édition.

 

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 31 octobre 2012.


Alors ? Intéressé(e) ? Vous souhaitez rejoindre le jury du Prix du Meilleur Roman des Lecteurs de Points ?

 

Pour vous porter candidat(e), vous devez leur parler de vous, de vos habitudes de lectures et de vos romans/auteurs préférés en remplissant le formulaire, par ICI.


Si vous êtes sélectionné(e), vous recevrez entre octobre 2012 et août 2013 une sélection de 10 romans des Éditions Points, dont 3 titres sont déjà annoncés :

 

http://lecerclepoints.com/multimedia/Image/PrixDuMeilleurRoman/freedom-bande.png http://lecerclepoints.com/multimedia/Image/PrixDuMeilleurRoman/Accabadora.jpg http://lecerclepoints.com/multimedia/Image/PrixDuMeilleurRoman/Scintillation.jpg

  • Freedom, de Jonathan Franzen : le roman phénomène d'un des plus grands auteurs américains contemporains.
  •  Scintillation, de John Burnside : une pépite venue d'Ecosse par l'écrivain et poète John Burnside.
  •  Accabadora, de Michela Murgia : un roman subtil et poétique qui a séduit le public italien en masse.

 

Bonne chance à toutes et à tous !

 

Cajou

Partager cet article

Repost0
22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 13:06

 

 

 

La rentrée littéraire, c’est parti et même si je n’ai pas encore lu les résumés du ¼ de la ½ du ¼ des 646 romans à sortir, il y en a déjà qui me font TRES envie.

 

Ceux que j’ai déjà lus

 

Never-Sky.jpg http://www.livraddict.com/covers/80/80844/couv75497486.jpg


Les Apparences, de Gillian Flynn (Sonatine) : mon billet est ici et voici celui de Stephie qui a été tout aussi passionnée que moi durant sa lecture ! (4.5/5). J'attends impatiemment les avis de MyaRosa et d'Ingrid !


Never Sky, de Véronica Rossi (Nathan) (à paraître le 13 septembre) : billet à venir dans les prochains jours quand j’arriverai à faire tenir mon billet enthousiaste dans une taille décente (4.5/5)

 

 

Ceux que je suis en train/vais lire dans les prochains jours

 

le-temps-n-efface-rien-copie-1.jpg http://www.livraddict.com/covers/81/81453/couv43371767.jpgInventaire-apres-rupture.jpg cool-water.jpg La-vallee-des-masques.jpg


Le temps n’efface rien, de Stephen Orr (Presses de la Cité) : MyaRosa (ici) et Stéphanie (ici) ont toutes les deux adoré (mon billet sera en ligne demain).

 

Nous étions faits pour être heureux, de Véronique Olmi (Albin Michel) : ma lecture de demain

 

Cool Water, de Dianne Warren (Presses de la Cité) : Stéphanie (ici) et Nodrey (ici) l’ont beaucoup aimé.

 

La Vallée des Masques, de Tarun J. Tejpal (Albin Michel), pour lequel Yv a eu un coup de cœur (billet à paraitre). Un roman qui a l’air tout à fait unique : une dystopie en littérature contemporaine.

 

Inventaire après rupture, de Daniel Handler (Nathan) : résumé prometteur ici.


 

Ceux qui me tentent beaucoup

 

http://www.livraddict.com/covers/82/82730/couv72543272.jpg http://img.over-blog.com/309x450/4/06/61/84/Romans-et-livres-historiques-2/Le-jardin-du-mendiant.jpg http://www.livraddict.com/covers/77/77287/couv40655565.jpg http://www.livraddict.com/covers/80/80979/couv41989842.jpg

http://www.rentreelitteraire2012.com/wp-content/uploads/2012/08/moi-et-toi.jpghttp://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/RL/P3/9782221132869.jpg http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/RL/P3/9782221117347.JPG http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/BLF/P3/9782714450586.JPG


La Vie, de Régis de Sa Moreira (Au Diable Vauvert) et ici, c’est Mya qui m’a donné une envie irrépressible de découvrir cette narration très originale.


Barbe bleue, d’Amélie Nothomb (Albin Michel) : 2 billets totalement opposés lus jusqu’ici : Stephie a trouvé que c’était naze (en gros) et Cécilia met 9.5/10 à ce 20ème roman de notre compatriote.


Le Jardin du Mendiant, de Michaël Christie (Albin Michel) : un recueil de nouvelles qui me fait très envie (l'avis de Madoka).

 

Kaïken, le petit dernier de Jean-Christophe Grangé (Albin Michel) : Polar et Samouraï, ça me plaît !

 

Moi et Toi, de Niccolo Ammaniti (Robert Laffont) : le billet de Noukette (ici) m'a fait très envie !

 

La véritable vie amoureuse de mes amies en ce moment précis, de Francis Dannemark (Robert Laffont) : là c'est L'Irrégulière (ici) qui m'a tentée.

 

La nuit a dévoré le monde, de Pit Agarmen (Robert Laffont). Je suis amoureuse du titre et de la couverture. Et même si je n'aime pas les zombies, je passerai outre !

 

Plan de table, de Maggie Shipstead (Befond, sortie fin septembre) : le résumé me plait beaucoup (ici).

 

 


Ceux qui ne me font pas du tout envie

 

http://www.pol-editeur.com/photos/livre-le-poivre.jpg http://www.le-site-des-livres.com/wp-content/uploads/2011/12/palmares-l-express.jpg


Le poivre, d’Olivier Bouillère (P.O.L.) présenté par un lecteur comme "un roman pornographique homo-trash" (Merci mais non merci. Sans façon.)


Les 6 coups de cœur de L’Express par ICI … aucun ne me tente. Vraiment aucun.


 

 

Et vous ? Des envies. Des titres à me (dé)conseiller ?


 

logochallenge3

Partager cet article

Repost0
16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 20:21

 

 

 

 

 

Résumé : Amy, une jolie jeune femme au foyer, et son mari Nick, propriétaire d’un bar, forment, selon toutes apparences, un couple idéal. Ils ont quitté New York deux ans plus tôt pour emménager dans la petite ville des bords du Mississipi où Nick a grandi. Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, en rentrant du travail, Charlie découvre dans leur maison un chaos indescriptible : meubles renversés, cadres aux murs brisés, et aucune trace de sa femme. Quelque chose de grave est arrivé. Après qu’il a appelé les forces de l’ordre pour signaler la disparition d’Amy, la situation prend une tournure inattendue. Chaque petit secret, lâcheté, trahison quotidienne de la vie d’un couple commence en effet à prendre, sous les yeux impitoyables de la police, une importance inattendue et Nick ne tarde pas à devenir un suspect idéal...

 

 

Aujourd’hui est sorti en librairie « Les Apparences », le troisième roman de Gillian Flynn, aux Éditions Sonatine : un thriller de presque 600 pages, lu entièrement durant la journée d’hier tant il est efficace !

 

Alors, je ne sais pas si c’est voulu par l’auteur et s’il en sera de même pour les autres lecteurs, mais j’ai très vite eu ma conviction (qui s’est révélée exacte)  sur le coupable, mais cela n’a en rien gâché mon plaisir et mon besoin de tourner les pages de plus en plus vite pour découvrir le « pourquoi », et surtout le « comment », puisque j’avais déjà le « qui ».

 

Le grand talent de Gillian Flynn tient notamment à son choix de narration. Elle nous offre tour à tour les points de vue de chacun des époux : Nick qui voit l’étau des suspicions se refermer petit à petit, mais implacablement, autour de lui, dans une écriture qui m'a semblée très masculine. Les autres chapitres nous donnent le point de vue d’Amy, à travers des extraits de son journal intime, dans un ton beaucoup plus féminin, que j’ai trouvé très moderne, drôle, vivant, … un ton très « bloguesque » dirais-je même.

 

Et durant toute la lecture de la première partie du roman (300 pages), le lecteur ne sait plus que penser tant les 2 époux narrent leur vécu de façon diamétralement opposée. Tantôt Nick a l’air d’un vrai connard, et tantôt d’un homme très malheureux ; et de l’autre côté, tantôt c’est Amy la garce et tantôt on se prend de pitié pour cette pauvre femme injustement bafouée. Et on ne sait plus vraiment qui est le plus à blâmer... On comprend juste combien cette union est devenue toxique ! Et Gillian Flynn est machiavélique, tout comme son histoire, car à chaque fois que l’on termine un chapitre, il faut patienter durant la lecture du suivant pour retrouver le point de vue que l’on attendait.

 

En plus du suspense lié à la disparation de l’épouse – avec adrénaline, stress, impatience, comme dans tous les thrillers-, j’ai également été très réceptive à lhumour piquant et mordant, aux sarcasmes, à l’espièglerie (parfois diabolique) et au cynisme que l’on trouve entre ces pages, qui est un vrai régal et qui m’a parfois fait rire alors que la situation était des plus tendues et ne s’y prêtait absolument pas.

 

Enfin, un mot des personnages : en refermant le livre, après avoir fait tant de suppositions sur les uns et les autres, je me suis juste dit « Quelle bande de barjots ! », tous autant qu’ils sont.

 

Bref, je sens qu’Amy et Nick vont, malgré eux, en régaler plus d’un parmi les amateurs de suspense et d'esprits tordus !

 

 

Ma note :

 

 

 

Ce billet est également le premier de mon Challenge « 1% rentrée littéraire », organisé par Sophie Hérisson et Mimipinson, et qui consiste donc à lire 1% des livres qui vont paraître en aout et septembre à l’occasion de cette rentrée littéraire « cru 2012 » (646 romans), ce qui me fait donc 7 romans à lire, au minimum !

 

logochallenge3.png

Partager cet article

Repost0
15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 10:22

 

http://www.livraddict.com/covers/44/44096/couv13979941.jpg

 

C’est d’un roman estampillé « jeunesse » dont je vous parle aujourd’hui : « Qui es-tu Alaska ? » de John Green. Roman « jeunesse » pour son thème, certes, mais tout à fait abouti dans sa forme et dans son fond, comme je l’avais déjà pensé de son « Le théorème des Katherine » (billet ici).

 

Résumé : Miles Halter a seize ans et n'a pas l'impression d'avoir vécu. Assoiffé d'expériences, il décide de quitter le petit cocon familial pour partir loin, en Alabama au pensionnat de Culver Creek. Ce sera le lieu de tous les possibles. Et de toutes les premières fois. C'est là aussi, qu'il rencontre Alaska. La troublante, l'insaisissable et insoumise, drôle, intelligente et follement sexy, Alaska Young.


Comme l’annonce la quatrième de couverture, c’est un roman "qui fait rire et fondre en larmes l'instant d'après" , et c’est certainement une des raisons qui font que j’ai apprécié cette lecture, même si ce n'est pas un coup de coeur comme pour tellement d'autres lectrices.

 

Les personnages sont riches et attachants, à commencer par le héros, Miles Halter, surnommé (pas à juste titre !) « Le Gros », passionné par les dernières paroles prononcées par les Grands de ce monde, mais aussi la très mystérieuse Alaska qui derrière ses airs « sexy, cool et rebelle » cache une douloureuse blessure ou encore son ami « Le colonel », un sacré numéro.


Dans ce roman, qui plaira sans aucun doute aux ados mais aussi aux adultes (leur remémorant ces années si particulières de la fin du Lycée), on lit avec plaisir les  désirs (souvent charnels) de ces adolescents vivants leurs premières heures de liberté dans ce pensionnat, leurs aspirations (et là, c’est le rêve du Colonel qui me restera en mémoire), leurs 400 coups et leurs blagues de potaches (quelle imagination ! – et je garde un souvenir hilare du « cygne-mord-cul » http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Rires/jkhjjlaugh.gif), leurs petites transgressions (alcools, cigarettes, baisers volés – et plus si affinités), leur refus de l’autorité (à commencer par L’Aigle, le proviseur qui a un œil sur tout), ou encore leurs questions existentielles (et là, quelle jolie découverte que ce Monsieur Hyde et son cours d’Histoire des Religions).


Sachez aussi que dès le début, on sait qu’un événement important va avoir lieu au cœur du roman car les chapitres de la première moitié du roman sont un décompte de jours « avant » (136 jours avant, 128 jours avant, etc.) et les derniers (oui, je suis une petite fouine qui va feuilleter la fin du roman avant de le lire http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Content/couleur-content-4.gif) (d'ailleurs, j'ai tenu 120 pages avant d'aller lire le chapitre du jour J et celui du premier jour "après" lol http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Rires/lolinv.gif) sont un décompte des jours « après ». Et mazette, quel événement ! Il va bousculer irrémédiablement la vie des héros mais aussi celle du lecteur qui ne s’attendait certes pas à … cela (bon, sauf moi comme je l'avais lu avant d'y arriver http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Rires/lolinv.gif).


Une histoire qui se lit toute seule car John Green a vraiment une très belle plume pour faire passer toutes ces émotions et ces questions qui habitent le cœur de ces adolescents, en nous faisant découvrir autant leur insouciance que le poids des aléas de la vie qui pèse sur leurs épaules. 


Ma note : 3 b pn1 b pn

 

De nombreuses lectrices m'avaient conseillé ce titre mais c'est surtout Cess qui a achevé de me convaincre avec cet auteur qui est un de ses chouchous : son billet ici. Puis il y a aussi le très joli billet de Lamalal, ici. Et sur la fiche Livraddict du livre, une kyrielle de billets coups de coeur : ici.

Partager cet article

Repost0

Le petit grain de sel de Cajou

http://yelims1.free.fr/Animaux/Animaux23.gifPour chaque livre sur lequel j'écris un billet, j'attribue une note de plaisir (ou déplaisir) de lecture.


1_b_pn.jpg = J'ai détesté http://smileys.sur-la-toile.com/repository/M%E9chant/fache-censure.gif
 2_b_pn.jpg= Je n'aime pas http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Triste/tristounet.gif
 3 b pn = J'ai apprécié mais... http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Content/smile.png
4_b_pn.jpg = J'aime http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Amour/0060.gif
 5_b_pn.jpg= J'adore !  http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Respect/respect1.gif 

= Coup de coeur !

Trouver Un Billet

Rejoins-moi sur Facebook

Challenge GoodReads

2018 Reading Challenge

2018 Reading Challenge
Cajou has read 3 books toward her goal of 100 books.
hide

Nombre de Visiteurs

compteur de visite