
Résumé : Jazz n’a pas demandé à devenir une héroïne. Elle voulait juste être riche. Pas riche comme tous ces milliardaires qui visitent Artémis, sa ville, la seule colonie humaine de l’espace. Mais assez riche pour dormir dans un vrai lit et manger autre chose qu’une infâme bouillie d’algues. Alors, Jazz a saisi sa chance. Certes, elle a mis son intelligence et ses compétences au service du crime – au menu : contrebande, mécanique et explosions en tout genre. Mais mission accomplie ! Le problème, c’est que, sans le savoir, Jazz a pris part à une conspiration qui menace la sécurité d’Artémis. Et ça, Jazz ne peut pas laisser faire. Poursuivie par un tueur et désormais hors-la-loi, elle doit inventer le plan le plus génial de tous les mondes si elle veut sauver sa peau…
J’avais beaucoup aimé la lecture de « Seul sur Mars » (mon billet ICI), et je n’ai pas été déçue par son nouveau roman, car j’y ai retrouvé tous les ingrédients qui m’avaient plu. L’héroïne, tout d’abord, Jazz : elle vit sur la Lune depuis ses 6 ans, elle est contrebandière et elle est dotée d’un humour et d’une répartie qui m’ont souvent fait penser à Mark Watney. Puis comme lui, c’est également un peu une MacGyver de l’espace, qui brille par sa débrouillardise et ses expressions très distinguées (« ça avait le goût du trou du cul de Satan » ou « Il était heureux comme un cochon dans sa merde » haha).
De nouveau, on retrouve également des explications scientifiques, ce qui donne de la crédibilité à l’histoire, et a pour effet de nous propulser sur la Lune, nous laissant imaginer ce que serait notre vie dans cette ville lunaire de 2000 habitants. Dépaysant à souhait ! Au niveau du rythme, le premier tiers est un peu poussif, mais ensuite, les aventures s’enchainent et ça déménage. On y trouve également beaucoup d’humour (l’épisode « The ground is lava » haha), de l’action, des péripéties ainsi que du suspense. Mention spéciale aux personnages secondaires qui apportent un réel plus à l’intrigue, comme Svobo (celui qui ne sait pas parler aux femmes), le flic Rudy, ou encore la mystérieuse administratrice Fidelis Ngugi.
C’est un roman SF qu’on pourrait qualifier « d’action », avec toutes les caractéristiques qui vont avec, un peu à la « Armageddon » : des rebondissements en veux-tu en voilà, l’héroïne qui se sort de toutes les difficultés in extremis et une fin assez prévisible, mais non moins tout à fait plaisante.
En bref, j’espère que les droits ont été achetés par le cinéma parce que ça ferait à nouveau un très bon film.
Ma note :
