Ce jeudi 10 mai sort, chez Nathan, un nouveau roman de John Green intitulé « Le théorème des Katherine ». Un auteur que je ne connaissais pas mais qui est visiblement assez connu, notamment pour son « Qui es-tu Alaska ? ».
Alors, en quelques mots, pour les pressé(e)s : c’est frais, c’est drôle, c’est léger… une jolie petite lecture détente.
Pour Colin Singleton, jeune homme surdoué, la femme idéale s'appelle Katherine. Depuis son enfance, il est sorti avec 19 Katherine… et il s'est fait larguer à chaque fois. Lorsque sa 19ème Katherine le quitte, il part noyer son chagrin dans un voyage sur la route avec son ami Hassan. Alors qu’il élabore une formule mathématique pour prédire la date de rupture avec sa prochaine Katherine, une rencontre va remettre en cause son idéologie de l’amour. Et si l’amour ne respectait pas le théorème des Katherine ?
Alors qu’est-ce qui m’a plu dans ce roman ?
Tout d’abord, de nombreux thèmes intéressants : les enfants à haut potentiel (je crois que c’est comme cela que l’on dit maintenant, parce qu’on ne peut plus dire « surdoué » ce qui est has been), les premières amours, les relations familiales, et surtout, l’amitié. Quant au côté « équations mathématiques, démonstration, théorème », héhé, ça m’a fait rire de me rendre compte (une fois de plus ) que je n’étais pas douée pour lire des graphiques, des formules et autres bizarreries en tout genre (je vous rassure, on est loin du traité de mathématiques, c’est juste un aspect assez drôle -et intéressant aussi d’ailleurs- de l’histoire).
Un autre aspect qui m’a totalement séduite : la multitude de notes de bas de page, dans lesquelles le narrateur s’adresse à nous, afin de nous éclairer, de nous donner plus de détails, souvent sur un ton très drôle . C’est vraiment très réussi et ça donne une touche de peps en plus, à une histoire qui n’en manque pas.
Ensuite, des personnages tout à fait sympathiques. En effet, j’ai pris plaisir à voir évoluer sous mes yeux l’amitié du héros, Colin, avec son meilleur ami Hassan, qui est vraiment le « good guy », l’ami fidèle, drôle, et tellement gentil (et plein de bourrelets craquants ). Puis, il est tout aussi plaisant de découvrir la vie de Colin, son enfance et la découverte de ses capacités hors normes, ses premières Katherine… les flash-backs amènent vraiment une épaisseur supplémentaire au héros.
En outre, une fois n’est pas coutume, je tiens à souligner le travail de la traductrice. Vraiment, chapeau bas . En effet, le héros, Colin, est passionné par les anagrammes et il passe son temps à en trouver par dizaine. Il excelle dans ce domaine mais il n’est pas le seul ! En effet, j’ai été vraiment impressionnée par le temps qu’a du consacrer Catherine Gibert (bah oui, citons-la !) à trouver des anagrammes en français, qui puissent s’intégrer dans le contexte !
Je dirais enfin que cette lecture jeunesse ne souffre pas du « trop simple, trop gniangnian, trop téléphoné, etc. », ce qui m’a vraiment permis de l’apprécier sans avoir l’impression d’être prise pour une attardée.
Bref, une petite lecture que je ne regrette pas.
Ma note :
Et pour d'autres avis : MyaRosa qui a été charmée par les mêmes aspects que moi, et ApertoLibro qui est plus mitigée.