
Résumé : Les gardiens de phare. Pendant des siècles, ils ont assuré la sécurité des bateaux. C’est un boulot solitaire et bien souvent ingrat. Jusqu’à ce que quelque chose se passe. Qu’un bateau soit en détresse. Au 23e siècle, on pratique toujours ce métier, mais dans l’espace. Un réseau de phares guide à travers la Voie lactée des vaisseaux qui voyagent à plusieurs fois la vitesse de la lumière. Ces engins ont été conçus pour être d’une solidité à toute épreuve. Ils ne connaissent jamais d’avaries. En théorie du moins… Après la trilogie Silo, Hugh Howey revient avec un roman au suspense haletant. Dans un monde en proie aux aliens et à la guerre interstellaire, il met en scène le destin d’un homme rongé par un mal tout aussi redoutable : l’infinie solitude des confins de l’espace.
Si vous suivez le blog depuis plusieurs années, vous savez certainement que "Silo" de Hugh Howey est de loin ma saga SF préférée. Ce n'est donc pas une surprise que j'aie eu envie de découvrir le nouveau roman de l'auteur, "Phare 23". Et quelle déception. Pas du tout due à une trop grande attente (le résumé était clairement très différent de Silo) mais parce que je n'ai cessé de me demander durant ma lecture ce qui pouvait bien se cacher derrière cette histoire fourre-tout et décousue ? Huh ?
Pourtant, durant le premier quart, j'étais plutôt ferrée et enthousiaste, parce qu'on se trouvait dans une espèce de roman d'aventures SF à la sauce "Seul sur Mars" avec un personnage un peu barré livré à lui-même dans le trou du cul de l'espace, de la vulgarisation spatio-scientifique et de l'humour.
Mais ensuite, chaque chapitre s'est mis à amener de nouvelles péripéties sorties de je ne sais où, ... et je n'ai plus cessé de lever les yeux au ciel. Ainsi, dans ce roman, j'ai croisé Rocky le caillou grincheux, des chasseurs de prime carrément con-con, une ancienne maitresse qui arrive comme une fleur au milieu du désert spatial, un héros torturé par la guerre, des aliens méchants-gentils avec 3 doigts griffus, une accordeuse de balise qui fait de la psychologie de comptoir, un héros très torturé par la guerre, Cricket le chien-cougar extra-terrestre télépathe, une guerre intergalactique, une pseudo-histoire d'amour nunuche, un héros très très torturé par la guerre (oui l'auteur insiste pour que le lecteur comprenne vraiment)... Et pour couronner le tout, une pseudo-réflexion sur la nature humaine, la guerre, la solitude, et la rédemption... Arf.
Je n'ai jamais compris là où l'auteur voulait en venir ni même quelle avait été son idée de départ ou sa ligne conductrice. Quant au suspense haletant mentionné par la quatrième de couverture... je le cherche encore haha.
En bref, une histoire sans queue ni tête que je n'ai pas appréciée.
Ma note :