12 août 2016 5 12 /08 /août /2016 11:02

 

 

 

 

 

Résumé : S’il fallait décrire Juliette en un seul mot, transparente serait sans nul doute le bon. Oui, c’est ça, transparente. Depuis qu’elle est toute petite Juliette a toujours fait ce que l’on attendait d’elle. Pour ne pas déplaire, pour ne pas décevoir. Mettant de côté ses rêves et celle qu’elle est vraiment. Résultat, à 30 ans, elle mène une vie sans relief et ennuyeuse au possible. Une vie dans laquelle choisir entre lasagnes et sushis est un événement. Pourtant, elle se sent de plus en plus à l’étroit dans cette vie, dans cette peau. Elle a envie de crier qu’elle n’est pas cette fille sans personnalité. Elle a envie d’aborder celui qu’elle croise tous les jours dans son immeuble. Pour lui dire qu’il lui plait. Et par dessus tout, elle a envie d’enfin réaliser son rêve, celui de devenir écrivain. Il n’est jamais trop tard pour devenir soi. C’est ce que va découvrir Juliette au détour d’un merci, un merci de trop. Même si elle est loin d’imaginer ce qui va en découler !

 

 

J'ai eu envie de lire ce premier roman de Carène Ponte car je pensais qu'il serait parfait pour la saison : une petite comédie romantique comme je les aime pour la plage, sucrée et légère. Et je suis désolée de dire que, alors que mes attentes étaient quasi nulles (juste passer un agréable moment), j'ai été déçue par cette histoire, que j'ai trouvée non pas légère mais totalement creuse. A l'instar de son héroïne, ce roman m'a semblé inodore, incolore et insipide.

 

L'histoire est remplie de clichés plus lourds les uns que les autres : sur les relations entre chef/employé, sur le célibat, sur la grossesse, sur le métier d'auteur, sur l'amour, sur l'amitié... 240 pages avec du déjà vu, vu, revu et re-revu, sans qu'aucune scène n'apporte sa touche personnelle et inédite (bon, la rencontre entre les parents de Juliette et le pseudo-futur-père pourrait être qualifiée d'inédite si elle n'était pas autant tirée par les cheveux).

 

En fait, l'ensemble m'a donné l'impression d'un Bridget Jones de série Z. L'humour semble toujours forcé (mention spéciale à ces notes de bas de page pseudo-drôles, qui font presque pitié) et les situations pseudo-cocasses n'ont même pas réussi à m'arracher un sourire.

 

Ajoutons encore que l'héroïne passe d'une fille morne et fadasse à une femme qui prend sa vie en main en un coup de cuillère à pot : ce n'est pas crédible pour un sou tant tout est sans cesse précipité, tant dans les péripéties que dans la construction du portrait des personnages et de leurs relations.

 

Et le pire, ce sont toutes ces coïncidences à 2 balles : pitié quoi, le livre en est truffé, et même si l'auteur accompagne toujours ces pathétiques heureux hasards d'un "On ne voit ça que dans les romans", ça ne suffit pas à faire passer la pilule. Je pense que c'est d'ailleurs ce point qui m'a rendu tout le reste presque insupportable.

 

En bref, j'ai terminé le front plein de rides tant j'ai passé mon temps à lever les yeux au ciel.

 

 

Ma note : 1 b pn

 

 

D'autres avis (ils sont tous très enthousiastes, partout, sur tous les blogs) : "d'une originalité extraordinaire à vous faire mourir de rire" pour MyLittleAnchor ICI, 20/20 pour L'antreduBonheur ICI, un joli coup de coeur pour LesInstantsVolésàlaVie ICI, Lecturesd'uneVie a été transporté par l'écriture ICI, un excellent moment pour CarnetParisien ICI, "un petit bijou truculent et divin" pour DesLivresetMoi ICI, coup de coeur pour Échappée Littéraire ICI, "un livre parfait pour l'été" pour Justine ICI, Ninisbook a adoré ICI, Lily est conquise ICI, 18/20 pour L'EdendesRêves ICI, et enfin, Thalyssa, pas vraiment convaincue ICI.

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15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 16:18

 

 

 

 

 

Résumé : Qui est Pierre ? Et d'ailleurs, se nomme-t-il vraiment Pierre? Un rêveur ? Un affabulateur ? Un assassin ? Une chose est certaine, on meurt beaucoup autour de lui. Et rarement de mort naturelle. Rebondissements incessants, métamorphoses, humour grinçant... un livre aussi fascinant que dérangeant, en quête d'une vérité des personnages qui se dérobe sans cesse.

 

Le résumé était diablement tentant et pourtant je n'ai pas apprécié le voyage en compagnie de Pierre. Certains m'ont dit que c'était parce que j'attendais un thriller ou un roman noir et que de là était née ma déception. Mais pas du tout, je n'en attendais rien, je l'ai juste laissé venir à moi, prête à me laisser séduire. Sauf que ça n'a pas du tout pris, et que je me suis ENNUYÉE presque tout du long, espérant -en vain- que ça démarre.

Alors qu'est-ce qui ne m'a pas plu ?

Tout d'abord, j'ai parfois eu l'impression de lire un délire un peu personnel et égoïste de l'auteur, qui s'essaye à l'humour et au décalé, de façon fort peu convaincante à mon goût. On ne peut pas dire que ça soit mauvais, non, mais puisqu'il s'agit d'humour (noir), je dirais juste que personnellement, je n'y ai pas (du tout) été sensible.

Ajoutons ensuite que je ne suis pas adepte du "too much" et que là, entre le psy psychopathe, une scène de cul dans un cimetière, un ramasseur de crottes du zoo (satanés pandas!), la collectionneuse de suicides, le gardien de l'insécurité, une Youtubeuse du vide, la liste des numéros de téléphone oubliés, ou la vétérinaire nymphomane et zoophile (si, si!), ... c'était vraiment "Te veel is te veel". Pffff.

J'ai également eu trop souvent l'impression de lire un recueil de brèves philosophiques de comptoir où Pierre/l'auteur partage son savoir sur la vie, les psy, l'amour, la dépression, la fidélité, la mort, les relations, la religion, le bonheur, le bien et le mal, etc. Bref, le narrateur/auteur a un avis sur tout. Et d'un bout à l'autre, je suis restée dubitative devant ce melting-pot informe et décousu (mal fichu ?), entre ces allers-retours dans le passé, la crise existentielle de Pierre, ses élucubrations, les meurtres et les histoires d'amour. J'ai également trouvé le narrateur et le style trop bavards, dans une langue parfois à la limite du pompeux (voire pompante).

Quant au final, le narrateur nous offre un petit jeu de piste original (où il faut revenir en arrière dans sa lecture) afin de trouver la vérité. Mouais.

 

Pour moi, Maxime Chattam pèche par excès : excès d'originalité, excès de style, excès d'élucubrations en tout genre, et excès de personnages loufoques. Si je voulais être cruelle, je dirais que j'ai eu l'impression de lire un délire intello-philosophico-mégalo-chiant.

 

En bref, une rencontre tout à fait ratée.

 

Ma note : 1 b pn

 

 

D'autres avis : "génial, jouissif, excellent, un orgasme littéraire" pour Lord Arsenik ICI, une magnifique expérience de lecture pour Yvan ICI, Stéphanie-Plaisir-de-Lire pas vraiment convaincue ICI, et Kassie a adoré ICI.

 

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3 juin 2016 5 03 /06 /juin /2016 18:56

 

 

 

 

RésuméTout commence par un coup de fil. Une voix métallique qui menace tour à tour le père Gildas, cloîtré dans son abbaye de Kerascouët, le maire d’une petite ville de Bretagne, effrayé au point de renoncer à un mandat de député, et un médecin du Perche, qui prend la fuite. Trois notables aux vies transparentes, qui avaient fait leurs études de médecine ensemble. Avec le chirurgien Alain Vénoret, revenu à Brest après de nombreuses années d’absence, ils formaient un joyeux quatuor : « la petite bande ». Pourquoi se sont-ils séparés brusquement ? Que leur a chuchoté cette mystérieuse voix pour les troubler à ce point ? Et pourquoi Alain a-t-il été épargné ?
 

 


Et bien allons-y tout de go, malgré un résumé alléchant et une couverture très attirante, Jean-François Coatmeur n'a pas du tout réussi à me convaincre.

 

Ce n'est pas très gentil à dire, mais rien n'a trouvé grâce à mes yeux dans ce roman , que j'ai lu sans aucun plaisir, que j'ai trouvé inintéressant et tout sauf palpitant (ça craint pour un thriller, non ?).

 

L'écriture m'a semblé maladroite dans sa gestion de l'explicite et de l'implicite puisqu'en gros, toutes les pièces du puzzle nous sont données dès les premiers chapitres et que le lecteur n'a plus aucun travail d'enquête à mener en tournant les pages étant donné qu'il sait déjà tout : le drame est exposé dans le prologue, l'héroïne apprend assez rapidement les faits, et on n'a même pas à essayer de se demander qui est ce mystérieux maître-chanteur à la voix métallique, puisqu'on devine aisément son identité. Quant au clou final du plan inventé par ce vengeur masqué, et bien on dirait qu'il ne surprend que lui-même

 

Ajoutons encore à cela beaucoup de facilités dans la pseudo-résolution du pseudo-mystère. Notamment grâce à un vieux cousin étonnamment très bavard (et justement au courant de tout ce qu'il faut) et à ses confessions spontanées aussi providentielles que peu crédibles , à un gibier qui traverse la route au moment opportun, ou encore à une bonne et un voisin curieux tout aussi étonnamment bavards face à un inconnu

 

Pour terminer, une dernière incohérence : comment une personne sur son lit de mort le 21 mars 2011 peut-elle avoir ajouté à une mystérieuse enveloppe secrète une coupure de presse datant du 22 mars et un communiqué datant de 2012 (p. 53)

 

 

En bref, pour ma part, un roman sans aucun intérêt 

 

 

Ma note : 1 b pn

 

 

D'autres avis : "un des meilleurs livres que j'aie jamais lu" pour Roman-sur-Canapé ICI, pour Le Télégramme ICI, "impossible de refermer ce roman", "un grand moment de plaisir" pour Action-Suspense ICI, et A-propos-de-livres est mitigée ICI.

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17 juillet 2015 5 17 /07 /juillet /2015 07:00

 

 

 

 

Résumé : À 15 ans, Évariste Galois découvre les mathématiques ; à 18, il les révolutionne ; à 20, il meurt en duel. Il a connu Raspail, Nerval, Dumas, Cauchy, les Trois Glorieuses et la prison, le miracle de la dernière nuit, l'amour et la mort à l'aube, sur le pré. C'est cette vie fulgurante, cette vie qui fut un crescendo tourmenté, au rythme marqué par le tambour de passions frénétiques, qui nous est ici racontée.

 

 

Well well well, il ne va pas être aisé d'écrire un billet sur ce roman que je n'ai pas aimé. Pas aimé du tout.

 

Pas facile parce que même si ça ne m'a pas plu, j'ai été charmée par la passion avec laquelle François-Henri Désérable parle de ce jeune mathématicien de génie, à qui il voue vraisemblablement une grande admiration : cela transparaît entre toutes les lignes et c'est plutôt beau à voir.

 

Pas facile de dire qu'on n'a pas aimé quand on se rend compte à quel point l'auteur maîtrise son sujet mais également tout l'arrière-plan politique et culturel de l'époque : les références littéraires, musicales, politiques et historiques pleuvent... mais pour qui n'est pas féru d'histoire de France du 19ème siècle (moi, par exemple), on peut vite se retrouver comme un idiot au milieu de ce propos qui peut sembler... un poil élitiste.

 

Puis il y a la plume aussi. Le vocabulaire est soutenu, les tournures sont élégantes et surannées, on a sans aucun doute à faire à quelqu'un qui sait écrire et qui a très envie de le montrer. En outre, à côté de cette écriture très soignée, il y a un ton unique et beaucoup plus moderne : dans des apartés, l'auteur s'adresse à nous et n'a pas peur de faire quelques traits d'humour ou d'esprit (parfois grivois) bienvenus pour alléger la lourdeur de l'ensemble.

 

Malheureusement, ce mélange de références à gogo, d'étalage d'érudition, et de langue alambiquée a eu vite fait de me perdre, tout comme la vie d'Évariste, noyée sous les (trop) nombreuses indications sur le contexte politique de l'époque. Et j'ai eu la désagréable impression, durant toute ma lecture, que ce roman un peu prétentieux ne devait être écrit qu'à destination d'une poignée d'initiés et/ou d'intellectuels.

 

En bref, un rendez-vous raté, en ce qui me concerne.

 

 

Ma note : 1 b pn1 b pn

 

 

D'autres avis : une découverte flamboyante pour Zazimut ICI, Alex Mot-à-Mot est nuancée ICI, un roman raté pour Muriel ICI, une réussite pour Lawrence ICI, un roman aussi enrichissant que drôle pour Pylien ICI, et enfin, Blandine a détesté ICI.

 

 

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 09:12

 

 

Résumé : 1 classe, 32 élèves, 24 heures pour obéir. Une seule sanction : la mort. Nobuaki est réveillé en pleine nuit pas un étrange SMS qui met au défi deux de ses camarades de lycée de s'embrasser. Le mystérieux expéditeur du message prétend que la classe entière participe à un "King's Game". Jour après jour, les défis se succèdent, et les lycéens sont bien obligés de se rendre à l'évidence : ils ont 24 heures pour s'exécuter et la sanction en cas de désobéissance est la mort. Suicides ou meurtres ? Puissance occulte ou criminel de chair et de sang ? Où qu'elles soient, quoi qu'elles tentent pour s'échapper, la mort vient toujours trouver ses jeunes victimes, infaillible. Le couperet se rapproche dangereusement de nos héros... Parviendront-ils à découvrir la vérité avant qu'il ne s'abatte ?

 

Avant même la première publication des Editions Lumen, j’avais repéré dans leur futur catalogue ce titre au pitch ultra vendeur et je voulais absolument le lire. Et ensuite, j’ai eu la chance de le recevoir en partenariat.

 

Je viens de refermer la dernière page et pour être tout à fait honnête, je vais avoir du mal à trouver des éléments positifs à ce roman que j’ai trouvé… mauvais. Mauvais sur toute la ligne.

 

En lisant les premières pages, j’ai pourtant de suite été happée par cette intrigue très mystérieuse et qui laissait présager des aventures périlleuses et haletantes. D'ailleurs, l'idée de base est en effet très prenante et l'envie de tourner les pages est bien présente d'un bout à l'autre.

 

Mais très vite, l’enthousiasme des débuts a laissé place à la déception et aux fronçages de sourcils presque à toutes les pages.

 

Non que ce roman soit mal écrit, il n’est juste PAS écrit. On a droit à des pensées à voix haute, puis à voix basse qui sont très mal intégrées dans l’histoire, des dialogues en pagaille, des transitions quasi inexistantes entre les différentes scènes, très peu de narration, et surtout des monologues qui sonnent tous à peu près faux, … ce qui rend le tout décousu et brouillon, ce qui nuit au rythme et empêche l’immersion dans l’histoire.

 

Niveau crédibilité, on repassera aussi  : la terreur doit venir d’éléments fantastiques ou effrayants ancrés dans le réel, or ici, où sont les adultes, les parents, les professeurs, les policiers ? On laisse se faire décapiter, démembrer, pendre, immoler, etc. des adolescents par dizaine et personne n’intervient ?

 

Les ficelles sont grosses comme des maisons  : on fait converger vos doutes dès le début sur une élève, de façon tellement grossière que vous avez immédiatement compris que ce ne serait donc pas elle. Quant à la fin, on y trouve à des pseudo-révélations  sur l’un ou l’autre personnage, les derniers morts , le dénouement ahum ahum et l’épilogue encore plus pffff .

 

En bref, je suis vraiment désolée pour les Editions Lumen, mais (presque) rien n’a trouvé grâce à mes yeux (pourtant friands de littérature Young Adult et d'horreur) dans ce roman.

 

Ma note :

 

Et puis vu que mon avis me semble bien esseulé au milieu des éloges, voici plusieurs billets très positifs (cliquez sur les noms pour lire les billets) : Mathieu qui a eu « un coup de cœur et a adoré le style », pour TrueBloodAddict c'est « une lecture palpitante et angoissante que l’on a du mal à lâcher une fois commencée. C’est un brillant mélange d’horreur, de suspense et de surnaturel ! J’ai adoré », 16/20 pour LireunePassion, « un roman addictif » pour UneEnviedeLivres, 18/20 pour Emyline et enfin « un grand roman, un excellent thriller » pour LeSouffledesMots.

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 11:14

http://www.livraddict.com/covers/102/102695/couv20710168.jpg

 

 

Résumé : Il existe une ville dans le Maine où tous les personnages de contes de notre enfance sont piégés entre deux mondes, sous l'emprise de la terrible malédiction de la Méchante Reine. Pour Henry, dix ans, seule Emma, sa mère biologique qu'il n'a jamais connue, peut les délivrer. Lorsque le garçon la retrouve et lui annonce qu'elle est la fille de Blanche-Neige et du Prince Charmant, Emma pense qu'il s'invente des histoires. Inquiète, elle décide de le ramener chez lui, à Storybrooke, où elle fait la rencontre de Regina, l'inquiétante mère adoptive de Henry. Dans cette ville à l'atmosphère irréelle, Emma devra accepter son destin, car face à l'amour véritable, même les pires maléfices sont impuissants.


Je suis tellement fan de la série « Once Upon a Time » dont j’ai regardé les 2 premières saisons avec passion et bonheur, et puis surtout fan du personnage incroyablement bien contruit de Rumplestiltskin… que ce sont les mains tremblantes et le cœur battant que j’attendais ce livre qui vient de sortir aux Editions Michel Lafon.

 

Alors, comment résumer mon avis sur ce roman que je viens de terminer ? Est-ce …

a) Un complément indispensable pour les fans de la série ?

b) Une œuvre uniquement commerciale pour se faire encore plus de $$$ ?

c) Un roman qui vaut simplement le coup ?


Et bien, je vous dirai : la réponse B. Malheureusement.

 

En lisant la présentation lors de la sortie (ICI) " Le premier roman [oui, il va y en avoir plusieurs] nous fera replonger dans la saison 1 de Once Upon A Time, promettant aux fans « un tout nouveau regard sur leurs personnages et histoires préférés », j'étais donc en droit d'espérer un éclairage neuf sur certains personnages, des épisodes supprimés pour pouvoir en développer d’autres et pourquoi pas quelques nouveautés. Mais que nenni ! Rien de tout cela.


Certes, j’ai quand même pris du plaisir (un peu) à retrouver ces personnages de contes de fée coincés à Storybrooke, dans notre monde, à cause de la Méchante Reine. Certes. Mais à de nombreuses reprises durant ma lecture, je me suis demandé si les gens qui n’avaient pas vu la série comprendraient vraiment les événements. J’en doute. A titre d’exemple, le dilemme de Geppetto face à Pinocchio est tout simplement supprimé, ce qui rend complètement inexplicable, selon moi, l’abandon de sa fille (Emma Swan) par Blanche-Neige. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.


En fait, j’ai eu l’impression de lire un script. Voilà : il y a ça, ça et ça qui se passe, et donc ça provoque ça, ça et ça. Autant dans les rebondissements de l’intrigue que dans   le style, que j’ai trouvé mécanique, froid et d’une pauvreté affligeante. Ce n’est pas « mal écrit », non, ce n’est juste PAS écrit. A titre anecdotique, sachez que j’ai été surprise de découvrir un néologisme inconnu au bataillon : « curieusité » (p.43). Un détail, oui. Mais bon, quand même…

 

Un petit exemple de ce manque d'écriture : au début du roman, Henry essaye de prouver à Emma Swan qu’elle est sa vraie mère, et que sa mère adoptive, Regina Mills, n’est autre que… la Méchante Reine. Et je me rappelle très précisément cette scène dans la série. Mais dans le roman, ça devient bancal.

 - Il n’y a que ma mère, rectifia Henry, en baissant les yeux sur ses mains. Et c’est le mal incarné.

- Je sais qu’on peut avoir cette impression parfois, dit Emma.

- Non, dit-il d’un ton léger. Tu ne comprends pas, c’est vraiment le mal. Pour de vrai. Le mal ? Satan ?

 Comment voulez-vous comprendre le sens de ces deux dernières interrogations si le roman ne vous décrit ni le ton (moqueur et dubitatif) d’Henry, ni les mimiques de son visage alors qu’il aurait été si simple d’introduire une petite didascalie...


Ça me fait mal au cœur d’écrire ce billet parce que j’adore vraiment cette série : l’univers est très riche, vraiment original et bien développé  et c’est un plaisir de découvrir tous ces liens entre tous les contes de fée de notre enfance ; puis surtout, c’est un régal de voir que ces héroïnes et ces héros sont bien moins lisses/fades que dans nos histoires enfantines. Mais je n’ai pas retrouvé cela dans ce roman. Et entendons-nous bien, je ne suis pas en train de tenir le discours d'une fan frustrée, loin de là, je souligne simplement le fait que ça ne fonctionne pas ainsi, qu'il ne suffit pas d'abréger le scénario d'une série pour que cela devienne un roman. Il est impossible sous cette forme de s'attacher réellement aux personnages et d'éprouver un réel intérêt pour leurs aventures. En effet, ce livre nous résume la première saison de la série, soit 22 épisodes de 43 minutes. Il va sans dire que ce n’est pas possible de faire tenir toute la magie et la profondeur de l’histoire originale en…  343 pages. Et ça se ressent de façon omniprésente dans le roman : tout semble ultra rapide (voire carrément précipité), les transitions n’existent pas, et les dialogues et les actions sont résumés à leur plus simple expression.

 

Bref, moi qui me faisais une joie de passer quelques heures de lecture aux côtés de mon Rumpel, ce fut plutôt une douche froide. Une redite pure et simple, rien d’innovant et pas vraiment de point de vue supplémentaire. Alors si ce roman est écrit pour les fans, dont je suis, je ne vois pas pourquoi ? Vraiment, je me demande encore à quoi m’ont servi ces heures de lecture...


Je sais que d’autres fans de la série ont apprécié la lecture, et voici par exemple les billets (très) positifs de PatLecture, Phebusa et Megworld. Heureusement, je me sens moins seule avec le billet de Lilibouquine ou de celui d'Artemissia.

 

Alors, en ce qui concerne les gens qui n’ont jamais regardé la série, je ne sais pas bien que vous dire ? L’univers est tellement merveilleux  qu’il se peut que vous appréciez cette lecture mais je me demande vraiment (vraiment vraiment vraiment) si vous comprendrez toutes les subtilités tant j’ai eu l’impression de lire un condensé du Reader Digest.


Ma note : 1 b pn

 

Note to Myself : ne plus lire de novélisation.

 

Allez plutôt regarder la série http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Amour/slove.gifhttp://smileys.sur-la-toile.com/repository/Amour/slove.gifhttp://smileys.sur-la-toile.com/repository/Amour/slove.gif

 


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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 19:39

 

http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/RL/P3/9782221134108.JPG

 

Résumé : Vee, 17 ans ans, est sous l'étroite surveillance de ses parents depuis qu'ils l'ont retrouvée quelques mois auparavant endormie au volant de la voiture familiale, dans le garage, moteur allumé. Elle a beau plaider l'accident et non la tentative de suicide, elle n'a pas le droit de sortir sauf pour jouer son rôle de maquilleuse-costumière dans la production théâtrale du lycée. Un soir, elle décide de relever l'un des défis proposés par ADDICT, jeu trash de télé réalité diffusé sur le Net qui promet des cadeaux somptueux contre des paris toujours plus pervers. Mais voilà qu'elle est sélectionnée, à sa grande surprise. Pour se sentir enfin vivante, Vee va alors accepter des défis de plus en plus malsains... Jusqu'à quelle dose d'adrénaline pourra-t-elle survivre ?

 

Quand Addict est sorti, je n’ai pas réfléchi bien longtemps en lisant son résumé : il me le fallait absolument


 Alors que dire ? Eh bien, en 2 mots, ça donnerait quelque chose comme « Quelle déception ! » http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Confus/cligne-confus-3.gif


Dieu que ce livre est rempli de choses que je n’aime pas en littérature http://www.livraddict.com/forum/img/smilies/sick.png. Incohérences, manque de crédibilité, superficialité, minauderies, utilisation du sexe sans aucun but, personnages insipides, etc.


Certes, on comprend aisément ce que l’auteure essaye de faire passer comme message : la téléréalité à la con (genre « Secret Story » etc.) peut amener à faire n’importe quoi sous n’importe quel prétexte et à n’importe quel prix. Mais, God, elle a dû se perdre quelque part en chemin car son livre n’est qu’une copie fidèle de ces jeux (n'importe quoi donc) et il n’y a pas vraiment de retournement final profond (sinon, bien sûr que oui il y en a un, comme dans tous les romans à 4 sous) qui viendrait remettre en question les précédentes décisions prises par les « « « héros » » » (oui, il leur faut bien 6 guillemets tant ils n’en sont pas).


L’héroïne, Vee est fade à souhait. Et complètement écervelée. Elle souffre du syndrome de « Je crois que je suis le faire-valoir de ma meilleur amie Syd et j'en souffre » et donc elle s’inscrit à « Addict » dans l’espoir d’attirer l’attention et de faire augmenter sa cote de popularité (et son nombre de « like »). Soit. Passe encore.


Là où je n’ai plus arrêté de froncer les sourcils http://www.livraddict.com/forum/img/smilies/103980.gif, rouler des yeux http://www.tarmassia.it/muro/emo/smiley-org-rolleyes.gif et secouer la tête inlassablement http://www.livraddict.com/forum/img/smilies/567813.gif, ce fut à partir des premiers défis qu’elle avait à relever : se verser un verre d’eau sur la tête en public (Oh My God, quel sacré défi !), demander des préservatifs à des membres d’un groupe prêchant la virginité jusqu’au mariage, faire le tapin dans un quartier glauque afin de réussir à trouver un client prêt à mettre 100$ pour elle, etc. Moi, j’ai trouvé ça complètement pathétique.
                                                                                    http://www.livraddict.com/forum/img/smilies/286387.gif http://www.livraddict.com/forum/img/smilies/286387.gif http://www.livraddict.com/forum/img/smilies/286387.gif

 

Et qu’y a-t-il à la clé ? Vous ne le croirez jamais ! Pour le verre d’eau ? Des escarpins roses http://www.beatspektrum.de/images/smiley/wp-rolleyes.gif. Pour le tapin ? Un Smartphone nouvelle génération http://www.beatspektrum.de/images/smiley/wp-rolleyes.gif. Et ainsi de suite, et ainsi de suite http://www.beatspektrum.de/images/smiley/wp-rolleyes.gif. Son comparse quant à lui réalise des défis du même acabit pour un ticket de bus http://www.beatspektrum.de/images/smiley/wp-rolleyes.gif (si si LOL) ou du matériel de camping http://www.beatspektrum.de/images/smiley/wp-rolleyes.gif.

 

Je vous passe aussi les détails sur les « faux événements censés créer le suspens » (comme la petite Abigail du premier chapitre, ou le pseudo-accident arrivé à Vee) qui sont sous-exploités et qui n’amènent donc…. Strictement rien.


Je vous dirai quand même que les 100 dernières pages sont plus addictives mais pas du tout de quoi rattraper les niaiseries des premiers 2/3 !! Et la fin ? Ou comment des ados crétins à peine pubères se transforment en Justiciers du Bien. AHUM. On y croit, on y croit. Ou pas http://www.livraddict.com/forum/img/smilies/251106.gif.


 

Sachez tout de même qu’à part moi et quelques autres rares lectrices (Jess, DarkToy), la blogosphère semble tout à fait sous le charme de ce roman http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Confus/huh2-w9ew.gif, avec d’excellentes notes sur Livraddict. Voici d’ailleurs quelques billets très enthousiastes qui vous donneront peut-être envie de le lire : Archessia - Lune et Plume - Le Monde des Livres - Lilichat.


Ma note : 1 b pn1 b pn


En conclusion, en ce qui me concerne, I am DEFINITELY NOT an Addict ! http://www.livraddict.com/forum/img/smilies/567813.gif

 


 

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 22:49

la-cinquieme-carte-copie-1.jpg

 

Résumé : Au printemps 2000, le romancier et poète James McManus est envoyé à Las Vegas par le magazine Harper. Il doit y couvrir les World Series of Poker et traiter en particulier la place grandissante des femmes dans ce tournoi à 23 millions de dollars, ainsi que la mort de son organisateur prodigue, Ted Binion, assassiné par une stripteaseuse et son petit-ami. Happé, dès son arrivée, par les démons du jeu, McManus va miser tout son à-valoir pour tenter de participer aux Championnats. Parallèlement à l'histoire de Ted Binion et à l'attente du verdict concernant ses meurtriers, James McManus relate ses batailles, non seulement contre ses adversaires, mais également contre « Bad Jim », cette partie de lui-même qui a besoin de jouer au poker en dépit des sens commun et fiscal. Il nous délivre le récit incroyablement haletant de ce grand tournoi : les joueurs, les parties acharnées, mais aussi la savoureuse ambiance de carnaval qui y règne. Publié aux États Unis sous le titre Positively Fifth Street, ce roman a remporté un grand succès auprès de la communauté des joueurs de poker mais aussi d'un plus large public. Vif, érudit, La Cinquième Carte brosse un tableau saisissant et drôle de la vie des casinos de Las Vegas.


Voilà qui était alléchant, et qui avait tout l’air d’une histoire (vraie!) à suspense au cœur du Las Vegas du Poker et des strip-teaseuses. Qui plus est, la couverture annonçait « un roman passionnant et aussi tendu qu’un thriller, une excellente histoire, un chef d’œuvre ».

 

Le premier chapitre est en effet tout à fait prenant, avec la scène (presque digne d’un Tarantino) du meurtre de l’organisateur des World Series of Poker. Malheureusement, ça ne dure pas.

 

Dieu que cette lecture fut pénible.  Durant les 250 premières pages (sur 450), j’ai eu l’impression d’être une pauvre petite belette ouzbèke perdue au milieu d’une piste de bowling mexicaine. Certes, je ne doute pas que ce livre puisse plaire aux passionnés de Poker mais quand on n’a jamais tenu les 5 précieuses cartes  entre ses mains, ce livre s’avère complexe et indigeste.

 

Ce qui tue le roman, ce sont les digressions (en tout cas, moi je les ai vécues comme telles) : McManus veut évoquer un ouvrage célèbre ? Ça lui prendra 15 pages. Il veut acheter une bague ? 4 pages. Il veut nous présenter les grands livres du Poker ? 12 pages. La taille réglementaire du string dans les bars ? 2 pages. Pour nous conter une partie de Poker : on a droit aux mises successives (toutes !), aux cartes distribuées (toutes !), aux portraits des joueurs (tous !) et à leurs attitudes (toutes !). Tout s’éternise et ça tue complètement l’action. Et cerise sur le gâteau, il y a un nombre de personnages inactifs (et inutiles ?) dont il nous fait le portrait en (très) long et en (très) large. Arrgghhh. Non, vraiment, je suis désolée mais ça m’a assommée.

 

D’ailleurs, la première moitié du roman est à ce point descriptive, explicative, et encyclopédique, que je n’ai pas du tout trouvé qu’il s’agissait là d’un roman mais bien d’un énorme article journalistique qui compile des faits. Je dois le reconnaitre, cet ouvrage est remarquablement documenté et c’est pour cela que je le qualifierais donc davantage de « Bible du monde du Poker » que de roman. Je trouve que l’éditeur nous trompe sur la marchandise en le présentant comme il le fait.

 

Et même si cela ne rachète pas la pénibilité de la lecture de la première partie, heureusement, dans la seconde moitié, ce journaliste qui était envoyé en tant que reporter dans ces World Series Of Poker et qui décide de s’y inscrire, va s’opposer aux plus grands joueurs et va s’en tirer plus qu’honorablement. Enfiiiiin, dans cette partie, nous avons droit à des dialogues (quasi inexistants dans les débuts) et la lecture devient plus agréable. Mais on est tout de même bien loin d’un roman « haletant » car jamais je n’ai senti de tension ni de suspense.

 

J’ai tout de même aimé (beaucoup même) le fait que ce soit un récit autobiographique et notamment particulièrement la façon de se dédoubler de l’auteur, entre le Good Jim (le bon père de famille) et le Bad Jim (celui qui vendrait père et mère pour une partie de Poker). Il est même assez attachant et donnerait même envie de le rencontrer.

 

Si je peux donc me permettre (mais voilà déjà 40 lignes que je me permets) : il faudrait absolument revoir la présentation de cet ouvrage sous peine de voir de nombreux lecteurs déçus, juste parce qu’on ne leur dit pas exactement ce qu’ils vont avoir entre les mains. Ce qui est, j’en suis persuadée, de l’anti-marketing.

 

Bref, si vous avez envie d’un roman haletant ayant pour cadre Las Vegas, passez votre chemin (et courrez loin) mais par contre, si vous êtes passionné de Poker, je suis certaine que cet ouvrage saura vous séduire, sans aucun doute.

 

Ma note : 1 b pn1 b pn


 

Je remercie "Les Agents Littéraires" de m'avoir donné l'opportunité de cette découverte et je suis sincèrement désolée de ne pas avoir apprécié mais vraiment, il y a tromperie sur la marchandise dans la façon de présenter le pitch. Au moins, je suis allée au bout de ma lecture, c'est le moins  que je pouvais faire, mais ce ne fut pas sans douleur.


http://www.les-agents-litteraires.fr/wp-content/uploads/2011/03/CaptureTitreNB1.png

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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 20:19

 

Enfin ! http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Content/pom-pom-girl.gif

 

J’ai terminé « Beyonders », de Brandon Mull. Ça faisait plus d’un mois que je battais avec ce roman, mais je me devais d’en venir à bout puisqu’il s’agit d’un Partenariat avec « Lire en Live » (Nathan). Alors, pourquoi ai-je mis autant de fois ce livre en pause ? Pourquoi ai-je mis autant de temps à le terminer ? Parce qu’il est mauvais ? NON. Parce que ce n’est pas mon genre de prédilection (Fantasy) ? Un peu. Parce qu’il s’agit d’un roman trop « jeunesse » pour moi ? Sûrement.

 

http://www.livraddict.com/biblio/couverture/couv69600074.jpg

Alors, non cette lecture ne m’a pas emballée, mais avant de vous dire pourquoi, je me dois de vous dire que je suis CERTAINE que ce livre ravira les plus jeunes lecteurs : si vous connaissez autour de vous de jeunes garçons de 9-14 ans, je suis persuadée que ce roman de Fantasy a toutes les chances de leur plaire.

 

Jason, un Américain de 13 ans, aurait pu être un garçon comme les autres mais il se retrouve accidentellement projeté à Lyrian, un empire soumis au règne cruel du sorcier Maldor. Il comprend très vite, que la seule façon de rentrer chez lui est de renverser ce terrible despote grâce à un mot magique. Le voilà désormais face à son incroyable destin : être le héros qui devra sauver ce monde en péril en menant à bien sa quête et en venant à bout des diverses embûches émaillant son chemin.

 

 

Commençons par le commencement et les raisons de ma dubitativité et de ma perplexitude (néologismes créés pour l’occasion http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Rires/laugh.gif). Jason, notre jeune héros (13 ans) va par le plus grand des hasards se retrouver dans un autre monde (un peu à la mode « Le Seigneur des anneaux ») en traversant un portail. Jusque là, ok, c’est bien de la Fantasy et c’est plaisant mais là où je suis tombée de ma chaise, c’est en découvrant ce « portail » : Jason est au zoo, il tombe dans la gueule de l’hippopotame et son gosier devient un tunnel sans fin qui finit par mener dans un arbre creux en plein milieu de cet autre monde. Alors là, je me suis dit « Mais WTF http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Confus/zinzin.gif, c’est quoi ce truc complètement improbable, voire carrément ridicule ? » Ok, c’est jeunesse, mais quand même, ce portail n’aurait-il pas pu être un poil plus crédible et moins farfelu ? http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Confus/interrogation.gif

 

A partir de là, j’ai fragmenté ma lecture et je l’ai de plus en plus espacée, en me demandant comment j’en viendrais à bout. Puis j’ai pris l’hippopotame le taureau par les cornes et j’ai lu les 300 dernières pages presque d’une traite. Et c’est peut-être ce que j’aurais dû faire dès le début car au final, ces aventures m’ont plutôt plu, malgré mon grand âge complètement en dehors du public cible.

 

En ce qui concerne les éléments en défaveur de ce roman, en plus du côté enfantin du roman, je dirais tout d’abord que les deux héros, Jason et Rachel, manquent d’épaisseur et sont finalement assez fades. En outre, les aventures sont très linéaires (trop à mon gout, mais tout à fait pertinentes pour le public cible) : une question/une énigme, suivie par des rebondissements, des ennemis, la rencontre de créatures et la résolution ; et ainsi de suite dans chaque chapitre. Un peu comme un jeu vidéo de plateformes où le héros doit réussir une étape pour accéder à la mission suivante, afin de mener sa quête à bien.


Voilà pour les freins à mon plaisir. Cependant d’autre part, il y a une multitude de qualités dans ce roman que je ne peux passer sous silence. La première est l’imagination débordante de Brandon Mull qui m’a vraiment séduite. Il n’y a pas à dire : à ce niveau-là, c’est un auteur hors pair ! Les Beyonders, les détachables, l’Edomic, le livre vivant de Salzared, le Reposoir du Savoir, le Festin éternel, Macroïd le crabe géant, la Taverne tournante, le Lac Blanc, les baies de lumba, la Pythonisse, l’orantium, l’Amar Kabal… je pourrais continuer ainsi à l’infini mon énumération des éléments créés par Brandon Mull pour rendre son Monde visuel : une vraie réussite de mon point de vue. 

 

Et enfin, last but not least, ce qui a sauvé ma lecture du désastre fut sans aucun doute les personnages secondaires, auxquels j’ai fini par m’attacher. Ce sont des personnages intéressants pour la plupart et je me suis bien plus amusée en leur compagnie qu’avec deux héros : le Roi aveugle, Hermie le petit bossu, Jasher le vengeur solitaire, Corinne, la fille de la Pythonisse et puis surtout, surtout, mon petit chouchou, Ferrin le détachable pour qui je me suis prise d’affection, qui m’a beaucoup fait rire et qui ne m’a point déçue à la fin.

 

Au bout du compte, j’ai souvent vogué entre deux expressions du visage durant ma lecture : tantôt le sourcil froncé et dubitatif devant le côté enfantin ou trop tiré par les cheveux (Mister Hippo, je ne m’en remets pas http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Confus/spamafote.gif) de nombreux éléments ; tantôt le sourcil arqué et la bouche en O devant l’incroyable imagination de cet auteur.

 

Voilà, je ne regrette pas de m’être battue avec cette lecture car je la conseillerai aux jeunes amateurs de Fantasy que je rencontre tous les jours dans mon métier. Quant à moi, je ne sais pas si je lirai la suite, je n’en éprouve pas vraiment le besoin... A suivre ^^

 

Ma note : 2 b pn

 

Par ici, vous trouverez d'autres avis, pour la plupart (très) positifs sur ce roman : CLIC.


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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 15:47

 

 

http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Boulet/boulet-repere.gif

 

Pour les plus pressés, on va faire court : pour moi, « La Mémoire des Murs », c’est une jolie couverture, un très joli titre et… un mauvais roman !

 

http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/0/1/7/9782253127710.jpg


Pour les autres, voici tout d’abord un résumé de l’histoire : L'appartement correspondait exactement à ce que Pascaline, informaticienne quadragénaire, imaginait pour sa nouvelle vie de femme divorcée, sans enfants. Un deux-pièces calme et clair qui donne sur une rue animée. Mais à peine installée, Pascaline apprend par une voisine qu'un drame s'est déroulé dans ces lieux. Comment vivre dans des murs marqués par l'horreur ? Comment continuer à dormir là comme si de rien était ? Et pourquoi Pascaline ne cesse-t-elle d'y penser ? Lentement mais sûrement, par touches infimes, cette tragédie fera resurgir chez Pascaline une ancienne douleur... (Source : Evene)

 

 

Alors qu’est-ce qui m’a déplu dans ce roman ? (tellement de choses  que je vais devoir faire un tri pour ne pas être plus longue que le roman ne l’est, 160 pages)

 

  1. L’écriture sonne faux. C’est comme si les mots censés être prononcés par l’héroïne ne venaient pas vraiment d’elle. Pourtant l’histoire est contée en « je » mais il y a une totale inadéquation entre sa personnalité et sa langue. Très dérangeant. Conséquence : le sourcil froncé tout au long de la lecture.

  2. L’héroïne (il faut le dire vite hein !), Pascaline est une quadragénaire terne. Tout est fade en elle . Antipathique. Aucun attachement possible  Elle ne comprend pas ce qui la pousse à agir de cette façon. Mais je la rassure, nous non plus, et de toute façon, on n’en a juste rien à faire !

  3. Dans l’avant-propos, l’auteure nous confie qu’elle a écrit ce roman juste avant « Elle s’appelait Sarah » et que c’est ce qui lui a donné l’envie de créer l’histoire de Sarah et de son petit frère. En effet. C’est la même trame que pour Anna (une femme se « passionne » pour la vie d’une inconnue au destin tragique)… sauf qu’ici, il manque l’essentiel : les émotions.

  4. Absence totale de cohérence et de naturel. On passe sans cesse d’un événement à un autre. Tout est décousu. Quelques exemples. Liste loin d'être exhaustive.
  •  Coup de téléphone de Pascaline apeurée à son ex-mari qui lui répond « Tu dérailles, les murs n’ont pas de mémoire »… Oh le beau dialogue, tellement naturel et pas du tout forcé.
  •  Elle casse ses lunettes, elle va chez l’ophtalmo, il lui prescrit des lentilles, elle doit aller à la Sécu et oh, hasard heureux, c’est juste en face de la Prison et, justement, elle voulait y faire une visite.  Les gardiens dans un mirador la trouvent suspecte donc ils s’adressent à elle dans un haut-parleur, en pleine rue ? Huh ? On est où là ?
  •  Cerise sur le gâteau : on a tout un passage sur la rue du Vél d’Hiv. Presque le même que dans « Elle s'appelait Sarah » d’ailleurs. Mais qu’est-ce que ça vient faire là-dedans ? Du grand n’importe quoi.


Les 25 dernières pages sont meilleures (ou juste moins pires ?) mais plus vraiment en lien avec le thème du roman. Puis c’est de l’émotion « facile » car il est question d’un drame. Quant à la fin, elle est assez « originale » mais tellement sans lien avec le roman que de nouveau … WTF ?

 

J’ai aussi envie de rire (Jaune. Très jaune. Jaune amer) avec les critiques reproduites sur la quatrième de couverture :

- « Efficace, glaçant, un court roman noir et subtil » (Le Monde). Je vous jure, ça n’a RIEN d’efficace ni de glaçant (glaçant ???), ni de noir et surtout pas de subtil.

- « Un roman bref, coupant comme une lame, étouffant comme la main d’un meurtrier » (Vincent Engel). Huh ? Ce n’est pas possible, ils se sont trompés de roman en imprimant cela sur la couverture ?

 

Ma note : 1 b pn (en fait, c'est 1.5/5 parce que c'est un tout petit peu moins pire que "L'échappée belle" de Gavalda)

 

 

 

Comme quand j’ai un avis tranché, je préfère vous mettre des liens vers d’autres avis : pour Anlor, c’est un pur bijou (sic !) et pour Hivernale, ce n’est pas terrible. Quant à Stephie, elle parle d'un ennui mortel (Ouf ! Je ne suis donc pas la seule).

 

 

C'était mon deuxième Tatiana de Rosnay mais le précédent, je l'avais aimé  (j'aurais mis 4 b pn à "Elle s'appelait Sarah"). Je ne pense donc pas en rester là, surtout que j'ai dans ma PAL "Boomerang" dont je trouve le résumé très alléchant.

 


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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 16:22

Avant de vous parler de cette lecture, je dois vous expliquer pourquoi je l'ai acheté. D'une part, parce que j'avais lu avec énormément de plaisir et de bonheur  "Ensemble c'est tout" il y a 4-5 ans d'ici et vu le souvenir que j'en garde encore aujourd'hui, je lui aurais certainement donné 5 plumes http://www.type911.org/smileys/love.gif. La deuxième raison est bien futile, j'avais trouvé la couverture très jolie, une véritable invitation à la lecture, de mon point de vue.

 

 

Voici le résumé (Amazon) : Simon, Garance et Lola, trois frères et soeurs devenus grands (vieux ?), s'enfuient d'un mariage de famille qui s'annonce particulièrement éprouvant pour aller rejoindre Vincent, le petit dernier, devenu guide saisonnier d'un château pendu au fin fond de la campagne tourangelle. Oubliant pour quelques heures marmaille, conjoint, divorce, soucis et mondanités, ils vont s'offrir une dernière vraie belle journée d'enfance volée à leur vie d'adultes. Légère, tendre, drôle, L'Echappée belle, cinquième livre d'Anna Gavalda aux éditions Le Dilettante, est un hommage aux fratries heureuses, aux belles-soeurs pénibles, à Dario Moreno, aux petits vins de Loire et à la boulangerie Pidoune.

 

Un "roman"  qui se lit certes d'une traite mais qui est une cruelle déception...
 

Le scénario est plaisant en surface (sur la quatrième de couverture et pas plus loin...), mais creux quand on s'y plonge... j'ai eu l'impression de lire un story board, des notes jetées sur le papier en prévision d'un vrai roman...
Les personnages pourraient être attachants mais ils sont baclés...
L'écriture est... plate, voire inexistante. Il y a notamment quelques listes (je ne sais même plus de quoi ? de chansons ?) pour remplir un peu plus les pages... et c'est d'un ennui.... profond....
Il ne se passe rien. On attend. On attend. On attend. On attend. On attend. Et rien ne vient.

 

De plus, c'est très peu crédible. Et c'en est même carrément pénible. Puis ça n'a aucune saveur, aucune. De l'ennui à 10 euros les 164 pages ! Ce qui est d'ailleurs la plus grande qualité de ce livre : on en est vite débarassé tant il est minuscule.

Note pour l'éditeur : lisez-vous au moins les manuscrits avant de les publier ou seule la signature importe-t-elle pour vous faire plein de petits sous sous sur le dos des pauvres lecteurs naïfs?

 

 

Ma note : 1 b pn

 

Après, faites-vous votre propre opinion en le lisant , car j'ai lu je-ne-sais-plus-où (Amazon certainement) que quelqu'un trouvait que c'était le meilleur roman de Gavalda. Huh http://emoticon.gregland.net/emoticon/Gros_Smileys_2/Gros_Smileys_117.gif

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 22:38

http://img.over-blog.com/180x300/3/01/70/99/livres/img129.jpg

Dernière lecture en date.... qui sera très vite oubliée, pour tout dire http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Endormi/0024.gif

 

D'ailleurs, je ne vais pas consacrer trop de temps à ce billet, étant donné le temps que j'ai déjà perdu à lire ce roman !

 

Voici le résumé, tiré de la quatrième de couverture : Lors d'une tempête, Sarah, six ans, disparaît alors qu'elle fait de la luge avec son père dans leur petite ville près de Boston. L'enquête piétine jusqu'au jour où l'on retrouve son anorak... Qui l'a déposé? S'agit-il du suspect principal, un ancien prêtre désormais à l'article de la mort? Quel rôle joue le grand-père de Sarah, criminel notoire, qui réapparaît sans crier gare? Un polar psychologique haletant, où la vie banale d'un citoyen américain sombre dans l'horreur. " Un cri montait dans sa gorge. Sarah, où es-tu ?" " Il y a quelque chose de rare au cœur de ce thriller abominable : une réflexion subtile et émouvante sur l'amour parental et sa folie. Chris Mooney a écrit son plus beau roman, et ce n'est pas peu dire. " Dennis Lehane Par l'auteur de Déviances mortelles.

 

Mon avis : un roman facile. Et pas dans le sens positif du terme. En effet, quoi de plus facile que de tenter d'émouvoir le lecteur en présentant une histoire de disparition d'enfant ? Surtout si derrière, il n'y a rien... Il m'a fallu une semaine pour lire 400 pages, je me suis accrochée parce que, une fois de plus, vu les commentaires ultra-positifs sur Amazon (10 lecteurs sur 14 ont donné 5/5 étoiles!) et vu le commentaire dithyrambique de Dennis Lehane himself sur la couverture, je me disais que ça allait bien finir par décoller ! Alors oui, j'ai lu, lu, encore lu, en espérant comprendre pourquoi et comment Sarah avait disparu... mais ce fut lent et laborieux, sans beaucoup de plaisir.Et sans aucun décollage à l'horizon.

Quant à la fin ? Pitié !! http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Confus/confusion.gif, ai-je envie de dire ! Je déteste ces romans qui prétendent amener une fin surprenante juste parce qu'à aucun moment durant la lecture, ils n'ont laissé d'indice pouvant conduire vers cette piste... un peu facile(oui encore) comme chute d'amener un nouveau personnage, une nouvelle mini-intrigue, dont on ne pouvait se douter puisque jamais mentionnée auparavant...

 


Voilà une lecture que je vous déconseille vivement... ou que je vous conseille, afin de voir si je suis devenue une lectrice trop exigeante ? Ou si je suis passée à côté de quelque chose (mais j'en doute) ?

 

Ma note : 2 b pn

 


 


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Le petit grain de sel de Cajou

http://yelims1.free.fr/Animaux/Animaux23.gifPour chaque livre sur lequel j'écris un billet, j'attribue une note de plaisir (ou déplaisir) de lecture.


1_b_pn.jpg = J'ai détesté http://smileys.sur-la-toile.com/repository/M%E9chant/fache-censure.gif
 2_b_pn.jpg= Je n'aime pas http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Triste/tristounet.gif
 3 b pn = J'ai apprécié mais... http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Content/smile.png
4_b_pn.jpg = J'aime http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Amour/0060.gif
 5_b_pn.jpg= J'adore !  http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Respect/respect1.gif 

= Coup de coeur !

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