9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 11:39

 

 

 

 

Résumé : En 1974, Julie, 16 ans,  passe son été à Spirit-in-the-Wood, une colonie de vacances. Elle y rencontre un groupe de 5 adolescents qui se sont baptisés les «Intéressants» : Ethan, un surdoué des films d'animation ; Goodman et sa soeur Ash, jeunes New-Yorkais bien nés ; Jonah, le fils d'une célèbre chanteuse folk, icône de la contre-culture, et enfin Cathy qui rêve de devenir danseuse. Julie est fascinée par ces jeunes gens de son âge, cultivés, ironiques, talentueux et sûrs d’eux. Le roman suit leur vie pendant quarante ans. Ethan épousera Ash. Ensemble, ils connaîtront la réussite et les drames. Goodman devra faire face à la justice. Jonah se détournera de la musique. Et Julie ? Julie se cherchera pendant de longues années et racontera leur histoire à tous.

 

 

 

Le résumé était fait pour moi, la couverture était sublime et pourtant, cette rencontre avec Meg Wolitzer ne fut pas celle que j’espérais. C’est une belle histoire d’amitié, avec les désirs et les jalousies un peu honteuses des uns et des autres, avec leurs aspirations, avec leurs rêves qui se frottent à la réalité, avec leurs espoirs et leurs déceptions. Mais pour moi, le roman ne fut pas à la hauteur de son sujet.

 

Car « Les intéressants », c’est une lecture-fleuve, avec ses qualités et ses défauts : c’est large, long et profond, et on a ainsi l’occasion de rester 40 ans aux côtés des personnages et d’être agréablement immergé dans plusieurs périodes de l’histoire des USA. Par contre, c’est aussi un roman-fleuve dans lequel se déversent rivières, ruisseaux et les moindres petits rus : digressions, longueurs, et lenteurs sont malheureusement au rendez-vous.

 

On y parle beaucoup d’art, et c’est très intéressant, de succès et d’échecs, de talent, de carrière et de richesse. Par contre, un peu trop de thèmes « dramatiques » à mon goût : sida, drogue, autisme, cancer, viol, etc. etc. … ça fait quand même beaucoup pour un seul roman.

 

Au final, même si on suit les personnages sur près de 600 pages bien tassées, je regrette que seule Jules - la narratrice - nous devienne vraiment familière : les autres héros manquent d’épaisseur alors qu’on aurait également voulu les connaitre davantage (surtout Ethan!) (en 600 pages, on aurait pu, hein!). A mon goût, il leur a manqué un petit supplément d’âme, pour vraiment vivre ces aventures à leurs côtés et non en spectateur un peu trop distant. Même si je dois bien avouer que la fin a tout de même su m'émouvoir.

 

Et dans l’ensemble, même si j’ai parfois apprécié cette histoire sur fond d’ode à l’amitié, la vraie, celle qui dure (presque) toujours, j’ai trouvé que ça manquait de vie, de charisme et d’étincelles. J’ai attendu que l’alchimie ait lieu, attendu, attendu, mais elle n’est jamais venue

 

Pour toutes ces raisons, je n’ai pas réussi à apprivoiser ce roman et je me suis ennuyée durant une grande partie de cette lecture, en tournant les pages sans plaisir.

 

En bref, comme vous l’aurez compris, c’est mi-figue mi-raisin pour moi.

 

 

Ma note :

 

 

D'autres avis : un coup de cœur pour Isabelle ICI, Clara a dévoré ce roman rempli de personnages attachants ICI, Papillon l’a trouvé pessimiste et ennuyeux ICI, et Cunéipage a passé un bon moment ICI.

 

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 18:32

 

 

 

 

Résumé : Au cours d’une mission spatiale habitée sur Mars, et à la suite d’un violent orage, l’astronaute Mark Watney est laissé pour mort et abandonné sur place par son équipage. Mais Watney a survécu et se retrouve seul sur cette planète hostile. Avec de maigres provisions, il ne doit compter que sur son ingéniosité, son bon sens et son intelligence pour survivre et trouver un moyen d’alerter la Terre qu’il est encore vivant...

 

 

C'est aujourd'hui que sort en Belgique ce film que j'attendais impatiemment, après avoir lu et adoré cet été la lecture du roman dont il est tiré (mon avis par ICI) (pour la France, il vous faudra encore patienter un peu : sortie le 21 octobre).

 

Et tant qu'à aller au cinéma, j'ai choisi la 3D, et j'ai bien fait. Magnifique. J'en ai pris plein les mirettes pendant 2h20 et je me suis régalée des paysages martiens, des plans de la fusée et autres moyens de locomotion de l'espace. Les images sont sublimes ! Du côté des acteurs, rien à redire, Matt Damon incarne très bien Mark Watney et il assure un max puisqu'il est quand même seul à l'écran une grande partie du film.

 

 

Je veux aussi rassurer les fans du roman sur un point important : l'humour de Mark. Il est également présent dans le film et nous offre quelques éclats de rire. Sans oublier ses gros mots, son sens de la répartie ou ses sarcasmes (par contre ils ont caché le "Matez les nichons (.Y.)" haha). Pareil pour le côté musique disco, tout est bien là, agrémenté par la bande-son du film (et les déhanchements de Mark) où l'on a droit à du Donna Summer, du Gloria Gaynor ou du ABBA, tout en regardant des paysages martiens : décalé à souhait (tout aussi priceless que la scène mêlant Sean Bean/Boromir, et clin d'oeil au Seigneur des anneaux et à Elrond).

 

 

Là où le bât blesse un peu, c'est au niveau du rythme : c'est lent. Et parfois long. Et si personnellement, j'étais ravie de pouvoir enfin découvrir Mark à l'écran, je me suis demandée ce qu'en penseraient ceux qui n'ont pas lu le roman... parce que même en étant déjà acquise à la cause, je me suis quand même parfois un peu ennuyée durant certains passages. Mais c'était quand même un bon moment de cinéma : le rythme un peu faiblard est compensé par les très belles images, l'humour et même l'émotion de certaines scènes.

 

 

En bref, ça devrait beaucoup plaire aux amateurs de Science-Fiction vraisemblable, mais peut-être pas tout à fait à ceux qui attendent de l'action pure et dure.

 

 

D'autres avis : Francesca, qui n'a pas lu le roman et qui a beaucoup aimé le film ICI.

 

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 12:01

 

 

 

 

Résumé : Justin et Libby Denbe semblaient sortir des pages des magazines glamour : un mariage modèle, une belle situation, une ravissante fille de quinze ans, une demeure somptueuse dans la banlieue chic de Boston… une vie de rêve. Jusqu’au jour où ils disparaissent tous les trois. Pas d’effraction, pas de témoin, pas de motifs, pas de demande de rançon. Juste quelques traces de pas et des débris de cartouches de Taser sur le sol de leur maison. Et une famille parfaite soudainement envolée. Pour la détective privée Tessa Leoni, l’enlèvement ne fait aucun doute. Mais que pouvait bien cacher une existence en apparence aussi lisse ?

 

 

 

Comme l'annonce la quatrième de couverture, nº1 sur la liste des best-sellers du new York Times, le nouveau thriller de Lisa Gardner nous plonge dans l’intimité d’une famille parfaite, au-dessus de tout soupçon. Et que dire sinon que Madame Gardner maîtrise son art, celui de ferrer son lecteur ?

 

Je n'avais lu qu'un seul chapitre, à peine 10 petites pages, et déjà, j'étais prise au jeu : j'étais immergée au sein de la famille Denbe, et plus les pages se tournaient, plus j'avais envie de savoir qui tirait les ficelles de cette prise d'otages, en échaffaudant mes hypothèses à l'unisson de celles des différents enquêteurs.

 

Comme souvent, dans ces thrillers de facture classique, les chapitres font alterner les voix des victimes (Justin, Libby et leur fille) et celles des enquêteurs qui essayent de recouper les maigres informations dont ils disposent pour savoir ce qu'il a bien pu advenir de cette riche famille, disparue sans laisser de traces. Et bien sûr, cela a pour effet de nous faire tourner les pages de plus en plus vite.

 

Bien sûr, on n'échappe pas à quelques stéréotypes du genre, autant du côté des otages (le mari infidèle, la femme délaissée et accro à ses pilules ou encore la jeune fille en rébellion) que du côté des enquêteurs (ah ces blessures du passé qui les poursuivent toujours) ou même de celui des malfrats (les gentils/méchants-méchants/gentils). C'est donc parfois un peu attendu, parfois un peu mélo, parfois un peu too much, mais ça fonctionne jusque la dernière page.

 

 

En bref, c'est aussi classique qu'efficace et ça vous offre 500 pages d'un très bon moment de lecture !

 

 

Ma note :

 

 

D'autres avis : "un très bon polar et du bon suspense" sur Amazon ICI.

 

 

 

10ème lecture de la rentrée littéraire 2015

 

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 09:27

 

 

 

 

Hello 

 

Aujourd'hui, pas de blabla, car je suis vilainement enrhumée

Voici les derniers romans qui sont arrivés chez moi !

 

 

 

 

Je vous souhaite un beau dimanche

 

Cajou

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 14:22

 

 

 

 

Résumé : Ils sont 2 à la surveiller, à l'interroger pour lui faire dire ce qu'elle n'a pas vu. Ils dressent de son fils un portrait dans lequel elle ne le reconnaît pas et veulent bâtir autour de sa crucifixion une légende qu'elle refuse. Seule, à l'écart du monde, dans un lieu protégé, elle tente de s'opposer au mythe que les anciens compagnons de son fils sont en train de forger. Lentement, elle extirpe de sa mémoire le souvenir de cet enfant qu'elle a vu changer. En cette époque agitée, prompte aux enthousiasmes comme aux sévères rejets, son fils s'est entouré d'une cour de jeunes fauteurs de trouble infligeant leur morgue et leurs mauvaises manières partout ou ils passent. Peu à peu, ils manipulent le plus charismatique d'entre eux, érigent autour de lui la fable d'un être exceptionnel, capable de rappeler Lazare du monde des morts et de changer l'eau en vin. Et quand, politiquement, le moment est venu d'imposer leur pouvoir, ils abattent leur dernière carte : ils envoient leur jeune chef à la crucifixion et le proclament fils de Dieu. Puis ils traquent ceux qui pourraient s'opposer à leur version de la vérité. Notamment Marie, sa mère. Mais elle, elle a fui devant cette image détestable de son fils, elle n'a pas assisté à son supplice, ne l'a pas recueilli à sa descente de croix. À aucun moment elle n'a souscrit à cette vérité qui n'en est pas une.

 

 

 

Quelle originalité (et quelle audace !) de faire de la mère de Jésus, l'héroïne d'un roman, et de lui donner (enfin) la parole.

 

Dès les premières pages, on découvre Marie, à la fin de sa vie. Elle se confie à nous dans une sorte de long monologue où elle nous raconte son malaise face aux discours des apôtres qui veulent lui faire dire LEUR vérité sur Jésus, afin de la coucher dans leurs écrits,... mais c'est une vérité qu'elle ne partage pas.

 

Car, et c'est là toute la richesse du roman, à travers les questions insistantes de ces deux apôtres, Marie va nous conter des événements que nous connaissons tous (le paralytique qui remarche, la résurrection de Lazarre, le vin changé en eau aux Noces de Cana, ou encore le chemin de Croix et la Crucifixion) mais selon ses propres souvenirs à elle. Ce qui leur donne un éclairage neuf et différent, plus terre-à-terre et moins métaphorique.

 

Ce fut également très intéressant de voir la distance que garde Marie face aux discours grandiloquents de son fils, face à un Jésus un peu orgueilleux, pompeux et solennel dans lequel elle ne reconnait plus vraiment celui qu'elle a mis au monde.

 

J'ai trouvé ce portrait de Marie vraiment touchant et je n'ai pas pu rester insensible en la voyant ainsi assister, impuissante et révoltée, à la mythification de la vie (et de la mort) de son fils ; et de partager avec nous ses regrets, sa culpabilité et ses remords, en toute honnêteté.

 

 

En bref, un roman audacieux, différent et touchant.

 

 

Ma note : 4 b pn

 

 

 

 

9ème lecture de la rentrée littéraire 2015

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 17:59

 

 

 

 

 

Résumé : Etats-unis. Kentucky. Sanatorium de Waverly Hills. Ils sont huit. Six hommes, deux femmes, condamnés à la peine capitale et sélectionnés pour participer au reality show le plus brûlant qui ait jamais existé : « CRIMINAL LOFT » ! Chaque semaine, les votes du public élimineront un candidat afin qu’il reprenne sa place dans le couloir de la mort. Un seul d’entre eux recouvrera la liberté… Mais lorsque huit dangereux criminels se retrouvent prisonniers du lieu dit « le plus hanté des Etats-Unis », l’aventure tourne au cauchemar... Quelles terribles épreuves leur réservent les créateurs du loft ? Jusqu’où iront-ils pour prouver qu’ils méritent de vivre ? A vous de juger…

 

 

 

En ouvrant ce roman, je pensais vivre des heures intenses de tension et de suspense (comme dans « Bird Box » ICI ou « Am stram gram » ICI), je croyais que mon billet parlerait de page-turner, d’être tenue en haleine, de suspense ou de pépite, j'étais certaine d'adorer car le pitch était génial ... et bien en fait, pas du tout. Ce fut plutôt ceci :

 

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Bref, une vraie déception.

 

Tout d’abord, j’ai trouvé que l’écriture (très soignée pourtant) était trop scolaire et qu'elle n’arrivait pas à s’effacer pour faire place à l’intrigue. D'autre part, il y a beaucoooouuuuup de répétions : les personnages sont dotés de surnoms, qui sont répétés jusqu’à plus soif, pour que le lecteur – pas très malin hein – puisse retenir qui est qui. Puis oui, on finit par bien comprendre que John, le héros, a un énorme pouvoir d’imagination qui lui permet de s’évader de son quotidien, puisque c’est répété 759 fois (oui, j’exagère). Idem avec les psychotropes, idem avec la boucle de ceinture à tête de serpent, idem avec Ken & Barbie : oui oui oui on a bien compris après la 138ème fois (oui, j’exagère encore).

 

Pour moi, c’est un roman qui a certainement été trop retravaillé et qui a perdu en naturel et en fluidité : trop d’éléments qui peinent à se mêler les uns aux autres (le jeu de téléréalité, les serial killers, le sanatorium hanté, le passé des psychopathes, les hallucinations, les crimes, etc.), et également trop de petites descriptions un peu lyriques et inutiles du ciel, des prés, des alentours, des odeurs, des murs, etc.

 

Certes, les thèmes sont intéressants : la télé-réalité à la sauce serial-killer (avec quotidiennes, épreuves et La Voix), la fascination malsaine et morbide du public, l'histoire du sanatorium de Waverly Hills ou encore la réflexion sur l’indécence, la vulgarité, la vacuité et la surenchère de notre époque. Tout est là, mais l'ensemble ne fonctionne pas. Je  suis restée en dehors de cette histoire qui ne m’a jamais entrainée avec elle, ni passionnée, ni fait ressentir le moindre frisson ou suspense. J’ai regardé tout cela d’un œil distant et jamais je n’ai trouvé le « show brûlant » promis : tout juste une lecture bien tiède.

 

Trop d'invraisemblances et d’incohérences à mon goût également : des dialogues qui sonnent faux, les nombreuses zones sans caméras, la petite fille d’un condamné qui participe au prime, les pièces à conviction aux enchères, ou encore la confession ridicule de James…  je n’ai cessé de lever les yeux au ciel. Quant  aux révélations de la fin sur l’Ombre, les matons, les tenants et aboutissants : aucune ne m’a surprise car les indices étaient trop lourdement amenés, et elles m’ont juste fait lever les yeux au ciel une fois de plus (oui, j’ai risqué la double entorse oculaire durant cette lecture).

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En bref, je ne suis pas du tout convaincue par « Criminal Loft ». Néanmoins, peut-être le serez-vous puisque TOUS les avis croisés jusque là sont aussi dithyrambiques qu'unanimes.

 

Ma note :

 

 

D'autres avis : énorme coup de coeur pour fandepolar ICI, coup de coeur pour Gérard Collard ICI, coup de coeur pour Dubruitdanslesoreilles ICI, coup de coeur pour Loley ICI, captivant et excellent pour Cécibon ICI, et une préface de Laurent Scalese, qui ne tarit pas d'éloges.

 

 

Peut-être que le problème vient de moi et non du roman, vu comme je me sens bien seule au milieu de tous ces coups de coeur. Ou pas.

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8ème lecture de la rentrée littéraire 2015

 

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27 septembre 2015 7 27 /09 /septembre /2015 11:09

 

 

 

 

 

 

 

Décidément, le mois de septembre 2015 est un peu celui de l'hécatombe de ma Pile Ahurissante de Livres

 

 

 

 

   

 

- Vite, trop vite, chez La Belle Colère : un mélange de journal intime, de dessins et de BD. C'est ma lecture en cours et, jusque là, je trouve que ça dépote !

 

- Criminal Loft, d'Armelle Carbonel : avec tous ces billets enflaaaammés (ainsi que le coup de coeur de Gérard Collard ICI), il me le fallait. C'est ma seconde lecture en cours. J'en suis presque à la moitié. Et jusque là, je trouve que ça NE dépote PAS du tout. Et là, je pèse mes mots. Billet à venir demain si tout va bien (si j'arrive à en venir à bout, quoi) (on ne sait jamais, ça peut encore devenir génial) (ou pas).

 

 

 

    

 

- Revival, le nouveau Stephen King : que dire sinon que j'ai hâte de m'y plonger.

 

- Famille Parfaite, ce sera ma première rencontre avec Lisa Gardner (que Mya Rosa m'a souvent donné envie de lire !) et je me réjouis car le résumé est juste alléchant.

 

 

 

      

 

- Les 3 romans du mois, pour le Prix des Lectrices de ELLE 2016 : un thriller que j'avais déjà lu et adoré à sa sortie, Am Stram Gram (mon billet ICI), un document Naître et Survivre, sur les bébés du camp de Monthausen, et le roman Les Intéressants de Meg Wolitzer.

 

 

 

      

 

- Les loups à leur porte : c'est la faute à Léa Touch Book (ICI) et à la Fée Lit (ICI), qui m'ont trop donné envie avec leurs coups de coeur

 

- Les noces clandestines, de Claire-Lise Marguier (dont j'avais adoré "Le Faire ou Mourir", ICI). Un achat impulsif, après avoir lu un avis très touchant sur un groupe Facebook.

 

 

 

       

 

- La pâtisserie Bliss, les 3 derniers romans que j'ai offerts à ma Minicajou fille. Elle est plongée dans le premier tome et.... elle ADORE, elle m'en parle tous les matins !

 

 

 

Voilà voilà pour cette semaine... et je ne vais pas vous dire que je vais être plus raisonnable la semaine prochaine puisque j'ai passé hier une commande de 8 romans (dont 4 pour les Minicajou's #pourlabonneconscience  ).

 

 

Je vous souhaite un beau dimanche, et je vous dis à demain,

 

Cajou

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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 14:48

 

 

 

 

 

Résumé :  L'un boit, l'autre sniffe, le troisième fornique à corps perdu. Les autres ne sont pas en reste. Tous sont addicts (alcoolisme, sport, jeux d'argent, sexe, cocaïne, etc.) et se trouvent embarqués dans une thérapie de groupe d'un nouveau genre. Ils y trouveront ce qui n'était pas prévu : la polyaddiction. Ça secoue. Mais pas seulement : car ces ennemis de la vie ordinaire vont aussi découvrir dans le groupe l'entraide, l'amitié, et l'amour...

 

 

 

"Les ennemis de la vie ordinaire" est ma première rencontre (et certainement pas la dernière) avec Héléna Marienské, qui nous offre une vraie bouffée d'air frais et d'humour dans cette rentrée littéraire  (qui se prend parfois un peu trop au sérieux et aime tant se mirer dans son nombril).

 

En effet, j'ai pris énormément de plaisir à lire cette comédie débordante de vie, et je me suis prise d'affection pour tous ces addicts.

 

 

Parce que ce sont eux qui font tout le sel de ce roman, ces 7 épaves qui sont plongées jusqu'au cou dans leur addiction : il y a Mylène, la shoppeuse compulsive  (à côté d'elle, Becky Bloomwood est vraiment une petite joueuse) ; Jean-Charles, sosie du Pape et curé cocaïnomane qui s'en fout plein les narines avant ses sermons endiablés  ; Élisabeth (ma chouchou) qui se noye dans l'alcool pour oublier combien son mari est un ignoble infect connard ; Gunter, qui flambe sur les tapis verts ; Pablo, drogué du sport  ; Mariette, 17 ans et accro à un peu toutes les substances ; et enfin Damien, le sex-addict pédant et cynique, qui adore les habits d'époque et qui gicle, baise, jute, astique, branle, fourre et s'auto-fellationne matin, midi et soir 

 

C'est là qu'entre en jeu leur psy -aussi sûre d'elle qu'inefficace- qui va les faire travailler lors de réunions de groupe.  Elle est convaincue que ça peut les aider à vaincre leurs addictions et leur impuissance. Elle espère des résultats époustouflants... Elle va être servie... Effets indésirables et dommages collatéraux au rendez-vous



Plus on avance, plus les personnages s'enfoncent dans leur folie, leur démesure, et nous entraînent dans leurs délires perchés et dans des scènes baroques. Et si c'est souvent très drôle, c'est aussi parfois émouvant et doux-amer, parce qu'après leurs trips euphoriques, on revient toujours à la honte et à la déprime.

 

 

J'ai trouvé le tout très bien écrit, et très dynamique, et même si la dernière partie est moins crédible, voire complètement improbable, Héléna Marienské a réussi à garder mon intérêt tout du long.

 

 

En bref, une comédie réussie, que je ne peux que vous conseiller.

 

 

Ma note : 4 b pn
 



D'autres avis : passionnant pour Pimousse ICI, Christophe est très déçu ICI, intelligent et très habile pour Fuji ICI, et enfin, Liligalipette est mitigée par ICI.

 

 

Et enfin, une interview d'Héléna Marienské.

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7ème lecture de la rentrée littéraire 2015

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 15:01

 

 

 

 

 

En regardant les futures parutions à venir sur les sites de plusieurs éditeurs, j'ai été étonnée de voir tout ce qui se profilait à l'horizon en matière de thrillers et de romans noirs, notamment avec plusieurs pointures du genre.

Ça va saigner
  et frissonner dans les chaumières !

 

 

Alors voici un petit aperçu de toutes ces tentations rien pour vous 

 

 

 

Chez Albin Michel, 4 romans noirs avec quelques maîtres du genre.

 

    

 

        

 

 

Lontano - Jean-Christophe Grangé (sortie : 10 septembre 2015) : Le père est le premier flic de France. Le fils aîné bosse à la Crime. Le cadet règne sur les marchés financiers. La petite soeur tapine dans les palaces. Chez les Morvan, la haine fait office de ciment familial. Pourtant, comme "l'Homme-Clou", le tueur mythique des années 70, ressurgit des limbes africaines, le clan doit se tenir les coudes. Sur fond d'intrigues financières, de trafics miniers, de magie yombé et de barbouzeries sinistres, les Morvan vont affronter un assassin hors norme, qui défie les lois du temps et de l'espace. Ils vont surtout faire face à bien pire : leurs propres démons...

 

La Piste Noire - Asa Larsson (sortie : 3 septembre 2015) : Fausse jumelle de Stieg Larsson, ses enqêtes suédoises vous feront tout autant frissonner ! Au nord de la Suède, au bord d'un lac gelé, un pêcheur découvre par une nuit de tempête le cadavre torturé d'une jeune femme dans une cabane abandonnée.  La belle Inna Watrang était la porte-parole de Mauris Kallis, un célèbre industriel à la tête d'une multinationale minière dont l'ascension  et la réussite spectaculaires fascinent le pays. Pour démêler les fils de cette société tentaculaire et pour élucider les relations troubles qui semblent unir Kallis à son employée, les inspecteurs Anna-Maria Mella et Sven-Erik Stalnacke font appel à l'ex-avocate Rebecka Martinsson, de retour dans sa région natale où elle vient de décrocher un poste au bureau du procureur. Derrière le meurtre d'Inna se profile un univers de mensonges, de haines et de faux-semblants où le Mal se tient toujours à l'affut.

 

Famille Parfaite - Lisa Gardner (sortie : 1er octobre 2015) : Justin et Libby Denbe semblaient sortir tout droit des pages des magazines glamour : mariage modèle, ravissante fille de quinze ans, demeure somptueuse dans la banlieue chic de Boston... Jusqu'au jour où ils disparaissent tous les trois sans laisser de traces. Pas d'effraction, pas de témoin, pas de demande de rançon ni de motifs. Juste une famille parfaite soudainement envolée. Pourtant, pour la détective Tessa Leoni, l'enlèvement ne fait aucun doute. Que pouvait bien cacher une existence en apparence aussi lisse ?

 

Revival - Stephen King (sortie : 1er octobre 2015) : Il a suffit de quelques jours au charismatique Révérand Charles Jacobs, le nouveau pasteur méthodiste, pour ensorceler les habitants de Harlow dans le Maine. Et plus que tout autre, le petit Jamie. Car l'homme et l'enfant ont une passion commune : l'électricité. Trente ans plus tard, Jamie, guitariste de rock rongé par l'acool et la drogue, est devenu une épave. Jusqu'à ce qu'il croise à nouveau le chemin de Jacobs et découvre que le mot "Revival" a plus d'un sens et qu'il y a bien des façons de renaître ! 

 

 

 

Aux Presses de la Cité, le nouveau Sire Cédric, avec sa couverture bien gore.

 

 

Avec tes yeux - Sire Cédric (sortie : 8 octobre 2015) : Depuis quelque temps, Thomas fait des rêves atroces. D'épouvantables rêves qui le réveillent en sursaut et morcellent son sommeil qu'il a déjà fragile. Si ce n'était que ça ! Après une séance d'hypnose destinée à régler ses problèmes d'insomnie, il est en proie à des visions. Il se voit, à travers les yeux d'un autre, torturant une jeune femme... Persuadé qu'un meurtre est effectivement en train de se produire, il part à la recherche de la victime. Le cauchemar de Thomas ne fait que commencer...

 

 

 

Chez Super 8, un roman au résumé irrésistible qui sent le page-turner, et un autre dont je vous mets juste la couverture (hors de question que je cherche le résumé de ce roman à l'horrible titre   )

 

    

 

 

Sujet 375 - Nikki Owen (sortie : 15 octobre 2015) : Trauma, amnésie, menace latente… le roman de Nikki Owen entraîne le lecteur dans un véritable cauchemar éveillé. Entrez dans ce thriller psychologique à l’intrigue diabolique, où la tension monte au fil des pages jusqu’à devenir insupportable... Maria Cruz-Banderras est en prison. Si elle est convaincue d’être innocente des faits qui lui sont reprochés, toutes les évidences sont contre elle. Son alibi ne tient pas la route et les tests ADN confirment qu’elle était bien sur les lieux du crime au moment du meurtre. Atteinte du syndrome d’Asperger, Maria se souvient de tout… sauf de ce qui la concerne intimement. Auprès des thérapeutes, elle va puiser dans ses facultés uniques pour tenter de se remémorer son passé récent. Des endroits étranges. Des gens plus étranges encore… Le puzzle épars qu’elle essaie de reconstituer ne semble pas faire sens. Sauf à croire à des années de mensonges et de faux-semblants. Ce qui est, bien sûr, totalement impossible. À moins que…

 

Ce livre est plein d'araignées - David Wong (sortie : 24 septembre 2015)

 

 

 

Chez Fleuve Éditions, un Colize et un Sénécal : miam miam !!

 

     

 

 

Concerto pour 4 mainsPaul Colize (sortie : 8 octobre 2015) : Un convoi transportant plusieurs millions en diamants est attaqué près de Bruxelles. Un plan efficace, un travail de pro. Pas d'indices. D’un côté, Jean Villemont, avocat pénaliste amoureux des sommets, et sa consoeur Leïla Naciri. De l’autre, Franck Jammet, braqueur virtuose, et son amie Julie Narmon, discrète et efficace. Entre eux, un homme et une affaire. Où se trouvait Franck Jammet la nuit du 18 au 19 février 2013 ? Pourquoi Jean Villemont ne se contente-t-il pas de la version officielle ? Qui a réalisé le casse du siècle ?

 

Le vide - Patrick Sénécal (sortie : 12 novembre 2015) : Drummondville, Québec. Diane Nadeau tue son ex, sa nouvelle femme et leurs jumeaux au fusil de chasse. Elle essaie de se donner la mort ensuite, mais un policier l’arrête. Interrogée, elle refuse de parler et réclame qu’on la laisse se suicider. Frédéric Ferland est psy. Blasé, rongé par l’ennui, il recherche l’excitation par tous les moyens mis à sa disposition, légaux puis beaucoup moins... Mais invariablement, la lassitude le rattrape. Max Lavoie était PDG d’une très grande entreprise, héritée de son père. Milliardaire humaniste, il se destinait à l’enseignement, mais a dû prendre la succession contre son gré et s’est efforcé de « moraliser » son entreprise sans grand succès. Suite à une visite d’usine en Gaspésie, deux ans plus tôt, il est revenu accompagné d’un garçon mutique de 11 ans qui désormais le suit partout. Depuis, il a vendu presque toute ses actions, a quitté le comité d’entreprise et s’est jeté corps et âme dans une émission racoleuse et dégradante au succès fulgurant : « Vivre au max ». Le show de télé-réalité débute sa saison 2 malgré les débats, scandales et plaintes. Max Lavoie, qui la finance, la produit et la présente propose aux participants de réaliser leur rêve ultime : expériences sexuelles hors-normes, défi physique insensé, revanche personnelle ou, beaucoup plus rarement, geste philanthropique. Tous sont liés, consciemment ou inconsciemment, par le même lien tragique et implacable : le vide qui peu à peu s’ouvre sous leurs pieds…

 

 

 

Chez Robert Laffont, la future nouvelle collection "La bête noire" : un auteur italien et la très attendue Ingrid Desjours.

 

   

 

 

Les Fauves - Ingrid Desjours (sortie : 8 octobre 2015) : À la tête d’une ONG luttant contre le recrutement de jeunes par l’État Islamique, l’ambitieuse Haiko est devenue la cible d’une terrible fatwa.Lorsqu’elle engage Lars comme garde du corps, l’ancien militaire a un mauvais pressentiment. Sa cliente lui a-t-elle dit toute la vérité sur ses activités ? Et pourra-t-il vraiment la protéger contre des tueurs fanatiques, quand lui-même porte les séquelles d’une détention qui l’a traumatisé ?Dans cet univers où règnent paranoïa et faux-semblants, Haiko et Lars se fascinent et se défient tels deux fauves prêts à se sauter à la gorge, sans jamais baisser leur garde.

 

Tu tueras le père - Sandrone Dazieri (sortie : 8 octobre 2015) : Non loin de Rome, un homme affolé tente d’arrêter les voitures. Son fils de huit ans a disparu et le corps de sa femme gît, décapité, au fond d’une clairière. Le commissaire Colomba Caselli ne croit pas à l’hypothèse du drame familial et fait appel à un expert en disparition de personnes : Dante Torre. Kidnappé enfant, il a grandi enfermé dans un silo à grains avant de parvenir à s’échapper. Pendant des années, son seul contact avec l’extérieur a été son mystérieux geôlier qu’il appelle « le Père ». Colomba va le confronter à son pire cauchemar : dans cette affaire, Dante reconnaît la signature de ce Père jamais identifié, jamais arrêté…

 

 

 

Et enfin, 2 romans que je vous ai déjà présentés, chez Sonatine : celui de SJ Watson après son célèbre "Avant d'aller dormir", ainsi que le deuxième essai de l'auteur du génial "L'invisible".

 

     

 

 

Une autre vie - S.J. Watson (sortie : 1er octobre 2015) : Femme au foyer, Julia mène une vie bien rangée à Londres avec son mari et son fils. Lorsqu’elle apprend la mort de sa jeune sœur, Kate, victime d’une agression à Paris, près du canal de l’Ourcq, elle est sous le choc. Les deux sœurs, dont les relations n’ont jamais été faciles, s’étaient perdues de vue. Ne parvenant pas à faire son deuil, Julia décide d’aller à Paris afin d’en savoir plus sur la vie que menait Kate. Là, elle apprend que cette dernière fréquentait assidûment les sites de rencontre en ligne. Le doute s’insinue alors dans son esprit : et si la mort de sa sœur n’était pas due à une simple agression mais à une mauvaise rencontre ? Ne pouvant se débarrasser de cette idée obsédante, Julia décide de se faire passer pour Kate sur le site Internet d’escorts que celle-ci utilisait. Mais, à l’âge des bilans, des remises en question, des ambitions laissées derrière elle, Julia ne réalise pas qu’elle est en train de jouer un jeu dangereux à double titre. Si elle a en effet raison sur les circonstances de la mort de sa sœur, elle prend tous les risques. Et en goûtant à une autre vie, plus excitante, que va-t-il rester de la sienne ?

 

Les innocents - Robert Pobi (sortie : 17 septembre 2015) : D’un tempérament impétueux, souvent borderline, Alexandra Hemingway, inspectrice à la section des homicides violents à New York, a l’habitude des enquêtes difficiles. Totalement impliquée dans son métier, elle n’hésite pas à prendre tous les risques. Son visage, refait, marqué par de multiples cicatrices, est là pour le prouver. Le jour où l’on retrouve dans l’East river le corps d’un enfant dont les pieds ont été sectionnés, l’affaire s’annonce particulièrement délicate. D’autant plus que la presse n’hésite pas à consacrer ses gros titres à ce genre de meurtre et à venir perturber les investigations. Lorsqu’un autre enfant est enlevé, la panique gagne Manhattan. Panique d’autant plus justifiée que le prédateur à l’œuvre est l’une des figures du mal les pires qui soient. Habituée aux noirceurs les plus effroyables de l’âme humaine, Alexandra pensait avoir tout vu. Elle n’avait pas connu le pire.

 

 

 

Sans oublier quelques romans qui sortent en poche en octobre et novembre.

 

       

       

 

 

 

 

Bref, vous voyez que vous allez être gâtés si vous aimez vous faire peur ou être pendus aux pages d'un livre sans pouvoir le poser

 

 

Pour moi, c'est simple, ils me font TOUS envie, sauf le Grangé : nous sommes définitivement fâchés l'un avec l'autre depuis le gros flop "Kaïken".

 

 

Et vous, envie desquels ?

 

 

 

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 16:01

 

 

 

 

 

Résumé : L'immense succès de Rien ne s'oppose à la nuit a laissé quelques traces dans la vie de Delphine de Vigan, du moins sur celle qui raconte cette histoire. Elle n'a plus pu écrire une ligne après ce récit autobiographique très dur qui a rencontré un écho inattendu. C'est là que survient L., une jeune femme charimastique avec qui l'auteur sympathise. La nouvelle amie se révèle bientôt possessive, vampirique, envahissante, et une relation malsaine s'installe. Delphine reçoit des lettres anonymes haineuses et se trouve peu à peu en totale incapacité d'écrire...

 

 

 

Bon bon bon, voici un billet qui va être difficile à écrire pour réussir à nuancer mon avis comme je le souhaiterais.

 

Ce roman est présenté comme un mélange d'autobiographie et de fiction, de roman psychologique et de thriller. Et en effet, pour l'autofiction, on est servi. Delphine de Vigan parle d'elle, d'elle, d'elle, ou encore d'elle. De ses amis du monde littéraire. Et parfois de son François Busnel de mari.

 

Si j'ai trouvé la première partie ultra PASSIONNANTE et pleine de promesses (les coulisses du monde de l'écriture), j'ai presque fait une overdose de nombrilisme viganesque dans le second chapitre (je, je, moi je). Avec comme l'impression que l'auteur tournait en rond, ne faisait que répéter, répéter et répéter jusqu'à plus soif ce qui était déjà pourtant bien clair depuis les débuts. Et Delphine de Vigan a bien failli me perdre en cours de route tant j'étais déçue...

 

Puis il y a la troisième et dernière partie. J'ai d'abord eu peur de l'hommage un peu trop appuyé au "Misery" de King, mais ensuite, Delphine de Vigan réussit avec talent à (enfiiiin) réunir la réflexion littéraire et l'intrigue de son roman pour ne plus former qu'un tout uni. J'ai tout particulièrement apprécié ce remake littéraire de la scène culte d'Usual Suspects. Et puis il y a la toute fin... les 50 dernières pages. Et je pense que c'est la première fois de ma carrière de lectrice qu'un dénouement me contente autant, surtout quand j'ai trouvé le reste du roman en dents de scie. Je ne pensais pas que Delphine de Vigan réussirait à retomber sur ses pattes et pourtant, si, et ce jusqu'au dernier mot de la fin*.

 

Donc pour moi, un rythme très (trop) inégal et décousu, où les deux propos sont intéressants : d'une part, celui sur le métier d'écrivain, sur la déferlante du succès aussi inattendu que brutal de "Rien ne s'oppose à la nuit" et ses conséquences dans la vie de l'auteur, sur la peur de la page blanche ou encore sur l'intérêt pour un romancier -à l'heure de l'omniprésence de la téléréalité- d'écrire de la fiction ou de l'autobiographie. Puis d'autre part, l'histoire de Delphine de Vigan vampirisée par L., une fan intrusive, aussi fascinante qu'effrayante. Deux propos intéressants donc, mais qui ne se mêlent jamais vraiment "pour du vrai", restant finalement chacun de leur côté. J'aurais préféré que l'intrigue aux airs de "JF partagerait appartement" soit mieux liée à la réflexion de l'auteur, et que donc, on ait droit à davantage de tension et d'intensité (qui manquent un peu au roman).

 

En bref, en tant que mise en abyme un peu "conceptuelle", j'ai trouvé ce roman très réussi, voire même tout à fait brillant, ... même si tout ne m'a pas convaincue. Et j'ai beaucoup aimé le fait que le lecteur reste sans réponses à toutes les questions (vérité ? fiction ? réel ? imagination ? autobiographie ?) qu'il s'était posées dès le début.

 

 

Ma note : 4 b pn

 

 

D'autres avis : Leiloona est "fabuleusement conquise" ICI, une "pépite" pour Échappées littéraires ICI, "poignant et perturbant" pour MicMélo ICI, "incontournable" pour Léa Touch Book ICI, "un roman coup de poing" pour Un Jour Un Livre ICI, et une "déception" pour Julia ICI.

 

Et par ICI, une interview de l'auteur qui parle de son roman, de sa part autobiographique ou non, de son compagnon François Busnel, etc.

 

 

6ème lecture de la rentrée littéraire 2015

1er % atteint !

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 12:14

 

 

 

 

 

Comme lors de chaque rentrée littéraire depuis plusieurs années, Priceminister vous offre la possibilité de recevoir gratuitement un des titres de cette rentrée littéraire, simplement en l'échange de votre avis.

 

Cette année, les parrain et marraines sont *roulements de tambour*  : le seul et l'unique Jérôme Dunebergeàlautre, la merveilleuse Noukette, la pimentée Stephie et la bibliovore Leiloona ! Chacun d'entre eux a choisi 3 romans, tout comme Priceminister, ce qui donne donc une très jolie sélection de 15 romans, et il y en a pour tous les goûts !

 

Les voici en images

 

    

    

    

    

    

 

 

 

Les matchs sont ouverts au grand public et donc, tout le monde peut s’inscrire du 14 au 30 septembre 2015 pour recevoir ce livre gratuit. Priceminister enverra  1000 livres partout en "Francophonie" (si plus de 1000 inscrits, les participants seront désignés par tirage au sort). Ensuite il vous faudra donner votre avis sur les réseaux sociaux ou votre blog. Cerise sur le gâteau, des cadeaux à la clé pour les 15 billets les plus originaux.

 

 

Pour participer, rendez-vous sur le billet sur le blog de Priceminister où il vous faudra remplir le formulaire (ultra simple)  ICI.

 

 

Alors, qu'allez-vous demander cette année ?

 

 

 

 

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13 septembre 2015 7 13 /09 /septembre /2015 10:00

 

 

 

 

Hell☼ Hell☼ ami(e)s lectrices et lecteurs

 

 

Cette semaine j'ai été très gâtée, et en particulier ce matin, car je viens seulement de trouver un paquet laissé par mon facteur près de mon garage, certainement vendredi !

 

 

 

En effet, le gentleman de la blogosphère (il n'est point besoin de citer son nom, n'est-ce pas ?) m'avait fait un merveilleux cadeau en me disant qu'il m'enverrait ce roman de la rentrée littéraire au titre tellement prometteur "Une fille est une chose à demi"  Mais le Sieur n'est pas seulement généreux, il l'est quadruplement car il a glissé dans son paquet d'autres romans qui me font tous plus envie les uns que les autres, surtout que je vais pouvoir m'en servir avec mes élèves ! Et je m'en vais commencer dès ce soir le Guéraud qui a l'air sanglant à souhait

 

Bref. Merci merci merci. You made my day, dear !

 

 

J'ai également reçu 3 thrillers

 

 

- Un joli pavé de chez Fleuve Noir, réédition d'un roman de Patrick Sénécal, qui sortira en novembre "Le Vide".

- Un premier roman de la rentrée littéraire chez Ombres Noires, "Les infâmes", que j'ai déjà lu et beaucoup aimé. Mon billet ICI.

- Et un roman que j'espérais depuis... des années, le second roman de Robert Pobi, qui m'avait époustouflée (rien que ça, oui!) avec "L'invisible" (mon billet "coup de coeur" ICI )

 

 

J'ajoute aussi à cela 2 réceptions bien antérieures, mais que je vais pouvoir enfin lire vu qu'ils sortent tous les deux en octobre

 

 

- Paul Colize que je suis heureuse de découvrir vu tout le bien que j'entends au sujet de ses romans.

- Et une dystopie qui a des avis de folie sur Goodreads mais également chez les copinautes qui l'ont déjà lu. Vraiment plein de promesses, j'espère qu'il sera à la hauteur de mes attentes (surtout après la grosse déception "Red Rising" flan ).

 

 

Enfin, je ne sais plus si j'avais mis ces 3 là dans mon dernier IMM donc les voici :

 

- Un Joyce Carol Oates qui a l'air de bien gratter (à sang) là où ça démange 

- Un rentrée littéraire, dont je suis tout simplement amoureuse du résumé : "L'oiseau du bon Dieu".

- Et ma lecture en cours, le dernier de Vigan pour lequel je ne sais pas encore trop bien ce que j'en pense (des débuts passionnants mais une partie centrale qui l'est bien moins, espérons que le dernier tiers retrouve la tension des débuts).

 

 

Voilà voilà pour l'état de ma Pile à Lire qui en prend un sacré coup durant cette rentrée littéraire

 

 

Et vous, quels livres avez-vous adoptés cette semaine ?

 

Beau dimanche

 

Cajou

 

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Le petit grain de sel de Cajou

http://yelims1.free.fr/Animaux/Animaux23.gifPour chaque livre sur lequel j'écris un billet, j'attribue une note de plaisir (ou déplaisir) de lecture.


1_b_pn.jpg = J'ai détesté http://smileys.sur-la-toile.com/repository/M%E9chant/fache-censure.gif
 2_b_pn.jpg= Je n'aime pas http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Triste/tristounet.gif
 3 b pn = J'ai apprécié mais... http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Content/smile.png
4_b_pn.jpg = J'aime http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Amour/0060.gif
 5_b_pn.jpg= J'adore !  http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Respect/respect1.gif 

= Coup de coeur !

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