23 novembre 2015 1 23 /11 /novembre /2015 10:37

 

 

 

 

 

Hier, nous avons eu la chance d'assister en famille à une avant-première du nouveau Pixar "Le Voyage d'Arlo", dont voici la bande-annonce.

 

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Je vous le dis tout de go : Monsieur Cajou, MiniCajou Fille (10 ans), MiniCajou Garçon (9 ans) et moi-même avons tous les 4 adoré ! C'est le dessin animé parfait pour sortir de l'atmosphère anxiogène qui règne en ce moment sur nos pays.

 

Du côté des images, tout est splendide, autant les paysages de l'époque des dinosaures que toutes les bestioles et créatures : une famille de dinosaures agriculteurs ; Arlo, le dernier-né maladroit et peureux est à croquer ; tout comme Spot, le petit Cro-Magnon tout crado (mon chouchou) ; puis on y croise aussi des gentils T-Rex un peu crétins ; une nuée de lucioles ; un tricératops vraiment magnifique (et chelou), et plein de petits animaux vraiment choupis et rigolos !

 

 

 

Rien à redire non plus au niveau du scénario : drôle et touchant. Une très belle histoire sur comment réussir à surmonter ses peurs, sur l'importance de la famille et la force de l'amitié. On a souri beaucoup, on a éclaté de rire (la chasse à la taupe ou l'épisode des fruits hallucinogènes) (si vous voulez voir la chasse à la taupe, cliquez ICI hahaha) et on a aussi eu la gorge serrée (je n'ai pas pu retenir mes larmes, pour tout vous avouer).

 

 

 

En bref, n'hésitez pas, emmenez vos enfants à la découverte d'Arlo, il vaut le détour.

 

 

 

 

                  

 

 

 

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 08:00

 

 

 

 

 

Résumé : Septembre touche à sa fin dans la ville portuaire d’Århus au Danemark. Un soir, Anna, une jeune mère célibataire, ne rentre pas de son jogging quotidien dans les bois. Au matin, on trouve son corps sur un lit de feuilles mortes au milieu d’une clairière, la gorge tranchée, un bouquet de ciguë séchée étalé sur la poitrine… Une mauvaise rencontre ? Mais bientôt le commissaire Daniel Trokic et son équipe découvrent un lien entre Anna et un brillant chercheur en psychiatrie disparu huit semaines plus tôt. De fausses pistes en rebondissements, la police criminelle d’Århus n'est pas au bout de ses peines…

 

 

Voilà une lecture dont je ressors plutôt déçue. Et ma déception tient au fait que j'entends toujours des éloges au sujet de la littérature nordique, et que je pensais donc lire une histoire nichée au coeur d'une atmosphère riche et spéciale. Et ce ne fut pourtant pas le cas, car j'ai eu l'impression de lire n'importe quel polar de base, de ceux que l'on trouve dans les grandes surfaces pour passer un bon moment de lecture dans un train, de ceux que l'on oublie aussitôt refermés. Vraiment banal.

 

Pourtant, je ne peux pas non plus dire qu'il soit mauvais puisqu'il se lit à toute allure : l'histoire est divisée en 73 chapitres, il n'y a aucune longueur, les scènes s'enchaînent à toute vitesse, les dialogues sont nombreux et le rythme est vraiment bon, ce qui a fait que je l'ai lu presque d'une traite.

 

Pour moi, là où ça ne fonctionne pas, c'est dans l'amoncellement de thèmes et de pistes, ainsi que dans le manque d'un tout cohérent. Dans ce polar, on a droit à un meurtre rituel, une disparition, de l'anthropologie et des recherches scientifiques, des souvenirs de la guerre en Yougoslavie, une enfant psychopathe, une nouvelle drogue kamikaze, une main momifiée ou encore de la cigüe. Et vraiment, ça fait beaucoup, surtout que la fin ne parvient pas du tout à faire de tous ces ingrédients un ensemble qui tienne la route.

 

Notons tout de même que les 4 enquêteurs-héros, Daniel, Lisa, Jasper et Jacob, sont vraiment attachants, mais cela ne suffit pas à faire de "Noir Septembre" une réussite.

 

 

De manière générale, un roman qui ne m'a pas semblé être à la hauteur de la qualité et de l'originalité du catalogue des Éditions Miroboles.

 

 

Ma note :

 

 

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 08:00

 

 

 

 

Résumé : « J’ai vécu puisque tu voulais que je vive. Mais vécu comme je l’ai appris là-bas, en prenant les jours les uns après les autres. Il y en eut de beaux tout de même. T’écrire m’a fait du bien. En te parlant, je ne me console pas. Je détends juste ce qui m’enserre le cœur. Je voudrais fuir l’histoire du monde, du siècle, revenir à la mienne, celle de Shloïme et sa chère petite fille. »

 

 

 

112 pages.

 

112 pages d'un tout petit format qui vous tient dans la main mais qui prend toute la place dans votre coeur. Pas un mot de trop ni un de trop peu.

 

Ce roman est en fait une longue lettre ouverte de Marceline Rozenberg à son père, ce père qui lui a manqué terriblement toute sa vie car, lui, n'est pas revenu de la déportation. Elle lui raconte ce qu'elle a vécu depuis l'année de ses 15 ans, et ce qu'elle est devenue, mais elle nous offre aussi un regard éclairé sur le monde d'hier et d'aujourd'hui ("une mosaïque hideuse de communautés").

 

Plus qu'un livre sur les camps de concentration, "Et tu n'es pas revenu" est surtout l'histoire de l'amour magnifique d'une fille pour son père. Avec beaucoup de pudeur, l'auteur met des mots sur l'horreur des camps, mais surtout, sur l'horreur du retour à la vie, ou plutôt l'impossibilité du retour à la vie, en raison de la permanence du camp en elle. Quand personne n'est en mesure de comprendre ni même d'entendre (et encore moins d'écouter) les témoignages des survivants. Quand elle aurait tout donné (y compris sa propre vie) pour que son père soit là, pour pouvoir diviser le poids des souvenirs en deux. Quand même ceux qui n'ont pas été déportés finissent par être tués par les camps.

 

C'est un roman très émouvant, qui vous serre la gorge et le coeur, et plusieurs micro-scènes sont d'une rare intensité : poignante, comme celle où Marceline croise son père pour la dernière fois, ou plus anecdotique, comme celle des petites cuillères de Simone Veil.

 

 

En bref, un livre à lire.

 

 

Ma note : 4 b pn

 

 

Marceline à 15 ans

 

Marceline sur un tournage

 

Marceline et Simone Veil

 

 

 

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 10:16

 

 

 

 

Résumé : Avec la profondeur et l'intensité narrative qu'on lui connaît, Lionel Duroy parvient à mêler dans un même récit des thèmes aussi variés que la création littéraire, l'origine du mal et le deuil de la relation amoureuse. Une prouesse renversante. « Vous me demandez ce que Susanne a de plus que vous, je vais vous le dire : Susanne est en paix avec les hommes, elle ne leur veut aucun mal, elle n'ambitionne pas de me posséder et de m'asservir, elle aime au contraire me savoir libre et vivant pour que je continue d'être heureux et de lui faire l'amour. Longtemps, longtemps. Vous comprenez, ou il faut encore que je vous explique ? »

 

 

J'ai reçu ce roman dans le cadre du "Prix des Lectrices de ELLE 2016", et que dire sinon que cette lecture fut longue. Très longue. Vraiment très longue.

 

 

Je ne sais pas si c'est prétentieux. Mais en tout cas, ça n'a pas fonctionné du tout pour moi. Degré zéro du désir. Et du plaisir de lecture. Tout à fait indigeste.

 

Oh, je ne peux pas vraiment blâmer l'auteur parce qu'il sait écrire et que rien n'est mal fait dans "Échapper". C'est tout simplement que cette histoire est tout ce que je déteste en littérature. Un auteur qui s'appuie sur les malheurs de sa vie pour faire un roman autobiographique. Un auteur qui ne cesse de se regarder le nombril, semblant faire une espèce de thérapie de groupe pour mettre des mots sur la douloureuse rupture amoureuse à laquelle il a dû faire face. Certes, il y a un autre sujet dans le roman : la fascination d'Augustin-Lionel pour le roman "La leçon d'allemand" de Siegfried Lenz auquel il voue un véritable culte, le poussant à se rendre sur les lieux afin de se plonger dans l'histoire qu'il aime tant. L'idée est belle (et elle me parle évidemment beaucoup en tant que lectrice). Oui, mais voilà, moi je n'ai pas lu ce roman et la passion d'Augustin fut tout sauf communicative, à force de tout ramener à lui. Il est vrai que l'arrivée du personnage de Suzanne donne un peu d'air frais au récit, qui devenait suffoquant, mais ça n'a pas suffi pour moi.

 

Parce que se coltiner presque 300 pages d'un auteur qui prend tout comme prétexte pour parler de lui. Lui, lui, lui et encore lui. Un roman où il décortique tout. Ses névroses, ses angoisses, son passé, ses pensées, ses peurs, son mal-être. En long et en large. Lionel Duroy et son nombril. Ça dissèque, ça analyse, ça tourne en rond, ça coupe en 4. C'est nostalgique, contemplatif, introspectif, nombriliste et plaintif. Jusqu'à l'overdose.

 

Le seul et unique aspect du livre qui a quelque peu trouvé grâce à mes yeux, c'est celui du "carnet de voyage" : la description des paysages, le plat pays, les canaux noirs et les écluses... l'eau partout, qui se joint au ciel. 

 

 

A part ça, non vraiment, ce livre n'était pas fait pour moi.

 

 

Ma note :

 

 

D'autres avis : "Splendide" pour SophieLit ICI. A l'opposé, Noukette a abandonné ICI. Et sur le site de la FNAC ICI, on peut lire "magique" pour Fuji, "passionnant" pour Karine30, "Duroy touché par la grâce" pour Hdlb, et "un grand moment" pour Mioliv.

 

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 13:28

 

 

 

 

 

Résumé : Voilà bien longtemps que les passions semblent avoir déserté ce gros village assoupi et écrasé de chaleur de Palmetto. Mais l'arrivée de la belle Vernona, sémillante et insouciante enseignante de 22 ans, va vite réveiller les âmes endormies, exsangues et mesquines des habitants alentours. Attirés comme des abeilles autour de la charmante ingénue à la plantureuse poitrine, des hommes commencent une danse funeste : l'innocent Floyd, écolier de 16 ans, passionnément épris de sa belle institutrice ; le fruste Jon Cash, fermier prude et mollasson qui n'a rien pour éveiller le désir de Vernona ; Em Gee Sheddwood, un veuf qui pense dompter la jeune femme comme on débourre un cheval ; ou encore le beau Milledge Mangrum, politicien influent qui n'aurait rien contre une petite aventure...

 

 

Le petit dernier de la collection "Vintage" de Belfond est sorti il y a quelques jours et je n'en ai fait qu'une bouchée 

 

Que vous dire sinon que j'ai trouvé ce roman vraiment très réussi. Et bien qu'il date de 1951, il n'a pas pris une ride. L'histoire est découpée en 10 chapitres qui s'étalent sur une semaine très mouvementée, dans le bourg de Palmetto, 548 habitants, qui accueille sa nouvelle institutrice.

 

Et Vernona, c'est une femme libre tout à fait unique, surtout pour son époque. Ce que j'ai aimé chez cette héroïne, c'est qu'elle est à la fois tout à fait ingénue, mais finalement pas tant que ça, n'hésitant pas à se montrer impertinente ou séductrice, selon les circonstances. Elle est sublime, sexy à se damner, avec ses formes voluptueuses, et très vite, tous succombent à son sex-appeal et elle devient l'objet de toutes les convoitises. Mais tandis que tous les hommes brûlent pour elle d'un désir irrépressible, les femmes -secrètement ou ouvertement jalouses de cette créature- sortent les griffes, qu'elles ont souvent bien acérées.

 

 

Puis autour de Vernona il y a donc tous ces hommes, et Erskine Caldwell dresse un portrait au vitriol de la gent masculine qui croit pouvoir disposer en un claquement de doigts de la belle comme d'une vulgaire marchandise, pour la dompter, l'épouser, ou simplement coucher avec elle. Des imbus de leur personne, des ignorants, des mariés ou des rednecks : ils en prennent tous pour leur grade. Tous, sauf Ash, désopilant de bon sens et de franc-parler, faisant plusieurs fois s'étrangler sa bigote d'épouse.

 

 

Grâce à tous ces personnages, ces commérages, et cette intrigue palpitante très moderne pour l'époque (pas étonnant que la censure ait frappé!), je me suis régalée. Seule la fin ne m'a pas totalement satisfaite, je ne sais pas vraiment ce que j'espérais mais elle n'a pas comblé mes attentes.

 

Un dernier mot : gros carton rouge pour la préface (pourtant très intéressante) qui spoile TOUT le roman et notamment les toutes dernières pages  . Ne la lisez surtout pas avant votre lecture !

 

 

 

Ma note : 4 b pn

 

 

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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 09:00

 

 

 

Hello Hello 

 

Pas mal de petits nouveaux dans ma bibliothèque ces 2 dernières semaines et notamment des suites de sagas.

 

 

 

 

 

Deux : un thriller de chez Sonatine, que je me réjouis de lire, et Haute tension à Palmetto, le nouveau Belfond Vintage, ma lecture en cours qui ne me laisse pas indifférente ! Billet en ligne demain si tout va bien.

 

  

 

 

Miss Charabistouille m'a trop donné envie : à moi la saga de Christelle Dabos (et punaise, ces deux tomes sont énormes !)

 

  

 

 

Deux titres de chez Lumen, pour continuer/terminer les séries... (alors que je n'ai même pas encore lu les tomes 1 ha ha !)

 

  

 

 

Mes 3 romans du mois pour le Prix des Lectrices de ELLE 2016, un roman, un thriller et un document.

 

 

 

Le roman Young Adult de Clélie Avit chez Lattès, et mon livre pour les matchs de la rentrée littéraire Priceminister : je suis vraiment ravie de pouvoir enfin découvrir cet auteur.


 

 

 

Et enfin, Oniria 3, pour Mamzelle MiniCajou et Malenfer 3, pour Mister MiniCajou. Ils sont tous les deux ravis de continuer à découvrir ces aventures.

 

  

 

 

 

 

 

 

Last but not least, les résultats des 2 concours : les marque-pages 3D et l'exemplaire de "L'aviatrice".

 

 

 

Pour "L'aviatrice" : c'est Scarlett Julie la gagnante, j'attends tes coordonnées (en MP sur Facebook, par exemple), et je t'envoie ça illico, en espérant qu'il te plaise autant qu'à moi :)

 

 

 

 

 

Pour les MP, vous avez été beaucoup plus nombreux à participer que les 10 exemplaires en jeu :  400 ! J'ai donc décidé de faire 15 gagnants au lieu de 10.

 

Et ne soyez pas trop déçu si vous ne voyez pas votre nom, car je referai le même concours d'ici 1 mois environ pour les fêtes de fin d'année, le temps de faire chauffer un peu l'imprimante 3D   

 

Voici donc les noms des 15 gagnants (je vais essayer de vous taguer sur la publication Facebook pour être sûre que vous sachiez que c'est bien vous, vu qu'il y a des homonymes d'initiales). Envoyez-moi votre choix de couleur (avec le n° pour éviter tout malentendu) ainsi que vos nom-prénom/adresse complète, en MP sur Facebook sur la page du blog ICI. Et laissez-moi un peu de temps (enfin pas à moi, à Monsieur Cajou) pour les imprimer

 

Hannick D.

Nathalie S.

Claire D.

Alicia G.

Mya R.

L'Ourse H.

Anaïs D.

ASBL Dé-lire

Justine P.

Ingrid F.

Ellen C.

Sookie C.

Céline F.

Chani B.

Stephie dM.

 

 

Beau dimanche à toutes et tous,

 

Cajou

 

 

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 17:09

 

 

 

 

 

Résumé : Beryl Markham a 2 ans lorsque sa famille s'installe au Kenya en 1904. Très vite abandonnée par sa mère, elle est élevée par son père – entraîneur de chevaux de course – et par les natifs de la tribu Kipsigi, qui vivent sur les terres paternelles. Cette éducation non-conventionnelle pour quelqu'un de son rang fait d'elle une jeune femme audacieuse et farouche, qui voue un amour sans bornes à la nature sauvage et se moque de la bienséance. De mariages ratés en liaisons contrariées – elle tombe éperdument amoureuse de Denys Finch Hatton, l'amant de l'auteure Karen Blixen –, Beryl va peu à peu s'imposer comme l'une des femmes les plus singulières de son temps. Elle sera la première aviatrice à accomplir un vol transatlantique en solitaire d'est en ouest...

 

 

 

"L'aviatrice" est une biographie romancée qui nous conte l'histoire de Beryl Markham, une héroïne hors du commun. Une femme aventureuse et non-conformiste, pleine d'audace et de cran, qui a toujours vécu sa vie selon ses propres règles et en a parfois (trop souvent) payé le prix. Trop naturelle. Trop moderne. Et surtout bien trop libre pour son époque.

 

Quel destin ! Le volet "aviatrice" n'est que l'aboutissement d'une existence remplie d'expériences incroyables, car avant cela elle aura vécu 100 autres vies : celle d'une petite sauvageonne intrépide courant pieds nus dans la savane au milieu des phacochères et des lions, celle d'une jeune lady coincée dans un mariage arrangé, celle d'une éleveuse de chevaux de grand talent, et également, celle d'une femme que l'amour n'aura jamais su rendre heureuse ni combler autant que les paysages majestueux du Kenya du début du 20ème siècle.

 

 

Quand on commence à lire ce roman, on y trouve des paysages, des aventures, et une atmosphère  à la "Out of Africa". Et on ne croit pas si bien dire car au coeur de l'histoire, on croise Karen Blixen et Denys Finch Hatton, les 2 héros du célèbre film, ce qui nous permet de retrouver avec bonheur ces personnages (réels) et de les découvrir sous un autre jour.

 

 

 

Je terminerai en vous disant que j’ai trouvé que Paula McLain avait un talent de conteuse hors pair, réussissant à la fois à nous faire vivre les aventures de Beryl mais également à nous faire (res)sentir la nature environnante de ce pays enchanteur, au milieu de cette terre rouge de la savane ou du domaine de Green Hills. Et grâce à cette très belle écriture, c'est un aller simple pour le dépaysement que nous offre son auteure.

 

 

En bref, un très bon moment de lecture.

 

 

Ma note : 4 b pn

 

 

Et comme je l'ai reçu en double : CONCOURS. Je vous offre la possibilité de gagner 1 exemplaire du roman, en commentant simplement ce billet. Concours ouvert à la France et à la Belgique, jusqu'au samedi 7 novembre 2015, minuit. Résultat du tirage au sort dans l'article du "In My Mailbox" le lendemain.

 

 

 

 

D'autres avis : Léa Touch Book ICI et Au Jardin Suspendu ICI ont beaucoup aimé. Et même si l'avis du gaillard ne vaut pas grand chose à mes yeux, Gérard Collard a adoré, par ICI (à 26min30).

 

 

Un dernier mot sur la couverture : c'est pour moi une (grosse) erreur des Presses de la Cité de ne pas avoir conservé celle de la VO qui avait le mérite de représenter en un coup d'oeil cette atmosphère à la "Out Of Africa" et qui aurait, j'en suis persuadée, décuplé les ventes !

 

 

 

 

Et parce que leurs destins m'ont passionnée, quelques photos des personnages réels dont s'est inspiré ce roman.

 

 

Beryl Markham

 

 

Denys Finch Hatton 

 

   

Karen Blixen

 

Berkeley Cole

 

 

 

14ème lecture de la rentrée littéraire 2015

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 16:11

 

 

 

 

Résumé : D’un tempérament impétueux, souvent borderline, Alexandra Hemingway, inspectrice à la section des homicides violents à New York, a l’habitude des enquêtes difficiles. Totalement impliquée dans son métier, elle n’hésite pas à prendre tous les risques. Son visage, refait, marqué par de multiples cicatrices, est là pour le prouver. Le jour où l’on retrouve dans l’East river le corps d’un enfant dont les pieds ont été sectionnés, l’affaire s’annonce particulièrement délicate. D’autant plus que la presse n’hésite pas à consacrer ses gros titres à ce genre de meurtre et à venir perturber les investigations. Lorsqu’un autre enfant est enlevé, la panique gagne Manhattan. Panique d’autant plus justifiée que le prédateur à l’œuvre est l’une des figures du mal les pires qui soient...

 

 

Il y a déjà 3 ans d'ici, j'avais adoré "L'invisible" (mon billet coup de coeur ICI), premier roman de Robert Pobi. C'est donc avec grande impatience que j'attendais son second ouvrage ; et point de déception, j'ai passé un excellent moment de lecture !

 

Point fort de cette histoire : l'héroïne, l'inspectrice Alexandra Hemingway, dite Hemi. 37 ans, une sacrée nana, un genre de Bruce Willis au féminin aux méthodes pas toujours très orthodoxes, et qu'il vaut mieux ne pas trop emmerder  ! Bon, on n'échappe pas à quelques stéréotypes de la femme-flic littéraire comme celui du lourd passé au sein de la police ayant causé des dégâts dans sa vie personnelle. Mais à part ça, c'est un sans faute : elle a de l'humour, elle n'a pas sa langue dans sa poche et elle adore autant s'empiffrer que jurer. Sans oublier son équipier, Phelps : une très belle paire d'inspecteurs. Et je sens que ce duo n'en restera pas là et qu'on le retrouvera dans d'autres futures aventures ! J'espère, en tout cas.

 

Bon si je devais pinailler, je dirais qu'à mon goût, il y avait parfois un peu trop de thèmes différents (2 tueurs en série, c'est trop pour moi) (de l'eugénisme, du fétichisme, des araignées et des oiseaux... ce n'était peut-être pas nécessaire).

 

Du côté du tueur en série : de nouveau l'auteur nous offre un psychopathe cruel qui parsème le livre de meurtres atroces et horribles. Et comme dans "L'invisible", l'identité du tueur aura de quoi vous surprendre (carrément inédit !), même si personnellement j'avais deviné alors qu'il me restait encore un tiers du roman à lire. Malgré la découverte du pot aux roses, j'ai adoré chercher les indices qui confirmeraient mon hypothèse.

 

Last but not least, Robert Pobi a un excellent sens du rythme. A peine quelques petits chapitres lus et vous êtes plongé au coeur de l'histoire. Ça bouge, il y a de l'action à profusion, des rebondissements, et aucun temps mort : on ne s'ennuie jamais.

 

 

En bref, j'en redemande !

 

 

Ma note : 4 b pn

 

 

D'autres avis : La Fée lit a adoré et vous le fait savoir en GIFS (ICI), Stephanie a beaucoup aimé (ICI), tout comme Léa Touch Book (ICI).

 

 

13ème lecture de la rentrée littéraire 2015

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 15:19

 

 

 

 

Résumé : Autrefois l'Empire était partagé entre les Érudits, cultivés, gardiens du savoir, et les Martiaux, armée redoutable, brutale, dévouée à l'empereur. Mais les soldats ont pris le dessus, et désormais quiconque est surpris en train de lire ou d'écrire s'expose aux pires châtiments. Dans ce monde sans merci, Laia, une esclave, et Elias, un soldat d'élite, vont tout tenter pour retrouver la liberté... et sauver ceux qu'ils aiment.

 

 

"Une braise sous la cendre" est un roman Young Adult qui a conquis les lecteurs lors de sa sortie en VO. J'avais cru comprendre que c'était une dystopie, mais en fait, non. C'est plutôt un roman d'aventures où certes il y a une tyrannie opposée à une rébellion, mais où l'on trouve également des créatures surnaturelles, où l'époque n'a rien de futuriste. On est plutôt dans de la Fantasy légère.

 

A ce sujet, même si j'ai apprécié les pouvoirs mystérieux des Augures (bien flippants ceux-là!), je n'ai cependant pas vraiment adhéré aux éfrits, djinns, et autres goules, trouvant que ça tombait un peu comme un cheveu dans la soupe au sein de cet univers plutôt militaire.

 

Pourtant, bien qu'il ne brille pas toujours par son originalité (des districts, des rebelles, des Érudits, des Épreuves), c'est un roman tout à fait réussi, doté d'un très bon rythme, qui vous tient en haleine durant toute la lecture. J'ai également trouvé les personnages plutôt charismatiques, non seulement les 2 héros, Laïa et Élias Veturius, mais également les seconds rôles comme Helene Aquilla, et surtout l'impitoyable et cruelle Commandante de BlackCliff, vilaine à souhait. Mon seul bémol en ce qui concerne les héros, c'est la sacro-sainte tergiversation amoureuse des personnages. Car ici Sabaa Tahir ne nous offre pas un mais bien DEUX triangles amoureux. Des triangles bien bien hésitants. Et vraiment, ce n'était pas nécessaire.

 

Un dernier mot sur l'univers, qui constitue l'une des belles qualités du roman : l'auteur nous offre une vraie mythologie, très riche, bien pensée et tout aussi bien développée, de quoi nous immerger dans son monde dès les premières pages.

 

 

En bref, pas inoubliable mais un bon moment de lecture.

 

 

Ma note : 

 

 

D'autres avis : des coups de coeur pour Saefiel ICI, Laura ICI, Justine ICI, FruitReader ICI ; et des avis nuancés chez Karline ICI et Just Another Book ICI.

 

 

12ème lecture de la rentrée littéraire 2015

 

 

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17 octobre 2015 6 17 /10 /octobre /2015 12:06

 

 

 

 

 

 

Résumé : Femme au foyer, Julia mène une vie bien rangée à Londres avec son mari et son fils. Lorsqu’elle apprend la mort de sa jeune sœur, Kate, victime d’une agression à Paris, elle est sous le choc. Les 2 sœurs, dont les relations n’ont jamais été faciles, s’étaient perdues de vue. Ne parvenant pas à faire son deuil, Julia décide d’aller à Paris afin d’en savoir plus sur la vie que menait Kate. Là, elle apprend que cette dernière fréquentait assidûment les sites de rencontre en ligne. Le doute s’insinue alors dans son esprit : et si la mort de sa sœur n’était pas due à une simple agression mais à une mauvaise rencontre ? Ne pouvant se débarrasser de cette idée obsédante, Julia décide de se faire passer pour Kate sur le site Internet d’escorts que celle-ci utilisait. Mais, à l’âge des bilans, des remises en question, des ambitions laissées derrière elle, Julia ne réalise pas qu’elle est en train de jouer un jeu dangereux à double titre. Si elle a en effet raison sur les circonstances de la mort de sa sœur, elle prend tous les risques. Et en goûtant à une autre vie, plus excitante, que va-t-il rester de la sienne ?

 

 

 

Je l'avais souvent lu sur les blogs mais j'ai pu le vérifier par moi-même : S.J. Watson maîtrise à la perfection l'art du suspense, et celui de tenir son lecteur en haleine : on tourne les pages en quête d'indices, on échafaude mille hypothèses, et plaisir suprême, dans le dernier tiers du roman, on ressent une délicieuse sensation de tension et d'urgence au creux de son ventre.

 

 

En outre, S.J. Watson ne nous propose pas juste une enième histoire de meurtre, il fait bien plus que cela. Il amène en arrière-plan une réflexion, aussi prenante que crédible, sur les dangers d'Internet et des rencontres en ligne. L'héroïne, Julia, va l'apprendre à ses dépends : sur Internet, les faux-semblants sont légion et en pénétrant ce monde des sites de rencontre en ligne , elle va se fourrer dans de (très) sales draps et mettre sa vie sans dessus-dessous. De quoi virer paranoïaque et hystérique ! Sans oublier quelques scènes de perversion et de sexe, ce qui souligne encore combien l'auteur ne se cantonne pas aux codes de son genre.

 

 

Le seul aspect du roman qui ne fut pas à mon goût est celui de la fin, des révélations, des motivations des uns et des autres, et de la résolution finale : d'une part, on sent arriver "gros comme une maison" le twist, 100 pages avant la fin, et on comprend un peu rapidement à mon goût qui tire les ficelles. Puis d'autre part, j'ai trouvé le dénouement tiré par les cheveux (à la limite du WTF), avec beaucoup trop de rebondissements, et ça ne m'a pas rassasiée ni convaincue, me laissant un vrai goût de déception en tournant la dernière page. Dommage.

 

 

Mais la lecture du roman fut tellement "page-turnique" que même ce bémol ne peut enlever le plaisir de lecture ressenti durant ces 400 pages.

 

 

 

Ma note :

 

 

D'autres avis : un gros coup de coeur pour Dupinette ICI, un récit magnétique pour Yvan ICI, Lectures en B est totalement passée à côté ICI, Miss Mag a adoré ICI, une grosse déception pour Clara ICI, un excellent page-turner pour Canel ICI, une déception pour Sandrine ICI et Nelfe n'est pas du tout convaincue ICI. Par ICI, l'avis de La Fée Lit, avec qui j'ai eu le plaisir de partager cette lecture.

 

 

11ème lecture de la rentrée littéraire 2015

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 07:00

 

 

 

 

 

Résumé : 1944. Envoyées dans les camps avec les millions de victimes de l'holocauste, 3 femmes enceintes : Priska, Rachel et Anka. Trois bébés qui naissent à quelques semaines d'intervalle dans les plus épouvantables circonstances, en déportation. Ils pèsent moins de 1.5 kilo, leurs mères une trentaine, et sont orphelins de pères, tués par les nazis. Malgré le froid, la faim et la menace permanente des chambres à gaz, femmes et enfants survivront. Soixante-dix ans plus tard, ces sœurs et frère de cœur racontent l'incroyable histoire de leurs mères qui défièrent la mort pour leur donner la vie.

 

 

Ce livre n'est pas un roman, c'est une histoire vraie, qui nous est racontée en se basant sur des lettres personnelles, des archives historiques, des témoignages et les souvenirs de ces survivants.

 

Je pense qu'il est bon, de temps en temps, de faire une piqûre de rappel de ce que fut cette période noire de l'Histoire. Et ce document écrit par Wendy Holden est parfait pour cela. Parce que, d'une part, il nous offre un éclairage historico-géo-politique sur les années 1920-1940, à la fois bien documenté et pas trop indigeste, et que d'autre part, nous suivons tout au long de ces pages le destin de 3 femmes fortes, qui ont eu la volonté et la chance, de survivre à l'Holocauste.

 

Trois jeunes femmes qui commencent le chemin de croix de la déportation à 28, 25 et 27 ans, et qui ont plusieurs points en commun : leur goût pour l'étude, le savoir et les langues, l'amour indéfectible pour leur mari, la vie qu'elles portent en elle, et leur force. Priska est slovaque, Rachel polonaise et Anka tchèque, ce qui permet à l'auteur de nous éclairer sur la naissance et l'amplification progressive, dans chaque pays, des (horribles) mesures antijuives, de la création des différents (épouvantables) ghettos, et des déportations vers les (monstrueux) camps. C'est très bien documenté sans être trop indigeste.

 

Comme dans tous les récits de ce genre, ces trois femmes sont écrasées par la tyrannie nazie, la famine dans les ghettos et les camps, l'avilissement, les sélections durant les Appels interminables, la menace du Zyklon B, la déshumanisation, la faim, les maladies, l'épuisement et la barbarie.

 

On retrouve bien sûr dans ce document des noms tristement célèbres comme ceux du Docteur Mengele, d'Himmler, d'Auschwitz-Birkenau, de Varsovie ou encore de Mauthausen. Cependant Wendy Holden prend également la peine de nous conter des épisodes moins connus, comme celui du terrible mur des parachutistes, non loin des escaliers de la mort. Mais aussi des (rares) scènes remplies d'humanité, qui ont permis à ces déportés de croire encore un peu en l'Homme et en la Vie. Comme l'effervescence culturelle du camp de Terezin, l'intimité encore possible pour certains couples dans les camps, ou encore les merveilleux habitants et le chef de gare au très grand coeur du village de Horni Brisa.

 

Je dirais que le seul bémol de cette lecture, c'est que durant les 300 premières pages, on a surtout droit à cette histoire politique de l'Europe nazie et Priska, Rachel et Anka sont là mais en filigrane. Tandis que les 150 dernières pages (les seules pages qui devraient s'appeler "Les bébés de Mauthausen, en fait), consacrées à l'arrivée dans l'horrible camp de Mauthausen et à la vie après la guerre, sont plus riches (et dures) émotionnellement car elles se concentrent vraiment sur Priska, Rachel, Anka et leurs bébés. Très touchant.

 

 

Ma note : 4 b pn

 

 

 

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11 octobre 2015 7 11 /10 /octobre /2015 11:46

 

 

 

CNCURS

 

 

 

Pas d'In My Mailbox (IMM) aujourd'hui, mais plutôt un SIYM :

"Soon in YOUR mailbox" !

 

 

Je l'avais annoncé sur la page Facebook du blog et le voici (j'ai un peu procrastiné ) : un concours pour partager avec vous ma joie d'avoir des nouveaux MP trop choupi.

 

 

 

 

 

Pour la petite histoire, c'est donc Monsieur Cajou qui les fait avec son imprimante 3D, et pour rendre à César ce qui appartient à César, voici le lien (issu d'une banque de données 3D libre de droits) d'où est fortement inspiré le modèle (ici).

 

 

 

PARTICIPATION

 

  • Pour participer, il vous suffit de commenter ce billet (ou de commenter la publication sur la page Facebook du blog ICI). Et dans ce commentaire, je vous demande juste de me dire en quelle couleur vous le souhaiteriez et quel petit nom vous donneriez à votre nouveau MP si vous étiez tirés au sort.

 

 

  • Il y aura 10 gagnant(e)s !

 

  • Le concours est ouvert à la Belgique  et à la France  à partir de maintenant et jusqu'au vendredi 16 octobre à minuit. Les résultats seront annoncés dans le week-end (sauf si je procrastine encore ).

 

Bonne chance à toutes et tous

 

Cajou

 

 

 

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Le petit grain de sel de Cajou

http://yelims1.free.fr/Animaux/Animaux23.gifPour chaque livre sur lequel j'écris un billet, j'attribue une note de plaisir (ou déplaisir) de lecture.


1_b_pn.jpg = J'ai détesté http://smileys.sur-la-toile.com/repository/M%E9chant/fache-censure.gif
 2_b_pn.jpg= Je n'aime pas http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Triste/tristounet.gif
 3 b pn = J'ai apprécié mais... http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Content/smile.png
4_b_pn.jpg = J'aime http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Amour/0060.gif
 5_b_pn.jpg= J'adore !  http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Respect/respect1.gif 

= Coup de coeur !

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