Résumé : Tout commence par un coup de fil. Une voix métallique qui menace tour à tour le père Gildas, cloîtré dans son abbaye de Kerascouët, le maire d’une petite ville de Bretagne, effrayé au point de renoncer à un mandat de député, et un médecin du Perche, qui prend la fuite. Trois notables aux vies transparentes, qui avaient fait leurs études de médecine ensemble. Avec le chirurgien Alain Vénoret, revenu à Brest après de nombreuses années d’absence, ils formaient un joyeux quatuor : « la petite bande ». Pourquoi se sont-ils séparés brusquement ? Que leur a chuchoté cette mystérieuse voix pour les troubler à ce point ? Et pourquoi Alain a-t-il été épargné ?
Et bien allons-y tout de go, malgré un résumé alléchant et une couverture très attirante, Jean-François Coatmeur n'a pas du tout réussi à me convaincre.
Ce n'est pas très gentil à dire, mais rien n'a trouvé grâce à mes yeux dans ce roman , que j'ai lu sans aucun plaisir, que j'ai trouvé inintéressant et tout sauf palpitant (ça craint pour un thriller, non ?).
L'écriture m'a semblé maladroite dans sa gestion de l'explicite et de l'implicite puisqu'en gros, toutes les pièces du puzzle nous sont données dès les premiers chapitres et que le lecteur n'a plus aucun travail d'enquête à mener en tournant les pages étant donné qu'il sait déjà tout : le drame est exposé dans le prologue, l'héroïne apprend assez rapidement les faits, et on n'a même pas à essayer de se demander qui est ce mystérieux maître-chanteur à la voix métallique, puisqu'on devine aisément son identité. Quant au clou final du plan inventé par ce vengeur masqué, et bien on dirait qu'il ne surprend que lui-même
Ajoutons encore à cela beaucoup de facilités dans la pseudo-résolution du pseudo-mystère. Notamment grâce à un vieux cousin étonnamment très bavard et à ses confessions spontanées aussi providentielles que peu crédibles , à un gibier qui traverse la route au moment opportun, ou encore à une bonne et un voisin curieux tout aussi étonnamment bavards face à un inconnu
Pour terminer, une dernière incohérence : comment une personne sur son lit de mort le 21 mars 2011 peut-elle avoir ajouté à une mystérieuse enveloppe secrète une coupure de presse datant du 22 mars et un communiqué datant de 2012 (p. 53) ?
En bref, pour ma part, un roman sans aucun intérêt
Ma note :
D'autres avis : "un des meilleurs livres que j'aie jamais lu" pour Roman-sur-Canapé ICI, pour Le Télégramme ICI, "impossible de refermer ce roman", "un grand moment de plaisir" pour Action-Suspense ICI, et A-propos-de-livres est mitigée ICI.