Eh bien, je viens de vivre un moment de lecture tout à fait heureux ! Et ce fut grâce à Gail Carriger, l’auteure de la série « Le Protectorat de l’Ombrelle » et de son premier tome « Sans âme », une aventure d’Alexia Tarabotti.
Je me suis régalée avec cette lecture et je n’ai qu’une hâte, pouvoir lire le second tome et les suivants !
Rien n’a freiné mon plaisir dans cette découverte hors du commun : c’est un roman tout à fait original, déjà par son genre auquel je ne m’étais encore jamais frottée : le Steampunk (petite définition par ici).
Par conséquent, dans ce billet, vous ne trouverez que des points positifs car je ne trouve rien à redire à ce roman. Que du bon et que du plaisir !
Résumé : Miss Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui ne lui avait même pas été présenté ! Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau, compliqué, écossais et loup-garou – est envoyé par la reine Victoria pour démêler l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Mais que se trame-t-il réellement dans la bonne société londonienne ? Vampires, loups garous et aristocrates : un réjouissant mélange de romanesque et de fantastique !
Alors, alors, comment réussir à vous dire tout ce qui m’a plu ?
Tout d’abord, il y a le style : une langue tout à fait typée, qui nous baigne en plein siècle victorien avec un vocabulaire soigné et tout à fait d’époque. Une véritable incursion dans le Londres du 19e siècle : un régal !
En outre, chose assez rare en littérature, il y a une profusion de personnages secondaires plus attachants et intéressants les uns que les autres : Lord Akeldama, le vampire rococo, Floote, le majordome fidèle, Angélique, la bonne française aux yeux violets, Miss Hisselpenny, l’effarouchée aux chapeaux immondes, l’insupportable mère d’Alexia et même ses deux sœurs, Félicité et Évyline (des Javotte et Anastasie modernes), etc.
Puis, il y a nos deux héros. Lord Maccon, le loup-garou, un peu bourru mais qui se révèle réel séducteur, et qui plus est, le seul qui soit apte à tenir tête à Miss Tarabotti. Et justement, Alexia, parlons-on, elle porte le roman sur ses épaules et c’est l’héroïne la plus forte et la plus attachante que j’aie rencontré depuis longtemps. Une sacrée personnalité, une tête de mule qui se fiche des convenances, pleine de malice, d’esprit, de répartie, et d’humour. Elle est coquine, effrontée, et elle n’a pas froid aux yeux, ça non, elle est tout sauf timorée ! En un mot, elle est impayable !
Sachez aussi que, moi qui détestais les loups garous depuis Jacob le puant, me voilà tout à fait rabibochée avec cette espèce.
Aaaahhhhh Lord Maccon
Ces deux-là sont tout bonnement irrésistibles dans les joutes verbales, et physiques, qui les opposent continuellement. Leurs tête à tête sont pleins de surprise et d’excitation, exactement comme ce petit jeu du chat et de la souris (et la souris n’étant pas toujours celle que l’on croit !) ou du « Je t’aime moi non plus » auquel ils se livrent, qui est savoureux au possible.
Bref, ne vous laissez pas effrayer si vous n’êtes pas familier de ce genre, ne soyez pas frileux, foncez tête baissée et partez à la découverte de Miss Tarabotti, elle vaut le détour ! Et je vous rassure, on est bien loin de la mièvrerie de Twilight (que j’ai adorée, hein !) et des autres histoires de vampires à la mode !
Et donc, pour faire court : beaucoup d’humour, une atmosphère très prenante, des personnages riches, tout un tas d’aventures, et une héroïne délicieuse !
Ma note :
Je remercie de tout cœur Livraddict et les Éditions du Livre de Poche de m’avoir permis de faire cette découverte, que je ne suis pas prête d’oublier !