Ayé, elle est là, la rentrée littéraire bat déjà son plein, avec ses 589 romans déjà sortis et à sortir. J'avais fait un premier repérage au début des vacances (dans mon billet ICI) et voici maintenant les 25 romans qui ont eu ma préférence et qui ont rejoint (ou vont rejoindre incessamment) ma pile à lire, classés par date de sortie.
J'attends dans les commentaires que vous me disiez si j'ai oublié un incontournable, selon vous !
Belfond - La Petite Barbare, d'Astrid Manfredi
160 pages (13 aout)
Résumé : En détention on l'appelle la Petite Barbare ; elle a vingt ans et a grandi dans l'abattoir bétonné de la banlieue. L'irréparable, elle l'a commis en détournant les yeux. Elle est belle, elle aime les talons aiguilles et les robes qui brillent, les shots de vodka et les livres pour échapper à l'ennui. Avant, les hommes tombaient comme des mouches et elle avait de l'argent facile. En prison, elle écrit le parcours d'exclusion et sa rage de survivre. En jetant à la face du monde le récit d'un chaos intérieur et social, elle tente un pas de côté. Comment s'émanciper de la violence sans horizon qui a fait d'elle un monstre ? Comment rêver d'autres rencontres et s'inventer un avenir ?
Tout commence par un avis de recherche, diffusé à la suite de la disparition d'une enfant de 8 ans. La photo est un choc pour une institutrice qui a bien connu cette gamine. Pour elle, pas de doute : cette Diana n'a pas été enlevée, elle est déjà morte, et ses parents sont coupables. Remontant le temps, le roman égrène les témoignages de ceux l'ayant côtoyée, enseignants, grand-mère et tante, médecins, assistants sociaux, gendarmes... Témoins impuissants de la descente aux enfers d'une enfant martyrisée par ses parents qui, malgré les incitations à parler de plusieurs adultes, refusera de les dénoncer. Ce roman est inspiré par un fait divers récent largement médiatisé car, en dépit de plusieurs signalements, l'enfant n'avait jamais bénéficié de protection...
Résumé : Un soir de l’hiver 1979, quelque part dans Paris, j’ai croisé une femme de treize ans dont la réputation était alors « terrible ». Vingt-cinq ans plus tard, elle m’inspira mon premier roman sans que je ne sache plus rien d’elle qu’une photo de aparazzi. Bien plus tard encore, c’est elle qui me retrouva à un détour de ma vie où je m’étais égaré. C’est elle la petite fée surgie de l’arrière monde qui m’a sauvé du labyrinthe et redonné une dernière fois l’élan d’aimer. Par extraordinaire elle s’appelle Eva, ce livre est son éloge.
Résumé : Au mois de novembre 1953 débute le procès retentissant de Pauline Dubuisson, accusée d'avoir tué de sang-froid son amant. Mais qui est donc cette beauté ravageuse dont la France entière réclame la tête ? Une arriviste froide et calculatrice ? Un monstre de duplicité qui a couché avec les Allemands, a été tondue, avant d'assassiner par jalousie un garçon de bonne famille ? Ou n'est-elle, au contraire, qu'une jeune fille libre qui revendique avant l'heure son émancipation et questionne la place des femmes au sein de la société ? Personne n'a jamais voulu écouter ce qu'elle avait à dire, elle que les soubresauts de l'Histoire ont pourtant broyée sans pitié. Telle une enquête policière, La Petite Femelle retrace la quête obsessionnelle que Philippe Jaenada a menée pour rendre justice à Pauline Dubuisson en éclairant sa personnalité d'un nouveau jour.
Résumé : Un parfum de scandale sexuel flotte dans le milieu universitaire depuis la mort, à New York, d'Irène Montès, une intellectuelle de renom. Alors qu'elle devait donner une importante conférence sur les gender studies, son cadavre a été retrouvé nu dans une chambre d'hôtel, au côté d'une poupée gonflable. Mais qui était-elle vraiment ? À travers les yeux de son mari, Léon Garry, professeur à la Sorbonne, la flamboyante personnalité d'Irène nous est peu à peu dévoilée, tout comme la relation trouble qui unissait les deux époux. Jadis mentor d'Irène, Léon était devenu son pantin, dans un théâtre de la cruauté qui le condamnait au rôle de voyeur. Jusqu'ou peut dériver un homme dont les fantasmes inassouvis brouillent la perception du réel et de l'imaginaire ?
Résumé : Sur 18.000 assassinats par an aux États-Unis, seulement 200 sont le fait de tueurs en série. Aussi les forces de police ne privilégient-elles que rarement la piste du serial killer. Lorsque 4 homicides sont commis en quinze jours à New York, selon des modes opératoires complètement différents, personne ne songe à faire un lien entre eux. Personne, sauf John Costello. Documentaliste au City Herald, et véritable encyclopédie vivante des serial killers, celui-ci découvre en effet que les quatre meurtres ont été commis à la date anniversaire d’un meurtre ancien, œuvre à chaque fois d’un tueur en série célèbre, selon des procédures rigoureusement identiques jusque dans les moindres détails. Y aurait-il dans la ville un serial killer qui s’inspire de ses prédécesseurs et leur rend ainsi un funèbre hommage...
En 1856, Henry Shackleford, 12 ans, traîne avec insouciance sa condition de jeune esclave noir. Jusqu’à ce que le légendaire abolitionniste John Brown débarque en ville avec sa bande de renégats. Henry se retrouve alors libéré malgré lui et embarqué à la suite de ce chef illuminé qui le prend pour une fille. Affublé d’une robe et d’un bonnet, le jeune garçon sera brinquebalé des forêts où campent les révoltés aux salons des philanthropes en passant par les bordels de l’Ouest, traversant quelques-unes des heures marquantes du 19e siècle américain. Dans cette épopée romanesque inventive et désopilante, récompensée par le prestigieux National Book Award en 2013, James McBride revisite avec un humour féroce et une verve truculente l’Histoire de son pays et de l’un de ses héros les plus méconnus.
Résumé : Ils sont deux à la surveiller, à l'interroger pour lui faire dire ce qu'elle n'a pas vu. Ils dressent de son fils un portrait dans lequel elle ne le reconnaît pas et veulent bâtir autour de sa crucifixion une légende qu'elle refuse. Seule, à l'écart du monde, dans un lieu protégé, elle tente de s'opposer au mythe que les anciens compagnons de son fils sont en train de forger. Lentement, elle extirpe de sa mémoire le souvenir de cet enfant qu'elle a vu changer. En cette époque agitée, prompte aux enthousiasmes comme aux sévères rejets, son fils s'est entouré d'une cour de jeunes fauteurs de trouble infligeant leur morgue et leurs mauvaises manières partout ou ils passent. Peu à peu, ils manipulent le plus charismatique d'entre eux, érigent autour de lui la fable d'un être exceptionnel, capable de rappeler Lazare du monde des morts et de changer l'eau en vin. Et quand, politiquement, le moment est venu d'imposer leur pouvoir, ils abattent leur dernière carte : ils envoient leur jeune chef à la crucifixion et le proclament fils de Dieu. Puis ils traquent ceux qui pourraient s'opposer à leur version de la vérité. Notamment Marie, sa mère. Mais elle, elle a fui devant cette image détestable de son fils, elle n'a pas assisté à son supplice, ne l'a pas recueilli à sa descente de croix. À aucun moment elle n'a souscrit à cette vérité qui n'en est pas une.
Zulma - Les Nuits de laitue, de Vanessa Barbara
224 pages (20 août)
Résumé : Otto et Ada partagent depuis un demi-siècle une maison jaune perchée sur une colline et une égale passion pour le chou-fleur à la milanaise, le ping-pong et les documentaires animaliers. Rien de ce que leurs voisins disent ou font ne leur échappe. Sans compter qu'Ada participe intensément à la vie du village, microcosme baroque et réjouissant - autant dire joyeusement peuplé de doux dingues. Il y a d'abord Nico, préparateur en pharmacie obsédé par les effets secondaires indésirables ; Aníbal, facteur fantasque qui confond systématiquement les destinataires pour favoriser le lien social ; Iolanda, propriétaire de chihuahuas neurasthéniques et portée sur la sagesse orientale ; M. Taniguchi, centenaire japonais persuadé que la Seconde Guerre mondiale n'est pas finie ; Marina, anthropologue amateur qui cite Marcel Mauss en exterminant méthodiquement les cafards de sa voisine... Quant à Otto, lecteur passionné de romans noirs, il combat avec un succès mitigé ses insomnies à grandes gorgées de tisane à la laitue, tout en soupçonnant à juste titre les autres habitants du village de lui cacher quelque chose... Un premier roman plein de fantaisie et de tendresse, avec une jolie galerie de personnages tous complètement déjantés.
L'immense succès de "Rien ne s'oppose à la nuit" a laissé quelques traces dans la vie personnelle de Delphine de Vigan. Elle n'a plus pu écrire une ligne après ce récit très dur sur sa mère bipolaire, qui a fini par se suicider. C'est là que survient l'élément déclencheur de ce nouveau volet autobiographique : l'irruption de L., une jeune femme avec qui l'auteur sympathise. La nouvelle amie se révèle bientôt possessive, vampirique, et une relation malsaine s'installe tandis que Delphine reçoit des lettres anonymes haineuses et menaçantes. Tous les ingrédients d'un thriller, donc, mais réellement vécus par l'auteur, ce qui fait encore plus froid dans le dos.
New York. Kate élève seule sa fille de 15 ans, Amelia. Malgré un rythme professionnel soutenu, elle arrive tout de même à être à l’écoute de sa fille, une adolescente intelligente et responsable, ouverte et bien dans sa peau. Très proches, elles n’ont pas de secret l’une pour l’autre. C’est tout du moins ce que croit Kate, jusqu’à ce matin d’octobre où elle reçoit un appel de St Grace, l’école d’Amelia. On lui demande de venir de toute urgence. Lorsqu’elle arrive, Kate se retrouve face à une cohorte d’ambulances et de voitures de police. Elle comprend vite qu’elle ne reverra plus jamais sa fille. Amelia a sauté du toit de l’établissement. Le désespoir laisse peu à peu place à l’incompréhension : pourquoi une adolescente en apparence si épanouie déciderait-elle de mettre fin à ses jours ? Rongée par le chagrin et la culpabilité, Kate tente d’accepter l’inacceptable jusqu’au jour où elle reçoit un SMS anonyme qui vient tout remettre en question : « Amelia n’a pas sauté. » Obsédée par cette révélation, Kate commence alors à s’immiscer dans la vie privée de sa fille et réalise bientôt qu’elle ne la connaissait pas aussi bien qu’elle le croyait...
Gilles est professeur de philosophie dans un lycée. Il est séduisant, brillant, un brin iconoclaste, témoin halluciné de la médiocrité moderne. Ce jour de rentrée commence bien mal puisque Victoire, une élève de première, s’est défenestrée du troisième étage du lycée. Une nouvelle année de débâcle dans les couloirs de l’Éducation nationale ? Une jeune femme aux yeux verts y apparaît pourtant, qui pourrait changer le monde. D’une écriture claire et féroce, Sébastien Hoët réussit un premier roman à la forte personnalité, qui, avec intelligence et humour, n’épargne pas grand monde.
Une fille est une chose à demi" nous plonge dans les replis intimes de l’existence d’une fille en devenir. La voix âpre et puissante de sa narratrice, grandie au sein d’une famille brisée, dans une Irlande écrasée par le poids de la religion, happe littéralement le lecteur dans un flux de conscience cru et poétique. Soliloque enragé, solaire, le texte saisit parfaitement les ambiguïtés de cet entre-deux, de ce temps où l’on est une fille, pas encore une femme. La violence, l’amour filial et fraternel, la découverte de soi, de la sexualité, la honte chevillée au corps : rien n’échappe au talent de l’auteur. Récit brutal et dérangeant s’il en est, le premier roman d’Eimear McBride est un phénomène à part dans la littérature contemporaine, une expérience de lecture unique qui a propulsé l’auteur parmi les voix les plus prometteuses de sa génération.
Préludes - Le Silence des Bombes, de Jason Hewitt
420 pages (2 septembre)
Résumé : Juillet 1940. La petite Lydia, 11 ans, traverse un village du Suffolk. Elle porte un masque à gaz. Les magasins sont fermés, les maisons vides, les fenêtres condamnées. Lydia coupe à travers champs et arrive bientôt devant une grande demeure. C'est là qu'elle a grandi. La fillette espère y retrouver sa famille, mais la maison est déserte. Plus tard, dans la nuit, un soldat portant un fusil et un uniforme anglais pénètre dans la maison. Avec un étrange accent, il lui explique qu'il ne lui fera pas de mal, mais qu'elle ne doit pas quitter les lieux et qu'elle doit obéir à certaines règles... Dit-il la vérité ? Que cherche-t-il ? Pourquoi lui semble-t-il aussi familier ? Et surtout, comment connaît-il le nom de Lydia ?
"Je ne me souviens pas de ma naissance mais je sais que j'étais un bébé très laid. Comme ça ne s'est pas beaucoup amélioré depuis, j'imagine que je dois m'estimer heureuse si c'est ma jeunesse qui l'attire". Ainsi commence l'émouvant journal de Minnie Goetze, une adolescente de quinze ans tiraillée par ses angoisses existentielles adolescentes, son égocentrisme et ses pulsions autodestructrices, qui court après la reconnaissance et se précipite un peu vite dans la sexualité. Minnie déteste l'école, rêve de devenir artiste, spéléologue ou barmaid. Alors qu'elle est trop timide et complexée pour adresser la parole aux garçons de son âge, elle couche avec le copain trentenaire de sa mère et essaie de trouver son chemin sans guide, sans défense, et pourtant sans la moindre trace de peur. Cette histoire se déroule dans le San Francisco licencieux des années 1970, mais la quête d'émancipation et d'épa-nouissement de Minnie est aussi universelle qu'intemporelle.
Fleuve Éditions - Transparence, d'Alex Christofi
336 pages (3 septembre)
Résumé : . Il est fasciné par le verre depuis l'enfance, et monte une société de lavage de vitres. Pénétrant l'intimité des foyers, il découvre les travers humains mais il devient également une star de sa profession, missionné pour nettoyer le clocher de la cathédrale de Salisbury. Repéré par John Blades, le laveur de vitres de la reine, il est appelé à Londres.
Résumé : Qui se cache derrière le pseudonyme S. K. Tremayne ? Un auteur de best-sellers dont l'identité reste mystérieuse Une chose est sûre, on lui doit un suspense angoissant et époustouflant. Un an après la mort accidentelle de Lydia, 6 ans, ses parents et sa jumelle Kristie prennent un nouveau départ en s'installant sur une petite île écossaise isolée. Mais l'étrange comportement de Kristie sème bientôt le trouble. Elle demande à se faire appeler Lydia... Qui est-elle vraiment ?
Résumé : Décembre 1944. C'est la contre-offensive allemande dans les Ardennes belges. Pris de panique, un curé confie Renée, une petite fille juive de 7 ans, à deux soldats américains. Ce sont en fait des SS infiltrés, chargés de désorganiser les troupes alliées. Les deux nazis décident d'exécuter la fillette. Au moment de tirer, Mathias, troublé par le regard de l'enfant, tue l'autre soldat.Commence dès lors une cavale, où ils verront le pire, et parfois le meilleur, d'une humanité soumise à l'instinct de survie.
Tamara est prisonnière. De son mari, Claude, qui veut faire d’elle une épouse idéale. De son amour perdu, à qui elle ne peut s’empêcher de rêver. La liberté lui fait peur, la captivité lui pèse. Elle ne peut ni rester ni partir. Il lui faudra pourtant choisir entre cette conjugalité qui l’étouffe et le besoin éperdu de vivre sa vie. Aimée, elle, semble parfaitement adaptée au monde tel qu’il va. Mais son personnage de material girl cache une vraie fragilité. Ex-femme de Claude, elle juge les hommes avec tendresse et sévérité. Qu’attend-elle de l’amour ? Tout, sauf l’angoisse d’être trop (ou pas assez) aimée. Et puis il y a sa fille, Esther, dont elle s’occupe avec le mélange d’affection et d’égoïsme qui la caractérise. Esther... Une adolescente d’aujourd’hui. Espionne, poète, raisonneuse, innocente, amoureuse. Son regard implacable radiographie les adultes, si touchants dans leur refus d’être lucides. Et si c’était elle, la véritable héroïne de cette histoire ?
Sonatine - Les Innocents, de Robert Pobi
528 pages (17 septembre 2015)
Résumé : D’un tempérament impétueux, souvent borderline, Alexandra Hemingway, inspectrice à la section des homicides violents à New York, a l’habitude des enquêtes difficiles. Totalement impliquée dans son métier, elle n’hésite pas à prendre tous les risques. Son visage, refait, marqué par de multiples cicatrices, est là pour le prouver. Le jour où l’on retrouve dans l’East river le corps d’un enfant dont les pieds ont été sectionnés, l’affaire s’annonce particulièrement délicate. D’autant plus que la presse n’hésite pas à consacrer ses gros titres à ce genre de meurtre et à venir perturber les investigations. Lorsqu’un autre enfant est enlevé, la panique gagne Manhattan. Panique d’autant plus justifiée que le prédateur à l’œuvre est l’une des figures du mal les pires qui soient. Habituée aux noirceurs les plus effroyables de l’âme humaine, Alexandra pensait avoir tout vu. Elle n’avait pas connu le pire.
Presses de la Cité - L'aviatrice, de Paula McLain
(1er octobre)
Résumé : Beryl a cinq ans lorsque sa famille s'installe au Kenya en 1907. très vite abandonnée par sa mère, elle est élevée par son père et par les natifs de la tribu Kipsigis. Cette éducation peu conventionnelle la rend audacieuse et éperdumment amoureuse de la nature. De mariage raté en liaisons contrariées, elle tombe sous le charme de D. Finch Hatton, l'amant de l'auteur K. Blixen.
Sonatine - Une autre vie, de S.J. Watson
432 pages (1er octobre)
Résumé : Femme au foyer, Julia mène une vie bien rangée à Londres avec son mari et son fils. Lorsqu’elle apprend la mort de sa jeune sœur, Kate, victime d’une agression à Paris, près du canal de l’Ourcq, elle est sous le choc. Les deux sœurs, dont les relations n’ont jamais été faciles, s’étaient perdues de vue. Ne parvenant pas à faire son deuil, Julia décide d’aller à Paris afin d’en savoir plus sur la vie que menait Kate. Là, elle apprend que cette dernière fréquentait assidûment les sites de rencontre en ligne. Le doute s’insinue alors dans son esprit : et si la mort de sa sœur n’était pas due à une simple agression mais à une mauvaise rencontre ? Ne pouvant se débarrasser de cette idée obsédante, Julia décide de se faire passer pour Kate sur le site Internet d’escorts que celle-ci utilisait. Mais, à l’âge des bilans, des remises en question, des ambitions laissées derrière elle, Julia ne réalise pas qu’elle est en train de jouer un jeu dangereux à double titre. Si elle a en effet raison sur les circonstances de la mort de sa sœur, elle prend tous les risques. Et en goûtant à une autre vie, plus excitante, que va-t-il rester de la sienne ?
Fleuve Éditions - Concerto pour 4 mains, de Paul Colize
(8 octobre)
Résumé : Un convoi transportant plusieurs millions en diamants est attaqué près de Bruxelles. Un plan efficace, un travail de pro. Pas d'indices. D’un côté, Jean Villemont, avocat pénaliste amoureux des sommets, et sa consoeur Leïla Naciri. De l’autre, Franck Jammet, braqueur virtuose, et son amie Julie Narmon, discrète et efficace. Entre eux, un homme et une affaire. Où se trouvait Franck Jammet la nuit du 18 au 19 février 2013 ? Pourquoi Jean Villemont ne se contente-t-il pas de la version officielle ? Qui a réalisé le casse du siècle ?
Maria Cruz-Banderras est en prison. Si elle est convaincue d’être innocente des faits qui lui sont reprochés, toutes les évidences sont contre elle. Son alibi ne tient pas la route et les tests ADN confirment qu’elle était bien sur les lieux du crime au moment du meurtre. Atteinte du syndrome d’Asperger, Maria se souvient de tout… sauf de ce qui la concerne intimement. Auprès des thérapeutes, elle va puiser dans ses facultés uniques pour tenter de se remémorer son passé récent. Des endroits étranges. Des gens plus étranges encore… Le puzzle épars qu’elle essaie de reconstituer ne semble pas faire sens. Sauf à croire à des années de mensonges et de faux-semblants. Ce qui est, bien sûr, totalement impossible. À moins que…
Autrefois l’Empire était partagé entre les Erudits, cultivés, ouverts, et gardiens du savoir, et les Martiaux, armée redoutable, brutale, dévouée à l’Empereur. Mais les soldats ont pris le dessus et, désormais, quiconque est surpris en train de lire ou d’écrire est voué aux châtiments les plus durs. Dans ce monde sans merci, Laia, une esclave, et Elias, un soldat d’élite, vont tout tenter pour retrouver la liberté et sauver ceux qu’ils aiment.
Comme depuis plusieurs années, je participe au "Challenge 1 % de la rentrée littéraire" organisé par Sophie Hérisson ICI, qui consiste donc à lire, au minimum, 1 % de 589 livres, soit 6 livres. Je vise les 3 % cette année. N'hésitez pas à nous rejoindre, c'est un challenge vraiment sympathique et riche en échanges et découvertes.