30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 15:11

En me promenant sur la blogosphère, une fois de plus, j'ai découvert cet événement fort intéressant alors je partage avec vous ! http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Content/0057.gif

 

les matchs de la rentrée littéraire

 

La rentrée littéraire 2011 bas son plein en ce début de mois de septembre : 654 romans ont été annoncés par les éditeurs, et déjà la question se pose aux bibliovores : quels œuvres choisir cette année ?

 

PriceMinister vous propose de recevoir chez vous, gratuitement, et de critiquer 1 des 12 ouvrages  qu'ils ont sélectionnés parmi ceux de la rentrée littéraire.

  • Nestor rend les armes, de Clara Dupond-Monod
  • La belle amour humaine, de Lyonel Trouillot
  • 1Q84 de Haruki Murakami
  • Les vaches de Staline de Sofi Oksanen
  • Le Pacte des Vierges, de Vanessa Schneider
  • Désolations, de David Vann
  • Tuer le père, d’Amélie Nothomb
  • Des vies d’oiseau, de Véronique Ovaldé
  • Les souvenirs, de David Foenkinos
  • Limonov, de Emmanuel Carrère
  • Rien ne s’oppose à la nuit, de Delphine de Vigan
  • Freedom, de Jonathan Franzen

 

Qu’est-ce qu’un match littéraire ?


PriceMinister vous propose de livrer votre avis sur l’un des ouvrage de la liste précédente : publiez votre critique sur votre blog, ils recueilleront votre avis et établiront un classement par popularité et satisfaction.  A vous de choisir quel auteur vous voulez soutenir dans cette rentrée littéraire!

 

Comment participer ?

 

Cliquez ici pour vous rendre sur la page dédiée à l'opération !

 

 

Je vous souhaite bonne chance et http://tazdanslalune.t.a.pic.centerblog.net/ymf8c6fk.gif pour nous tous !

 

Cajou

 


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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 23:07

http://s1.e-monsite.com/2009/09/18/04/10184423uglies-jpg.jpg

 

Présente depuis peu sur un site de bibliovores compulsifs (Livraddict), je me suis inscrite à ma première Lecture Commune, organisée par Gr3nouille, qui proposait de lire ce roman SF de chez Pocket Jeunesse, qui est le premier d'une série de 4 tomes (Uglies, Pretties, Specials, Extras). Jeunesse, oui, vous avez bien lu. Je m'étais inscrite bien AVANT de lire "Hush Hush" et "0.4" (2 déceptions). C'est donc avec des PIEDS DE PLOMB que j'ai ouvert ce roman, et avec les plus grandes craintes, de découvrir une histoire pour ado, dans une langue d'ado et avec des canevas spécialement imaginés pour les ados.

 

Mais Que Nenni ! J'ai aimé. J'ai beaucoup aimé mêmehttp://smileys.sur-la-toile.com/repository/Amour/0054.gif D'ailleurs, pour faire simple et rapide, je commence tout de suite par ma note : 4/5 ! 

 

En effet, j'ai plongé dans cette histoire à pieds joints et je n'en suis ressortie qu'une fois la dernière page tournée. Voilà ce que j'appelle un roman réussi, sur toute la ligne : atmosphère, monde créé, personnages, langue et style, équilibre entre descriptions et aventures : tout y est ! http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Content/0063.gif

 

Voici le résumé : Tally Youngblood aura bientôt 16 ans. Comme toutes les filles de son âge, elle s'apprête à subir l'opération chirurgicale de passage pour quitter le monde des Uglies et intégrer la caste des Pretties. Dans ce futur paradis promis par les Autorités, Tally n'aura plus qu'une préoccupation, s'amuser... Mais quelques semaines avant son anniversaire, Tally se fait une nouvelle amie qui lui fait découvrir que la beauté parfaite et le bonheur absolu cachent plus qu'un secret d'État : une manipulation. Que va-t-elle choisir ? Devenir rebelle et rester laide à vie, ou succomber à la perfection ?

 

En lisant ce résumé de la quatrième de couverture, je me rends compte qu'il sonne fort "jeunesse" alors que vraiment, c'est un roman ouvert à tous ! Comme vous l'avez compris, c'est de nouveau une dystopie et celle-ci est très bien menée ! On est plongé dans une Société Futuriste (24e ou 25e siècle), liberticide à souhait évidemment, et construite sur les erreurs et catastrophes de notre Monde Moderne.

 

Le roman est divisé en trois grandes parties (Le visage de la Beauté, La fumée, Dans les flammes), elles-mêmes divisées en de nombreux petits chapitres, qui imposent un rythme de lecture très rapide. Dans la première partie, le décor est planté, les personnages nous deviennent familiers et il y a un équilibre assez juste entre les descriptions (le monde, les technologies, le futur, le passé, les personnages, etc.) et les actions.

 

Il me semble que, parmi tout ce que j'ai apprécié, le plus grand attrait de cette histoire est le monde dans lequel elle se déroule. J'ai adoré... j'avais vraiment l'impression d'y être : des bagues d'Interface, des planches magnétiques, des gilets de sustentation, des souris oculaires, des capteurs ventraux, des aérocars... un vrai monde à la Minortity Report, rempli de technologies nouvelles ! C'est un roman que j'ai trouvé très visuel avec des lieux un peu similaires à ceux de The Island (notamment la ville et les infrastructures de Pretty Town) et je peux dire qu'à plusieurs moments, j'étais vraiment DEDANS, comme durant les séances de "planche magnétique" dans les airs ou de sauts de "gilets de sustentation", j'y étais, là, avec eux, en équilibre et à toute vitesse dans le vent... un peu le même effet que m'avait procuré la découverte du Quidditch avec Harry Potter !

 

Puis on découvre également différents mondes, celui des Uglies pour commencer, avec ses règles et ses rêves ; celui des Pretties, à la fois séduisant, énervant et effrayant, puis celui de La Fumée (pas terrible la traduction, d'ailleurs pourquoi avoir traduit ?? J'imagine que ce devait être "Smokies" et c'est quand même mieux!), très surprenant. Mais également le monde des Rouillés (ça c'est nous, pauvres habitants du XXe siècle http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Rires/xrire6.gif ) vu par les yeux des héros, 300 ans plus tard, ce qui est extrêmement plaisant à découvrir !

 

Mais "Uglies" est bien plus qu'un monde dystopique, c'est d'abord une aventure humaine et les personnages que l'on rencontre prennent vraiment vie sous la plume de Westerfeld : l'héroïne, Tally, est assez attachante, tout comme son amie Shay, plus aventurière. Les personnages masculins ne sont pas en reste, à commencer par David, le héros très masculin ou Peris, un peu plus difficile à cerner. Et puis, évidemment, il y a aussi une jolie histoire d'amour, pas trop nunuche, et qui suffit à faire battre le coeur du lecteur !

 

Quant à la langue et au style, je n'ai rien à y redire pour une fois ! Des vraies phrases, du vrai vocabulaire, des métaphores, des néologismes, rien de simpliste et rien de pédant, un juste milieu, parfait pour raconter cette histoire avec rythme ET profondeur.


En guise de bémol, je dirais juste qu'il y a parfois quelques longueurs, qui ralentissent l'action, et quelques incohérences (vous savez, quand le héros est dans une situation inextricable mais qu'il y a quand même une fenêtre ouverte juste au bon moment pour qu'il sauve ses fesses) mais autant j'avais trouvé le monde futuriste de "Promise" un peu simpliste et parfois niais, ici, tout est beaucoup plus détaillé, réfléchi, développé et... crédible (autant que la SF puisse l'être, bien sûr).

 

Sans être un coup de coeur, j'ai vraiment aimé cette lecture, et elle m'a réconciliée avec la SF jeunesse, ce qui lui vaut donc ce billet enthousiaste ! http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Amour/0039.gif

 

 

Donc, ma note : 4 b pn

 

 

Et peut-être vous demandez-vous pourquoi je ne mets pas 5 plumes au vu de tout le bien que j'en dit ? C'est parce que je dois encore lire très prochainement "Hunger Games", "Delirium", "Ephémère" et "Divergent", et je compte accorder les 5 plumes au roman jeunesse, catégorie Dystopie, qui m'aura le plus transportée. Je préfère donc me laisser de la marge avant de choisir mon (ou mes) coup de coeur !

 

http://2.bp.blogspot.com/_dipXdu9QryU/TIupjzY1vsI/AAAAAAAAAh8/9EC03NOMqWs/s1600/Divergent+hc+c%282%29.jpg

http://s3.twilightersanonymous.com/wp-content/uploads/HungerGamesTrilogy.jpg http://media.paperblog.fr/i/378/3787057/trilogie-delirium-lauren-oliver-L-1.jpeg http://yabook.fr/IMG/image/Jerome/Jardin-Ephemere-DeStefano.jpg http://i63.servimg.com/u/f63/13/23/97/43/promis10.jpg http://s4.e-monsite.com/2011/04/25/10/resize_550_550//04.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et voici les avis des autres participants à cette LC : Reveline, Gr3nouille, Iani, et Aurélie

 

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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 20:21

http://www.decitre.fr/gi/23/9782092531723FS.gif

 

Un petit roman SF au programme du jour, intitulé « 0.4 » (Lire Zéro Point Quatre), de Mike Lancaster. Un roman de SF jeunesse. Et j’insiste sur le « jeunesse ».


Voici le résumé de la quatrième de couverture, qui est court mais efficace : « Quand ils se sont réveillés, leurs amis, leurs parents, leurs voisins, tout le monde avait changé. Tout le monde, sauf eux quatre ». Dans ce roman, le narrateur, Kyle Straker, nous raconte sur des cassettes  audio, sa vie ordinaire, celle d’« avant », à Millgrove, en Angleterre. Puis, il nous explique comment tout a basculé, lors du « Concours annuel d’Amateurs » organisé dans son village. En effet, au milieu des spectacles habituels de danse, chant, ventriloquie, etc., Danny Birnie propose un numéro original : une séance d’Hypnose. Quatre spectateurs se portent volontaires mais lorsqu’ils se réveillent, ils découvrent le public… changé. Et durant le reste du roman, on apprend, petit à petit, ce qui s’est réellement passé durant ces quelques minutes d’hypnose…


En dire davantage serait, à coup sûr, déflorer l’histoire et vous gâcher le plaisir de la découverte de ce monde futur.


Je vais commencer par ce qui m’a dérangée, et fatiguée http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Endormi/0008.gif tout au long de ma lecture : le style. En effet, la langue est (beaucoup) trop simpliste. Pas d’erreurs, ni de coquilles, ni de vocabulaire familier à outrance, non ce n’est pas cela, mais la syntaxe est vraiment très (trop) rudimentaire, ce qui en fait presque un livre pour les 10-12 ans. On a droit à une caricature du langage ado, dans tout ce qu’il a d’oral et de pauvre. Il faut tout de même admettre que cette langue simpliste a néanmoins l’avantage de dynamiser la lecture et de la rentre ultra-rapide, ce qui est, au moins de ce point de vue-là, assez agréable.


De plus, j’ai trouvé la mise en place de l’intrigue un peu trop longue, en me demandant sans cesse où l’auteur voulait en venir. Mais dès que ça démarre, assez rapidement finalement, on ne cesse de se poser 1000 questions sur ces événements inexplicables qui touchent ce village. En outre, le découpage en chapitres courts accélère également le rythme de lecture, déjà assez rapide grâce à cette histoire intrigante dont on veut à tout prix connaître les tenants et les aboutissants. On ne peut enlever à ce livre qu'il sait tenir en haleine !


Quant aux personnages, ils sont très peu développés (voire pas du tout?), y compris le héros dont on ne sait au final pas grand chose. Et il en va de même pour les 3 autres, qui constituent donc ce fameux groupe des « zéro point quatre » : Lily, Kate O’Donnell et le facteur ventriloque, Mr Peterson. Certes, c’est une conséquence logique du choix de l’auteur de nous donner une retranscription de cassettes audio, par définition très succincte…. Mais tout de même, c’est le néant côté personnalité (et même physique) des personnages.


Alors, comment vous parler de la suite sans trop en dire... Les habitants de ce village vont être confrontés à des phénomènes étranges et très inquiétants, qui attisent la curiosité tant on a envie de savoir… Qui ? Quoi ? Comment ? Pourquoi ?? Malheureusement, les descriptions des manifestations de ces phénomènes sont assez mal ficelées… on comprend (bah oui, on nous le répète tout le temps) que ça ne ressemble à rien de connu… mais il est vraiment mal aisé de s’en faire une image tant les descriptions sont bâclées… dommage, ç’aurait pu être tellement plus visuel !


Cependant, dans les 50 dernières pages, l’univers est un peu plus travaillé, ce qui rend les choses plus palpables et concrètes, ce que je trouve indispensable dans tout bon roman de SF. Sachez également que ce roman a des petits airs de "Matrix", ou plutôt de "Matrix pour les Nuls", car beaucoup moins fouillé et profond que le film, mais tout aussi réflexogène ! (j’étais bien obligée de créer un petit néologisme pour coller au roman http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Content/0009.gif).

 

Mon avis n’est pas aussi enthousiaste que tous ceux que j’ai lus (je vous invite d’ailleurs à consulter les billets très positifs de Archessia, TheChouille , Elise et Tiboux qui ont eu un coup de cœur pour ce roman !) mais je crois que c’est parce que 32 ans, c’est plus du double de l’âge du public cible et désormais j’attends plus de choses d’un livre qu’il ne soit juste une « bonne histoire » (ce qui est le cas de celui-ci). Puis, je crois que je suis aussi un peu énervée de payer + de 10 euros pour un livre qui a l’air gros quand on le reçoit mais qui au bout du compte, est imprimé sur du papier carton, avec une police taille 14, de beaux interlignes, des demi-pages vides, ce qui fait qu’en regardant bien, en lieu et place des 255 pages annoncées, on doit être plus proche des 150… et qui peut se targuer de planter, développer et terminer une histoire de SF en si peu de temps ?


Ajoutons tout de même que je ne me suis pas ennuyée à la lecture de ce roman (au contraire, il m’a tenue en haleine !) mais je pense que c’est un livre qui fera surtout vibrer les 13-14 ans ou alors les novices de la SF… car après Matrix, I Robot, Equilibrium, Minority Report, etc., Mike Lancaster ne fait pas vraiment le poids.

 

Ma note : 3 b pn

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 20:26

 

 

http://img.over-blog.com/300x486/3/14/78/55/romans--suite-/Delicieuses-pourritures.jpg

 

"Délicieuses pourritures" est un roman qui se trouve dans ma PAL depuis des mois et que je me suis finalement décidée à lire. Et je dois bien avouer que je ne m'attendais pas à cela.

 

L'histoire se déroule dans un campus féminin, dans la Nouvelle-Angleterre des années 1970. Gillian Bauer, vingt ans, brillante étudiante de troisième année, tombe amoureuse de son charismatique professeur de littérature, Andre Harrow. Celui-ci a décidé de faire écrire et partager en classe à ses élèves leur journal intime. Et gloire à celle qui offrira son intimité en pâture! Anorexie, pyromanie, comportements suicidaires... un drame se noue...

 


Dès les premières lignes de ce petit roman (126 pages), on se retrouve plongé dans une atmosphère assez lourde et mystérieuse. Nous côtoyons, au coeur des vieilles maisons d'époque 18ème siècle de ce campus, des étudiantes passionnées d'art, et surtout de poésie. Dans cette université, un professeur retient toutes les attentions, Andre Harrow : il subjugue ses étudiantes à coups de regards appuyés, de lectures suggestives, et de discours libertaires. Il sait la fascination qu'il exerce sur elles et il en joue.  

 

Peu à peu, un jeu malsain s'instaure. Toutes attendent désespérément un regard, un sourire, un compliment. Et de là, vont naître rivalités, jalousies, mesquineries, mal-être... certes propres à leur âge, mais décuplés en raison de l'aura du professeur.

 

Tour à tour charmeur, ténébreux, tyrannique et condescendant, il exige toujours davantage de ses étudiantes, il veut qu'elles se livrent dans leurs écrits, qu'elles se mettent à nu, qu'elles parlent de leur intimité, de leurs blessures. Il n'a de cesse de leur répéter "d'aller plus profond, de chercher la jugulaire".  Et elles finiront par trouver cette jugulaire... et même par la trancher à vif, la laissant vomir tout son sang caillé sur elles, naïves étudiantes énamourées.

 

Vous le comprenez, à un moment, l'histoire dérape. Et elle devient de plus en plus malsaine,  dérangeante, voire glauque au possible... créant à la fois la répulsion du lecteur mais aussi sa curiosité.

 

Dans ce roman, de nombreux personnages sont troublants, tant du côté des professeurs que des étudiantes. Même un perroquet anodin finit par devenir inquiétant à son tour. Et puis il y a la flamboyante Dorcas, la sculptrice, que l'on imagine au début comme une espèce de Pablo Picasso au féminin en raison de ses excentricités. Mais qui se révèlera bien plus que cela.

 

Quant à l'écriture de J.C. Oates, je l'ai vraiment appréciée. Elle oscille entre grâce et sensualité mais elle sait également être tout à fait dérangeante et tranchante, pour nous faire ressentir l'atmosphère au plus profond de nous-même.

 

Pour vous exprimer mon ressenti général sur cette lecture, je vais me servir d'une des scènes du roman, dans laquelle Janis Joplin est en fond sonore. J'ai trouvé ce choix très pertinent car, au bout du compte, "Délicieuses Pourritures" est comme cette chanteuse : à la voix tellement particulière, envoutante et dérangeante à la fois. Une voix qui grince... tout comme cette histoire.

 

C'est un livre qui ne se lit pas, c'est un livre qui se ressent. Il vous remuera, il vous tordra le ventre. Vous aimerez ou vous détesterez, il n'y aura pas de juste milieu, j'en suis persuadée.

 

Ma note : 4 b pn

 

 

Note personnelle : à tous ceux qui ont fréquenté l'ULG, Dorcas m'a furieusement fait penser à un de nos professeurs par bien des aspects. Je ne la nommerai pas, par respect pour elle mais j'espère que vous m'enverrez un MP pour me dire à qui vous avez pensé durant votre lecture !

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 18:04

 

 

Voici un billet qui ne va point être aisé à rédiger http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Confus/roule-yeux.gif Je viens de lire, d’une traite, un roman qui a séduit un très large public, « Hush, Hush » de Becca Fitzpatrick, dont voici la très jolie couverture.

 

http://folianisteland.files.wordpress.com/2011/05/hush-hush1.jpg

 

Alors si je l’ai lu d’une traite, et que j’ai donc adhéré à l’histoire, c’est parce que l’intrigue est séduisante, l’écriture fluide et la mécanique bien huilée. Mais pour le reste, c'est assez... niais.

 

Voici le résumé pour vous faire une idée : Dans la ville brumeuse de Portland, Nora Grey tente de mener une vie ordinaire depuis la mort violente de son père quelques mois auparavant. Lors d'un cours de biologie, elle fait la connaissance de Patch, qui vient d'arriver en ville. Il est séduisant, mystérieux, et il l'attire dangereusement , mais la vie de Nora est déjà bien trop remplie . Comment Patch peut-il en savoir autant sur son compte ? Pourquoi se retrouve-t-il toujours sur sa route quand elle cherche à l'éviter ? Alors que les deux adolescents se rapprochent, Nora prend peur : un inconnu masqué attaque sa voiture, sa chambre est fouillée, mise à sac, et elle se sent suivie... Sans le savoir, Nora est devenue l'objet de la guerre qui agite les anges déchus et les Nephilims . Et en tombant amoureuse de Patch, elle va découvrir que la passion peut être fatale...

 

On va commencer par parler ce qui m’a plu, et qui a fait que je l’ai lu si rapidement : tout d’abord, j’ai beaucoup aimé suivre la naissance de cette histoire d’amour entre Patch et Nora (retour de Cajou, l’adolescente attardée http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Amour/0021.gif), avec le cœur qui bat la chamade et cette question lancinante durant ma lecture « Diantre, mais quand vont-ils enfin s’embrasser ? ». De plus, j’ai trouvé l’humour et le jeu de séduction de Patch assez irrésistibles, avouons-le sans rougir http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Confus/xrougi3.gif

 

Les personnages ne sont pas les héros de l'année mais Nora est assez attachante, ainsi que sa meilleure amie, Vee. Le personnage qui fait la force du roman, c’est sans aucun doute Patch. Il est mystérieux, dangereux, ténébreux et terriblement sûr de lui. J’ai beaucoup aimé son côté « Bad boy » (oui, oui, l’ado attardée bis http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Amour/0021.gif). Quant aux autres personnages, ils sont assez peu présents alors que certains ont toute leur importance dans le dénouement…

 

Venons-en à ce qui m’a déplu, agacée ou dérangée.

 

Tout d’abord, c’est que le résumé se vante de nous offrir une histoire sur les Anges Déchus. Ok, il y a bien des anges dans cette histoire, mais jusque la page 250, il n’en est pas vraiment question, ou seulement par bribes. C’est vraiment à la page 270 que ça démarre et qu’on en apprend enfin un peu sur eux. Vous admettrez que ça fait un peu tard, surtout quand le roman se clôture 94 pages plus loin. A la décharge de l’auteure, c’est une trilogie, alors on peut lui laisser le bénéfice du doute et se dire que ce tome servait surtout à la mise en place des bases de l’histoire. Espérons-le !

 

Ensuite, il y a un manque de crédibilité, que j’ai trouvé assez désagréable : une jeune fille de 16 ans qui se retrouve, seule la nuit, tour à tour dans une ruelle d’un quartier mal famé, dans les sous-sols d’un obscur tripot ou encore dans un motel avec un garçon de son âge. Bof. Ou encore, Nora et Vee se sentent poursuivies et se réfugient… dans un cimetière (bravo les filles ! http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Rires/laugh.gif ). Peut mieux faire à ce sujet, assurément.

 

Last, but not least. Et pourtant, j’avais été prévenue. En effet, j’avais lu çà et là qu’il y avait quelques ressemblances avec « Twilight » dans les débuts de l’histoire, mais qu’ils s’estompaient très rapidement pour faire place aux anges déchus et à leur propre histoire.

C’est cela oui.

Alors, en effet, l’histoire est différente (et heureusement !), car il n’y a pas de vampires ni de loups garous mais… TOUT le canevas est le même... en deux mots, il suffit de remplacer les canines acérées par les ailes arrachées... et la trame est rigoureusement identique.

 

Pour celles qui ont lu « Twilight », voici un relevé, de mémoire et donc incomplet, des « ressemblances ».

  • Une ville brumeuse et pluvieuse
  •  Rencontre au cours de bio avec un regard noir, mystérieux et terrifiant du héros envers l’héroïne
  • Sentiments mitigés de l’héroïne, entre peur et fascination, qui finissent par évoluer vers l’amour
  • Héros mystérieux avec un côté dangereux et prédateur
  • Héros a une odeur identifiable entre 1000 : herbe et menthe (je préfère soleil, miel et lilas perso)
  •  Attraction magnétique entre héros et héroïne
  • Une ange ravissante, qui lit l’avenir (allô allô Alice, voilà une copine de shopping pour toi)
  • L’héroïne est, à un moment, séduite par un second garçon, un peu plus normal, très protecteur (mais il ne sent pas mauvais celui-ci)
  • L’héroïne se retrouve en danger dans une ruelle mal famée et le héros vole à son secours dans sa jolie voiture.
  • L’héroïne se renseigne sur les pouvoirs possibles du héros, en se mettant sur son bureau, sur son vieux pc, dont le modem rame super fort, et elle tape « Ange déchu » puis on a droit à l’article du site Internet dans le roman (non mais franchement, de qui se moque-t-on ?)
  • Les autres anges (au contraire du héros) sont dangereux pour l’héroïne et lui veulent du mal (et ils fouillent sa chambre)
  • Ou encore "belles voitures/motos" - "anges riches" - etc. etc. etc.

 

Je pense que tout ceci explique que je sois à la fois emballée (lu d'une traite) et agacée (par ce plagiat manifeste)... sentiment bien étrange au terme de cette lecture, donc...

Puis, j’ai un peu l'impression d'avoir été victime d'une grosse machine éditoriale...


J’ai tout de même passé un moment de lecture "ok", malgré les points négatifs, et c’est peut-être ce qu’il faut en retenir. Je ne pense pas que je lirai le tome 2, « Crescendo » même si j’ai envie d’en apprendre bien davantage sur ces Anges déchus et Nephilims.

 

Ma note (ça a rarement été aussi difficile de trancher) : 3 b pn(2.5/5, ça aurait peut-être été plus juste au vu de l'agacement ? Je ne sais pas...)

 


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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 17:07

Voilà un roman que j'avais envie de lire depuis longtemps, tant Paikanne m'en avait dit du bien. Puis il y a peu, le billet enchanté de stellabloggeuse a rappelé ce livre à mon bon souvenir !

 

Quelques mots sur l'histoire : Simple (de son vrai nom, Barnabé) est déficient mental (ou i-d-iot selon ses propres mots) : il a 22 ans ans, mais 3 ans d'âge mental. Pour éviter de le laisser "mourir" à Malicroix, institution dans laquelle son père l'a placé, Kléber son frère de 17 ans le prend sous son aile. Tout est compliqué et le devient encore plus lorsque les deux frères trouvent une colocation avec trois autres garçons et une jeune fille...


http://storage.canalblog.com/97/71/536764/37262949.jpgIl me semble que 2 mots résument parfaitement l'atmosphère de ce livre : un subtil mélange d’humour et d’émotion.


De l'humour, parce que l'on sourit souvent, que l'on rit ou même que l'on s'esclaffe ! Simple est vraiment un petit bijou de personnage. Dès qu'il ouvre la bouche, on ne peut que fondre. Monsieur Pinpin, son lapin en peluche, n'est pas en reste : on ne peut lui rester insensible.... surtout quand il "pète la gueule" à tout ce qui peut causer du chagrin à Simple !

De l’émotion, parce que le sujet est grave, même s’il est traité de façon plutôt légère. On ne peut qu’être touché du lien qui unit Kléber à son grand-petit frère. Un lien unique, fort, indestructible. A eux deux, ils défient la médiocrité du monde et… ils s'en sortent pas mal !

 

On passe donc sans cesse du rire aux larmes... mais des larmes d'émotion, qui ne sont jamais des larmes de pitié !


Ce roman est très court, 200 petites pages, et les aventures se succèdent rapidement, au cours des 13 chapitres. Ce qui est étonnant, c’est que rien n’est vraiment développé : ni la psychologie des personnages, ni leurs portraits, ni leurs actions… mais en très peu de mots, on a pourtant l’impression de les connaître et de pénétrer dans leur intimité… En effet, il me semble que, plus que le pouvoir des mots, c’est l’importance des non-dits et de l’implicite qui jouent un rôle primordial dans cette histoire. Ainsi, si on prend, par exemple, le cas de l’Institution dans laquelle Simple a été abandonné par son père, Malicroix : même si l’on n’en sait presque rien, tant Marie-Aude Murail reste évasive, on finit tout de même par trembler juste à son évocation, tout comme Simple et Monsieur Pinpin.


Les dialogues sont nombreux, ce qui contribue également à la grande fluidité de l’histoire et à l’absence de temps-mort. Ceux qui mettent en scène Simple et son lapin en peluche sont tout simplement irrésistibles… entre légèreté, tendresse et gravité. Leur façon de voir le monde, à tous les deux, avec leurs 3 ans d’âge mental, est tout à fait unique... tout à fait déjantée et pourtant, tellement… sensée !

 

J'ai aussi beaucoup apprécié les personnages qui entourent Simple et Kléber : les colocs, qui finissent par tomber sous le charme de Simple et font preuve de qualités humaines insoupçonnées au début du roman, Monsieur Dieu qui, sous ses airs aigris, est un être précieux, ou encore la famille de Zahra, extraordinaire de tolérance et d'amour.


Mais ce qui fut surtout jubilatoire pour moi, ce fut de découvrir la façon d’appréhender et d’utiliser la langue française de Simple : sans le vouloir, il fait des jeux de mots savoureux, drôles et tout à fait irrésistibles (« Il y avait six garettes sur la table, toutes crabouillées », « Prends tes dicaments », « Il y a un beaud'hommes caché dans le téphélone », quelques exemples parmi tant d’autres). 

 

Grâce à toutes ces qualités, c’est un livre qui se lit à toute vitesse. A la façon de Simple, on a à peine le temps de compter « 7, 9, 12, B, mille, cent » qu’on en est déjà à la dernière ligne !

 

Un petit bémol tout de même : c’est peut-être un petit peu trop « Au pays des Bisounours »… oui, on se rend bien compte des difficultés quotidiennes de la cohabitation avec un déficient mental, mais j’ai comme l’impression que c’est malheureusement beaucoup plus compliqué et douloureux que ce qui nous est décrit. Et en cela, ce roman manque donc un peu de crédibilité (Qui donc confierait un déficient mental à un ado de 17 ans en Terminale et vivant seul ?). Par conséquent,  je pense que pour l’apprécier à sa juste valeur, il faut plutôt le lire comme un conte : la Princesse pourrait être Simple, le Prince serait Kléber, la marâtre serait Monsieur Maluri et la vilaine sorcière serait Malicroix !


Voilà, j’ai tout dit, sans en dire trop sur tous les personnages attachants (ou pas du tout) que vous rencontrerez dans le monde de Simple, et je vous conseille vraiment de découvrir ce roman, qui vous touchera sans aucun doute.

 

 

 Ma note : 4 b pn

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 23:07

 

On va se bousculer au portillon pour voir les adaptations cinématographiques de toute une série de livres qui ont connu pas mal de succès. Je vous ai déjà parlé de certaines d'entre elles, mais encore bien d’autres s’annoncent !

 

 

Mygale – Thierry Jonquet – par Pedro Almodovar himself (17 août 2011)

 

Titre : « La piel que habito ».

Mais il semble très librement adapté du roman (que j’ai adoré) au vu du synopsis où je reconnais à peine la trame du livre.

 


 

 

La Guerre des Boutons – Louis Pergaud – 2 adaptations (septembre 2011)

 

Il y aura donc DEUX adaptations de ce roman, qui sortiront à 1 semaine d’intervalle. Du jamais vu !

Ou, en d’autres mots, le souk, quoi =D

 

  •  14 septembre 2011 : version de Pontavice, avec Eric Elmosnino (révélé dans Gainsbourg, vie héroïque), Fred Testot (d’Omar et Fred), Mathilde Seigner et Alain Chabat.
  •  21 septembre 2011 : version de Christophe Barratier (Les Choristes), avec Guillaume Canet, Gérard Jugnot, Kad Merad, et Laetitia Casta (la machine de guerre !)

 

 

Breaking Dawn – Stephenie Meyer – par Bill Condon (18 novembre 2011)



 

   

Sur la Route – Jack Kerouac – par Walter Salles (décembre 2011)

 

Au casting : Kirsten Dunst, Viggo Mortensen, Garrett Heldun (Troie, Eragon) et Kristen Stewart (Twilight).

 

http://1.bp.blogspot.com/_ohGwWnOUFdw/TP4cfN6wXXI/AAAAAAAAAAU/dI7DTPF8myQ/s1600/9782070367665%255B1%255D.jpg

 

 

 

Hunger Games – Suzanne Collins – par Gary Ross (2012)

 

http://mediathequehonfleur.files.wordpress.com/2011/03/hunger-games-trilogie.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une scène réalisée par un fan : ICI  


 

La Délicatesse – David Foenkinos – par l’auteur et son frère (2012)

 

http://2.bp.blogspot.com/-LoijI2n4vhQ/TXk4BzUbRAI/AAAAAAAAFHQ/DiGjMYxbs8g/s320/LaDelicatesse.jpeg

 

Casting : l’héroïne sera Audrey Tautou. Et quant à Marcus, ce sera… François Damiens (ha ha ha, j’ai du mal à imaginer ça !)

 

BO : Emilie Simon.

 

Je suis impatiente de voir ce que tous ces ingrédients vont donner (même si Audrey Tautou est restée coincée dans son rôle d’Amélie Poulain dans mon esprit et que donc, j’ai du mal avec elle).

 

 

 

 

 

Le Magasin des Suicides – Jean Teulé – par Patrice Lecomte (en 2012)

 


 

 

La Mécanique du Cœur – Mathias Malzieu – par Malzieu lui-même (en 2012)

Film d’animation 3D réalisé par Mathias Malzieu et Stéphane Berla.

http://i21.servimg.com/u/f21/11/11/30/77/la_mac10.jpg

 

 

 

 

 

Produit par Luc Besson.
Avec les voix de Olivia Ruiz, Grands Corps Malade, Mathias Malzieu et Alain Bashung (à partir des enregistrements de l’album qui a suivi le livre).

 

 
 

Et vous, avez-vous entendu parler d’autres adaptations cinématographiques en projet ?

 


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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 17:21

 

http://storage.canalblog.com/28/79/100126/66775644.jpg

 

Un petit thriller (222 pages) pour ce nouveau billet. Je me suis offert « Huis-Clos en Toscane » pour 2 raisons : d’une part, parce qu’il est estampillé « Sélection 2011 Prix des Lecteurs » et d’autre part, parce que j’avais lu l’avis très enthousiaste de Lisalor sur son blog.

 

Vingt ans après, six anciennes camarades de classe se retrouvent, en Toscane, dans la somptueuse villa où elles avaient séjourné ensemble l’année de leur bac. Seule Piera, l’organisatrice de ces retrouvailles, manque à l’appel. Lucia, Amanda, Déda, Maria Luisa, Tatti et Giovanna imaginent alors toutes sortes de motifs à son absence. Mais les événements étranges – et inquiétants- commencent à se succéder, ce qui rend l’atmosphère de plus en plus étouffante…


Le prologue nous décrit la maison où va avoir lieu ce huis clos, d’une façon assez adroite et intrigante, comme si la Villa Camerelle prenait vie. Cette maison est un cadre très bien choisi pour l’intrigue et, au fil de la lecture, on comprend que les murs ont été témoins d’atrocités ou, à tout le moins, d’événements très sombres. Certains anciens de plusieurs siècles, d’autres plus récents, mais que les « héroïnes » semblent toutes avoir délibérément effacé de leur mémoire… Cependant, tout le monde n’a pas oublié et, en coulisse, une victime échafaude patiemment sa vengeance…

 

Les personnages de ce roman sont assez originaux. En effet, ces 6 (ou 7) femmes sont plus horripilantes les unes que les autres. Ça jacasse, ça complote, ça se jalouse, ça se regarde le nombril, ça ragote  et c’est à qui sera la plus superficielle ou cassera le plus de sucre sur la vie ratée de celle-ci ou sur la cellulite de celle-là. Elles sont horribles. Hautaines. Insupportables ! Jamais on ne s’attache à elles. A tel point que j’ai souhaité, à plusieurs reprises, que le « vengeur de l’ombre » se dépêche un peu d’agir pour que certaines la bouclent enfin ! http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Rires/mdr1.gif


Dans les 100 premières pages, l’atmosphère est nimbée de mystère et de doute, mais très vite, c’est la peur qui prend le pas et au fur et à mesure, elle se fait de plus en plus oppressante pour les héroïnes, laissant toutefois le lecteur un peu sur le bord du chemin...

 

Même si c'est une lecture "réussie", il y a plusieurs aspects de ce roman qui m’ont dérangée. Tout d’abord, durant les 100 premières pages, c’est beaucoup trop lent et ça tourne en rond : le temps ne passe pas. En outre, il y a de nombreux changements de point de vue, et même dans une page consacrée à une seule héroïne, on alterne sans cesse le « je » et le « elle », ce qui donne un effet décousu et altère quelque peu l’ambiance du huis-clos.

 

Mais venons-en à la qualité essentielle de ce thriller, selon moi : sa fin. Même si le début m’avait … endormie… la fin m’a captivée. En effet, dans les 80 dernières pages, tout s’accélère,et le lecteur ne sait plus où donner de la tête. En ce qui concerne le coupable (oui, je pense que je peux dire qu’il y a un coupable, sans vous gâcher votre plaisir, puisqu’il y en a souvent un dans les thrillers), pas une seule seconde je n’ai pensé que c’eut pu être celui-là. En outre, Diana Lama, dans les 40 dernières pages, est diaboliquement efficace. On tourne, on tourne, on tourne frénétiquement !

 

Quant aux 2 dernières pages, je les ai trouvées tout simplement… parfaites !

 

Pour attribuer une note, je ne peux cependant pas oublier que je me suis ennuyée durant plus de 100 pages et qu'il m'a fallu tout ce temps pour comprendre où voulait en venir l'auteure.

 

Ma note : 3 b pn1 b pn

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 20:07

 

http://chocolatecake.free.fr/wordpressfr/wp-content/mecanique_du_coeur_-_livre-ccb72.jpg 

Voilà un roman que j'ai acheté uniquement en raison de sa couverture, que j'avais trouvée tellement poétique. Elle avait un je-ne-sais-quoi de TimBurtonesque !  http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Amour/0038.gif

 

 "La mécanique du cœur" est un petit livre (156 pages) à part. Il ne ressemble à aucun autre. Quoique. Mais j'y reviendrai plus tard.

 

Voici le résumé. Edimbourg, 1874 : le jour le plus froid du monde. Lorsque Jack naît, son cœur gelé se brise immédiatement. La sage-femme le remplace par une horloge et le sauve. Depuis lors, il doit prendre soin d'en remonter chaque matin le mécanisme. Mais gare aux passions ! Le regard de braise d'une petite chanteuse andalouse va mettre le cœur de Jack à rude épreuve... (Amazon).


Je vous le disais, un conte tout à fait étonnant !

 

Alors, qu’en dire ?

 

Dès les premières pages j’ai été transportée dans un Ailleurs, un autre Univers, que je pouvais voir et entendre, tant l’atmosphère créée est forte.

 

Néanmoins, plutôt que de m'attarder sur l’histoire, je préfère vous parler des personnages tellement insolites :

 

  • Little Jack : un garçon étonnant qui, en lieu et place de sang, a de la poésie et du rêve qui coulent dans ses veines, et dont le cœur fait « tic-tac bo-boum tic-tac bo-boum ».
  • Miss Acacia, la petite chanteuse andalouse : ce qui m’a surtout marqué dans ce personnage, c’est combien on sent l’inspiration de Mathias Malzieu : cette petite Andalouse, C’EST Olivia Ruiz. A chaque description, j’avais l’impression de la voir sur scène : ses cheveux, ses mimiques, son petit nez et ses petits seins, sa grâce mêlée de maladresse... le tout saupoudré de son côté "flamenco". Vraiment, même si je n’avais pas su qu’elle était la compagne de l’auteur, je l’aurais, sans aucun doute possible, reconnue. A part cette ressemblance frappante, ce n'est pas un personnage que j'ai particulièrement apprécié.
  • Madeleine : un personnage haut-en-couleur. C’est un peu « Doc » (Retour vers le Futur) au féminin. Elle peut soigner le cœur de Jack à l’aide d’une Pince Monseigneur d’une main, tout en le caressant de son autre main en fredonnant sa berceuse hip-hop « "Love is dangerous for your tiny heart" (par ici).
  • Le vieil Arthur, qui a la colonne vertébrale  qui rouille, et toujours en train de chantonner son « Oh When the Saints » ( par ici ou la version de Malzieu lui-même par là).
  • Anna à la jambe de bois, garnie d’une porte-jarretelle et Luna, à l’œil de verre en quartz, les 2 prostituées Dalidiennes (néologisme créé pour l’occasion)
  • Un hamster au nom… particulier =D
  • Georges Méliès, un horloger-prestidigitateur et Docteur Love à ses heures perdues
  • Jack l’Eventreur himself !

 

Et encore bien d’autres !

 

Et même si ces personnages semblent aussi éloignés les uns des autres, ils ont cependant un point commun. En effet, Jack n’est pas le seul à avoir le cœur cassé. Tous ses compagnons d’aventure ont eu aussi la mécanique du cœur enrayée, et c’est ce qui contribue à les rapprocher et à les lier les uns aux autres, afin de créer un univers tellement homogène.

 

Venons-en maintenant aux choses qui fâchent : l’histoire qui nous est contée dans ce roman. Si j’avais fait mon billet à la fin du chapitre 7 (p. 88), je vous aurais dit que ce livre était "un petit bijou de tendresse", "une œuvre originale à la Tim Burton", "un Magasin des Suicides d’un autre genre", tant j’ai vu se construire devant mes yeux ébahis et séduits ce merveilleux univers. Mais...

 

Malheureusement, dès le 8ème chapitre, le mécanisme se grippe un peu (désolée pour la métaphore douteuse). Les 7 chapitres suivants décousent, petit à petit, l’atmosphère magique qui avait été magistralement créée dès les premiers mots. En effet, dans ces 70 dernières pages, les rebondissements manquent de cohérence, les dialogues sont un peu trop nombreux et longs, et le propos devient  beaucoup plus terre à terre, avec des préoccupations tellement…. humaines... Quel dommage… Quant à l’épilogue, qui nous dévoile ce qu’il advient de chacun des personnages, il tombe un peu à plat et ne parvient pas à renouer avec la magie des débuts.

 

En ce qui concerne la langue de Malzieu, elle est pleine de poésie et de finesse et on sent tout le travail qui a été fourni pour créer ces merveilleuses et insolites expressions imagées (« J’ai voulu n’en faire qu’à mon cœur »). Cependant, petit bémol, toutes ces comparaisons et métaphores inédites finissent parfois par alourdir son style, et par ralentir l’action.

 

Pour terminer sur une note positive, j’en reviens à ce que je disais en début de billet « Ce roman ne ressemble à aucun autre. Quoique ». En effet, durant la lecture de ces 80 premières et extraordinaires pages, un nom s’est imposé à moi : Benjamin Lacombe (un merveilleux illustrateur français… le meilleur selon moi, rien que ça !). A chaque image décrite par Malzieu, je l’imaginais sous le pinceau de Lacombe. J’en suis même venue à me dire « Il faut que lui écrive un email, je suis sûre que cet univers le séduira ». En fait, j’étais en retard d’une guerre (je l’ai appris ce matin par une amie) : Benjamin Lacombe a déjà collaboré à cette œuvre, il a réalisé la SUBLIMISSIME couverture de la traduction anglaise du roman.Jugez-en par vous même !

 

http://benjaminlacombe.hautetfort.com/media/00/01/1726390366.jpg

 

 

Alors, même si je n’ai aimé qu’une moitié de ce roman, il faut reconnaitre à Malzieu cet immense talent de faire naitre des tableaux tellement enchanteurs, sans pinceaux, mais uniquement à partir de mots.

 

 

Ma note : 3 b pn1 b pn

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 13:57

 

http://storage.canalblog.com/46/48/729131/62583431.jpg

 

Il y a quelques temps, j'ai participé à un concours sur le blog d'Archessia pour remporter le roman "Promise", de Ally Condie. Et, surprise, à mon retour de vacances, c'est moi qui avais gagné http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Content/youpi-12.gif et le livre était déjà dans ma boîte aux lettres. Alors, merci encore Archessia ! 

 

Un petit résumé pour commencer (note importante : ne lisez PAS le résumé sur Amazon, il vous explique toute l'histoire en long et en large et, pire, il dévoile la fin !! http://smileys.sur-la-toile.com/repository/M%E9chant/0001.gif Méfiez-vous donc. Par bonheur je ne l'avais point lu avant ma lecture, sinon, j'aurais été écoeurée) :  

 

Cassia vit dans un monde prétendument parfait, que l'on appelle la Société, et qui est dirigé par les Officiels. Elle a bientôt 17 ans et va donc vivre son "Banquet de Couplage", qui déterminera qui sera son Promis. Ce sera la première surprise à laquelle va être confrontée Cassia, et qui engendrera une microscopique fêlure dans toutes ses certitudes face à la Société. Quelques temps plus tard, ce sera au tout du "Dernier Banquet" de son (touchant) grand-père, le jour de ses 80 ans. Et là, va s'insinuer dans l'esprit de Cassia un léger doute, qui ne cessera de croitre tout au long de ses rencontres et découvertes, notamment avec Ky et Xander. Dans ce monde où la liberté n'existe pas, Cassia va pourtant pouvoir choisir entre 2 vies...

 

Pour commencer, je me dois de dire un mot de la couverture, que je trouve sublime http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Amour/0001.gif

 

A la lecture de ce roman, je n'ai pu m'empêcher de penser au roman de Lois Lowry "Le Passeur" (que j'avais beaucoup aimé) tant ces 2 sociétés ont de nombreux points communs. En effet, au sein de ces 2 histoires, on découvre un héros qui ouvre les yeux sur tout ce dont il est privé.

 

Dans la Société où évolue Cassia, ce sont les Statistiques et les Probabilités qui régissent TOUT : qui aimer, quand se marier, quand procréer, comment se distraire, comment manger, comment se nourrir ou se vêtir et même quand et comment mourir. TOUT. Aucune place n'est donnée à la liberté, et surtout pas à la liberté de penser.

 

Tout est prévu, calculé, organisé, réfléchi, anticipé... c'est insupportable de s'imaginer vivre dans ce monde. Le seul avantage est peut-être que les (aéro)trains arrivent toujours à l'heure http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Rires/0003.gif. Mais ça fait cher payé, vous en conviendrez.

 

C'est un monde futuriste que j'ai aimé découvrir, car il est assez cohérent... même si je pense qu'il aurait pu être un peu plus précis, détaillé et construit. Mais comme il reste 2 tomes, peut-être que le reste suivra. 

 

Quant aux personnages de ce roman, ils sont très attachants.

Cassia, l'héroïne, évolue tout d’abord avec insouciance, et bonheur, dans ce monde aseptisé... mais au fur et à mesure du roman, sa conscience s'ouvre ainsi que son esprit critique. Ky et Xander sont de beaux personnages, chacun à leur façon. Le premier par son côté torturé et surtout parce que la fêlure que connait Cassia dans ses certitudes, lui, il la vit, et elle est une part intégrante de sa personnalité. Xander est également très intéressant. Une petite déception peut-être : il n'est pas assez présent et c'est dommage car il aurait beaucoup à apporter. Le dernier personnage dont je parlerai, c'est le grand-père de Cassia. C'est lui qui est à la source de tous les questionnements de l'héroïne et il m'a touchée.

 

Pour qualifier l'écriture de l'auteur, je dirais qu'elle est juste. Tout est fluide et semble naturel. Et je me suis laissée porter par ses mots, souvent emprunts de douceur et de poésie. De plus, le roman est divisé en chapitres assez courts, qui dynamisent la lecture.

 

En guise de bémol, il faut avouer que le début (les 200 premières pages sur 450, tout de même) est très (trop ?) lent. Cassia est en proie à de nombreux doutes et questionnements, et cela a pour conséquence de bien trop ralentir l'action. Cependant, puisqu'il s'agit d'une trilogie, j'imagine que le ressenti ne sera plus le même pour ceux qui liront les 3 tomes d'une seule traite.

 

De manière générale, ce n'est pas un grand roman (j'ai d'ailleurs un peu de mal à comprendre tous ces "coups de coeur qui fleurissent sur la plupart des blogs), mais c'est une lecture agréable.

 

 

Ma note : 3 b pn1 b pn

 

 

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 18:44

Voilà, j'ai terminé de visionner les 3 (longs) films adaptés de l'oeuvre de Stephenie Meyer

 

Commençons par l'aspect qui m'intriguait le plus... le casting : sous quels traits allais-je donc découvrir les Cullen et les autres personnages de la saga ?

 

LE CASTING des 3 films

 

Les Cullen

 

- Edward : je pense que le choix de Robert Pattinson (qui n'est pas du tout mon genre, soit dit en passant), est très pertinent. Physiquement, il colle très bien. J'ai vraiment retrouvé Edward. Cependant, tout n'est pas à la hauteur... où est la musculature digne d'une statue grecque ? Huh ? Et c'est quoi ces laids poils sur son torse ? Huh ? Non, franchement, je ne parle pas de mes goûts, ni de l'esthétique... mais du personnage à incarner... il est censé être parfait physiquement... un petit tour à la salle de musculation ? Ou un réalisateur qui pourrait penser à faire des plans en contre-plongée pour le faire apparaitre plus grand (je vous rappelle qu'il est censé avoir juste une demi tête en moins que Jacob qui frôle les 2 mètres) ? C'est dommage... ce n'est pas comme s'il n'y avait qu'une seule description de la perfection physique d'Edward... les tomes en sont remplis ! Et puis, qu'est-ce que c'est que cette façon de l'habiller, presque toujours sombre et sportswear... non, non, non, ça ne va pas !

 

- Carlisle : pas mal... mais un peu trop blond... blond bizarre... yuk, ça lui donne un aspect louche plus que mystérieux, et ça atténue un peu son aura protectrice... mais en gros, ça va.

 

- Esmé : elle me convient parfaitement. C'est tout à fait elle.

 

- Jasper : je ne l'imaginais pas du tout comme ça... je trouve qu'on lui a collé une tête... d'ahuri... alors qu'il devrait avoir un visage torturé, un peu comme un "Rogue" (en plus jeune)... un acteur plus ténébreux...

 

- Alice : Très chouette choix d'actrice, même si elle manque d'aura et de "pétillant" dans le visage

 

- Emmett : Oula, je ne l'imaginais pas du tout comme ça (on dirait presque Hulk !!) ... un peu trop bucheron... mais finalement, il colle pas mal au rôle

 

- Rosalie : elle n'est pas assez raffinée, pas assez "19e"… ils n’ont gardé que son côté garce mais ont oublié la finesse de ses traits… on dirait juste la chef des pom pom girls ! Avec un petit côté Miss Peggy et ... ce n’est que justice hahahaha, elle est si hautaine et sans coeur dans le livre, qu’elle mérite d’être moche dans le film hahahaha. Bien fait Rosalie, prends ça dans tes jolies quenottes !

 

De manière générale, ils manquent tous un peu de charisme, de mystère et... d'éclat... on en parle tout le temps de leur beauté à couper le souffle qui en fait des êtres à part... et ici on se retrouve juste avec "les beaux gosses du bal de promo" en gros (excepté Edward qui a, lui, un visage très esthétique).

 

Les humains

 

- Bella : Hum... Hum... Hum... okay, Bella est censée être une humaine parmi tant d'autres, qui se fond dans la masse... mais là, on est passé juste à côté du laideron... elle est fade, elle a des cheveux ternes (Pantène, connait pas ?), elle a le teint blafard alors qu'il est censé être diaphane, et elle est attifée comme un sac à patates tout au long des 3 films. Cependant, il y a une amélioration au fil des épisodes et dans le 3, elle est beaucoup plus charmante, je commence à retrouver son "petit quelque chose". Une déception donc. En plus, je trouve qu'elle ne joue pas toujours très juste.

 

- Les amies/prétendants de Bella : insignifiants, comme dans le livre. Bien donc !

 

- Charlie/Renée : je n'imaginais pas du tout Charlie comme cela, je le voyais + vieux et plus bedonnant... mais au final, je trouve qu'il est mieux dans le film que mon image mentale, il est plus crédible dans son rôle de père tendre et maladroit. Renée est ok.

 

Les autres vampires

 

- Les 3 Volturi en chef : JUST PERFECT. Casting irréprochable selon moi. Encore mieux que ce que je pouvais espérer ! Et Aro !!! Je dis oui, oui, 1000 fois oui !

 

- Jane et son jumeau : alors commençons par ce qui fâche... le jumeau qui est censé être effrayant étant donné sa fonction dans la garde et ses pouvoirs, se retrouve sous les traits de... Justin Bieber.... Mouhahahahaha. Crédibilité zéro.

Quant à Jane. Wahou. C'est pour moi, sans conteste, le meilleur atout du casting. C'est vraiment elle, c'est Jane. Ce petit être chétif et démoniaque à la fois. Un monstre cruel et sans pitié caché sous un visage angélique. Je l'adore.

 

- Félix et Démétri : euh... des visages insipides, qui frisent (comme le jumeau) le ridicule... Je me suis d'ailleurs esclaffée en voyant Félix la première fois, j'ai cru que c'était le petit frère de "Requin", le fameux géant au sourire d'acier dans James Bond. Lol.

 

- James : Encore une autre bonne surprise. Incontrolable dans le regard, séduisant et effrayant. Très bon choix.

 

- Laurent : J'ai envie de dire... WHAT THE FUCK ? Il est black ? J'ai du louper une page dans ma lecture ?? De plus, il ne m'a jamais effrayée... juste fait rire, en fait,... peut-être en raison de sa ressemblance avec Kavanagh, lol. Un échec ici, donc.

 

- Victoria : Encore une déception. Pas assez flamboyante (cheveux pas assez rouges, surtout dans le premier épisode où ils sont "abricot"... mais au fil des films, ils ont renforcé la couleur et ça s'améliore). ELle est aussi trop "angélique" physiquement... elle manque de diabolisme, de cruauté... trop fade. Tu sors :)

 

Le clan des Loups

 

- Jacob : pas mal... acteur assez bien choisi. Mis à part un détail... Bella nous parle d'un garçon qui grandit à vue d'oeil pour frôler les 2 mètres... et là il n'en est rien, il fait à tout casser 1m70... ça craint quand même un peu... il perd de son côté "puissant" et donc protecteur.

 

- Billy : très chouette. C'est lui !

 

- Les autres de la meute : comme je n'ai pas aimé le tome 2 et ses personnages, je n'en avais un peu rien à faire de ces personnages donc pas vraiment imaginés... mais ils sont pas mal, ça colle.

 


 

CHAPITRE 1 - Fascination / Twilight

 

http://www.cinemovies.fr/images/data/affiches/Gaff160341859416232.jpg

 

Les premiers rapports entre Edward et Bella sont assez décevants… par exemple, la scène de la première classe,  est un peu surjouée pour l’odeur, trop terre à terre… et Edward n'est pas assez dangereux dans l’œil.

 

J'ai par contre beaucoup aimé la couleur des yeux des vampires : ambre et or... tout comme je l'imaginais... manquait juste peut-être le côté "or liquide" dans les moments de bonheur d'Edward...

 

De manière générale, ce qui m'a déçue, c'est la personnalité d'Edward : il n'est plus assez nuancé. Tantôt trop mièvre tantôt trop agressif… il est tellement plus mystérieux que cela dans le livre. Oui, Robert est parfait pour incarner Edward, mais son jeu n’est pas toujours très juste, il manque de l’équilibre d’Edward, cette ligne si ténue entre passion et raison qui le hante durant les 2 premiers tomes. Dans le film, c’est caricatural et artificiel, on passe de l’Edward prédateur à l’Edward amoureux. Alors qu’Edward est un prédateur-amoureux, d’un seul tenant, ce qui fait toute la nuance, et la force du livre par rapport au film.


Il y a quand même quelques exceptions : par exemple, une scène que j'ai beaucoup aimée, c’est quand Edward sauve Bella dans la ruelle, dans sa voiture à toute vitesse... là, j'ai retrouvé ce Edward entre deux eaux !


Ma grosse déception de ce premier film : la scène de la clairière. Mais WTF ? Qu'en ont-ils fait ? C'est devenu une scène ultra violente et stressante (comme la course sur le dos d'Edward, Edward qui crie sur Bella). Où sont passées la poésie et la tendresse du livre ? Les fleurs, les odeurs, le sérénité mêlée à la tension ? Au lieu de les réunir, ils les ont fait se succéder… ça gâche tout… et qu’est-ce que c’est que ça pour un scintillement de seconde zone ? Ce n’est pas ça la peau d’Edward, non ce n’est pas ça… Que diable ont-ils fait de ma scène préférée des 4 tomes ! De cette scène qui rend tout possible, de cette scène qui résume toute la dualité de l’atmosphère… SACRILEGE ! Comment Meyer a-t-elle laissé faire ça ?


Heureusement, juste après, on assiste à la première arrivée de Bella et Edward au lycée, ensemble... j'ai trouvé la scène très bien filmée. En effet, la prestance d'Edward est presque aussi palpable que dans le livre.


Ensuite, Bella rencontre les Cullen chez eux. Encore une petite déception : la maison... elle n'est pas assez BLANCHE ! C'était tellement frappant dans le livre ... Diantre, ce n'était pourtant pas compliqué ! En ce qui concerne la scène dans la cuisine des Cullen ou Bella plaisante sur le fait qu’elle pourrait devenir leur repas : c'est aussi drôle que dans le livre ! Puis le réalisateur a ajouté une scène, celle de l'escalade dans les arbres... merveilleux... j'ai adoré car même si elle était absente du livre, elle reflétait parfaitement l'atmosphère du livre dans les moments où Bella et Edward sont seuls. Well done !

 

La scène du premier baiser n'est pas mal du tout, même si elle n'est pas aussi forte que dans le livre, la tension (passion + stress) est bel et bien présente !

 

J'ai également beaucoup aimé la partie de Baseball, agréablement renforcée par Muse en fond sonore. Puis les Cullen dans leur uniforme de joueurs illustrent bien leur côté prédateur déguisé en humain ! Vraiment une jolie scène.

 

En ce qui concerne la fin : tout va trop vite pour la « traque »… on n’a pas le temps d’être aussi terrifié que dans le livre à l’idée de ce qu’elle risque… quant au tête à tête de Bella et James, il n'est pas mal ficelé même si beaucoup trop court également... Enfin, le bal de promo : bof... Bella encore attifée comme un sac (qu’est-ce que c’est que ce gilet immonde sur sa belle robe ... et sa converse ? huh ?)


De manière générale donc, jamais le film n’approche la magie du livre et the big mistake, c’est la scène de la clairière (oui, je me répète mais ça m’agace). Le film manque d’intensité, il est trop plat. Il ne m’a pas transportée ni envoutée. Autant dans le livre, on est sans cesse entre la littérature « chick lit » et quelque chose de supérieur ; dans le film, cet au-delà n’est plus présent, et par plusieurs aspects, cela devient donc le teen movie dans la High School américaine typique des grandes productions hollywoodiennes…

 

En outre, les Cullen n’ont définitivement pas leur aura (par exemple, au début du film, l'arrivée des Cullen à la cafétéria était bien imaginée, un joli ralenti... mais un manque certain de beauté et surtout de prestance.. ils ont perdu leur côté mystérieux... dommage)… mais en même temps comment la rendre avec des images quand l’explicite et l’implicite des mots sont nécessaires ? Puis Esmé, Emmett et Jasper, et même Alice, sont quasiment inexistants… quel dommage…


J’ai tout de même aimé regarder ce film, parce que ça donne de nouveaux aspects par rapport à la lecture, mais si je considère ce film sans penser à mon amour des Cullen… et bien, non, ce n’est pas très bien… pas un navet non plus, mais vraiment très moyen… d’ailleurs, si j’avais commencé par le film, … je pense que jamais je n’aurais lu les livres…

 

AH oui, au fait, voilà comment j'imaginais Victoria (croisée sur un panneau publicitaire pendant ma lecture du premier tome!)

victoriaa

 

 

CHAPITRE 2 - Tentation / New Moon

 

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Dès le début, on se retrouve au milieu de la clairière, presque aussi céleste qu’elle l’était dans le livre et faisant un peu oublier combien elle était insignifiante dans le premier film, tout comme le scintillement de la peau d’Edward. Enfin ! De plus, comme je l’ai dit ci-dessus, Bella est plus élégante dans ce film, un peu moins fade et cela contribue à davantage de crédibilité dans l’histoire !

 

Dans ce film également, des scènes ont été ajoutées, de façon pertinente, comme Edward qui récite Shakespeare, ou encore la correspondance entre Bella et Alice. J’ai aussi aimé le changement opéré dans la mort d’Harry Clearwater, qui est plus crédible que dans le livre et s’insère ainsi beaucoup mieux dans l’histoire.

 

La scène de rupture (tellement douloureuse dans le tome 2) est touchante mais elle n’est en rien aussi dramatique que dans le livre. Néanmoins, le choix du réalisateur de faire un plan tournant autour de Bella durant ces mois de désespoir, accompagné de « There is a possibility » dans la bande-son est très efficace. J’ai également apprécié sa façon de mettre en scène les hallucinations auditives.

 

En ce qui concerne Jacob et son clan, et bien, étonnamment, il m’a moins énervée que dans le livre, il était un peu plus attachant. Je craignais beaucoup les scènes des loups garous, à juste titre d’ailleurs… car cela donne un côté « film pour enfants » un peu désagréable mais je suis bien consciente que c‘était une véritable gageure de leur donner vie en images de synthèse. Au bout du compte, on s’en sort pas trop mal… quoique...

 

Victoria est, quant à elle, un poil plus flamboyante dans ce film mais elle n’a toujours pas ce côté fatal, elle manque vraiment de dangerosité dans le regard, et dans l'attitude.

 

Une des scènes qui m’a plu est celle du plongeon. Quand Bella est dans l’eau, elle est enfin physiquement à la hauteur du livre : très pâle, des cheveux plus sombres, plus aérienne, un peu moins humaine. Vraiment une très jolie scène.

 

De manière générale, tout comme dans le tome 2, la longue absence des Cullen rend le film un peu frustrant. Cependant, également comme dans le livre, tout cela est assez bien rattrapé par l’épisode des Volturi, qui est vraiment TRES intense. Je pense que c’est la partie que j’ai préférée des trois films réunis. Volterra est admirablement filmée, et les festivités qui s’y déroulent ressortent merveilleusement bien à l’écran, et tout ce rouge dans les rues a pour effet de renforcer le côté désespéré et dramatique de la scène. De plus, la musique est envoutante à souhait… je me suis retrouvée dans le roman ! Mais malgré tout, un petit bémol qui vient affaiblir ces moments forts : le torse nu d’Edward… ça ne rime à rien… il est beaucoup trop freluquet !

 

C’est alors que Jane entre en scène. Et qu’elle me laisse bouche bée. A la fois fragile et vénéneuse, angélique et démoniaque. Avec ses prunelles rouges, tantôt envoutantes, tantôt effrayantes. Tout cela souligné par les dédales et couloirs en pierre du Palais. Puis, les portes de la Rotonde s’ouvrent et l’on découvre les 3 chefs Volturi : Marcus, Caïus et…… Aro. Tellement vampire dans tous les pores de sa peau, dans ses moindres mouvements, dans chaque facette de ses yeux… TERRIFIANT. Son côté dément transperce l’écran ! La façon dont il se meut en glissant sur le sol, dont il parle, dont il inhale, dont il regarde… vraiment mon coup de cœur dans l’interprétation. J'ai trouvé, et c'est un compliment, que tout cela faisait très opéra.

 

On a également droit à des scènes de combat, qui sont très soignées, et bien filmées… enfin un peu d’action dans ce film ! Et au final, cette partie-là rattrape quelque peu la mollesse du reste du film.

 

Puis arrive la scène finale… so romantic… Edward en gros plan... tellement marmoréen (héhé)… et ces 2 petits mots qui peinent à sortir de sa bouche, mais qui le ravissent d'un bonheur intense dès qu’il réussit à les prononcer… lovely.... une très jolie fin.

 

 

 

 

CHAPITRE 3 - Hésitation / Eclipse

 


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Après un épisode très sombre qui annonce l’armée des « New Born », le film s’ouvre sur une scène dans la clairière, encore plus ravissante que dans le film 2, de quoi atténuer un peu ma déception du film 1. Bella y récite le poème inscrit en dédicace dans le Tome 4, c’est très joli. L’atmosphère est apaisée entre Edward et Bella, tout comme dans le livre, et Edward a gagné en sérénité… et en bonheur. Une très jolie scène, soulignée par son obstination à prononcer ces 2 fameux mots à Bella. Et encore une fois, Bella a davantage de charme, pour mon plus grand plaisir.


Victoria est toujours là, à roder, et, à défaut de charisme, elle nous offre une scène esthétiquement très léchée. En effet, les Cullen sont alignés, telles des statues marmoréennes (je fais comme Meyer, je galvaude le terme), nimbés d’une lumière bleutée, sous des arbres majestueux dans la nuit. Une très belle scène, renforcée par la bande-son et les mouvements de caméras avec de nombreux travellings et ralentis. Une réussite !


Par contre, le gros ratage, c’est la scène où Jacob explique ce qu’est l’imprégnation à Bella… c’est scolaire, c’est lourd, et ça manque de naturel. Je me demande ce qu’en comprennent les gens qui n’ont pas lus les livres d’ailleurs.

 

J’ai beaucoup aimé les confrontations Jacob-Edward, notamment quand les prunelles de ce dernier se teintent de noir et qu'on perçoit toute la difficulté qu’il a à ne pas se montrer sous son véritable jour de vampire. Par contre, de nouveau, il est habillé n’importe comment, en sweatshirt, à la mode « Teenager » au lieu de son look « 19e s. classe ». Toujours dans ce registre, on assiste à la fête de fin d’année at Cullen’s House… et c’est pathétique cette ambiance « High School », très loin de l’atmosphère vampirique escomptée… on se serait presque cru dans une scène d’American Pie. Heureusement, « Neutron Star Collision » dans la BO vient quelque peu rattraper le tout.


Du côté des loups, on rencontre enfin Seth, qui est vraiment craquant, parfait dans son rôle, aussi adorable que dans les livres. Puis Emily, Sam, Quill, Embry, tout aussi fidèles au roman. De nombreuses scènes sont  d'ailleurs très fidèles au livre, comme le baiser/coup de poing de Bella ou encore le moment où Rosalie raconte l’histoire de sa transformation, ce qui la rend, comme dans le livre, un peu moins glaciale. La scène de l’entrainement en vue de la confrontation avec les nouveau-nés ne dénote pas non plus et on passe enfin plus de temps à découvrir les membres de la famille Cullen, avec une Alice à la hauteur (quel sacré petit bout de vampire !), un Emmett égal à lui-même, et un Jasper qui gagne un peu en profondeur… mais toujours pas assez. La scène de la demande en mariage est très jolie et le bonheur et l’émotion d’Edward transpercent l’écran. Enfin, la scène du trio dans la tente est elle aussi très fidèle au livre et, pour une fois, est plutôt développée, et agrémentée de dialogues très proches du texte.

 

Victoria est quant à elle, tout aussi décevante que dans les autres films, tant dans ses expressions que dans ses attitudes. Elle en est presque nunuche et par conséquent,  pas du tout effrayante. Durant leur confrontation, Bella se coupe réellement dans le film, ce qui n’était pas le cas dans le livre, ce qui apporte un changement très dérangeant : Edward s’en retrouve affaibli, comme si Bella l’avait sauvé. Et ce n’est pas le cas dans le livre, Edward est beaucoup plus déterminé, puissant, viril et presque bestial.


Le film se termine, comme il avait commencé, dans la clairière, pour mon plus grand bonheur. Edward y rayonne de bonheur, et le spectateur aussi !

 

 

Twilight - New Moon - Eclipse : mon avis global

 

Je ne sais pas bien ce qui transparait dans mes articles (positif ? négatif ?) mais de manière générale, ces films sont plutôt une déception qu'une satisfaction. Certes, j'ai vraiment apprécié poursuivre l'aventure des livres, être de nouveau parmi les Cullen, découvrir de nouvelles scènes, mais la magie n'est pas là... ou si peu.

 

Il est difficile pour moi de donner un avis objectif sur les films tant j'ai aimé les livres... mais je me demande si je n'aurais pas trouvé que c'était de la grosse daube pour ados américains (désolée) si je les avais regardés avant  ma lecture. Difficile à dire.

 

En bref, ce n'est pas la déception du siècle, comme pour d'autres adaptations cinématographiques, mais ce n'est clairement pas à la hauteur. Et la faute n'en incombe peut-être à personne... les mots sont juste plus forts que les images, voilà tout !

 

Me reste maintenant un tête à tête à avoir avec Edward dans "Midnight Sun" et j'irai, sans aucun doute, voir "Breaking Dawn - Part 1" dès sa sortie le 18 novembre (l'île d'Esmé et la tête de lit... je ne peux pas résister!)


 

CHAPITRE 4 - Révélation / Breaking Dawn - Part 1

 


 

 

 

Au plaisir de vous lire

 

Cajou

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 12:20

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Voilà une idée qui a germé dans ma petite tête  durant ces vacances  http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Content/0042.gif

 

En effet, sur la plage et au bord de la piscine, j'ai été étonnée de voir le nombre de lecteurs ! Des hommes, des femmes, des jeunes (voire très jeunes), des plus matures... Et j'ai eu envie de partager avec vous les romans que j'ai ainsi croisés au bord de l’eau !

 

J'ai demandé à ces lecteurs anonymes de pouvoir photographier leurs lectures de vacances, en leur expliquant que c’était pour écrire un article intitulé « Books on the Beach »… certains m’ont regardé avec un œil étonné, voire bizarre (genre « Mais c’est quoi cette folledingue ? http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Surpris/yeux-ecarquilles.gif »), mais la plupart ont été enthousiastes et séduits par l’idée http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Content/0045.gif !

 

 

 Voici donc, en photos, ce que mon petit "test-panel" a lu durant ses vacances :

 

"Dome 1" & "Dome 2", de Stephen King, première lecture croisée et qui a fait naître cette idée de billet, mais c'était trop tard pour prendre la photo...

http://data0.revolublog.com/a-voir-a-manquer/mod_article3427856_1.jpg?6482

 

Un " Chair de Poule"

chair-de-poule.jpg

 

"L'armée furieuse", Fred Vargas

vargas2.jpg

 

"L'Homme qui voulait vivre sa vie", Douglas Kennedy

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"L'étrange voyage de Monsieur Daldry", Marc Lévy

levy.jpg

 

"La Théorie Gaïa", Maxime Chattam

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"Les Visages", Jesse Kellerman

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"La Valse lente des tortues", Katherine Pancol

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"Druide", Oliver Peru

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"The Chalk Circle Man", Fred Vargas

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"The Redbreast", Jo Nesbo

nesbo.jpg

 

"Hide and Seek", James Patterson

patterson.jpg

 

 

Et enfin, ici, je trouvais le choix pas mal, sur une aire d'autoroute, à mon retour !

IMG192-copie-1.jpg

 

 

Si vous trouvez l’idée plaisante, de faire un relevé des lectures de vacances que vous apercevrez, prenez le logo ICI  et faites à votre tour un billet sur votre blog avec ces photographies de "livres de vacances". Peu importe le nombre de livres croisés... un, deux, six ou vingt... à votre guise.

 

http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Messages/vacances-powaaaa.gif

 

Il n’est pas nécessaire de photographier le visage des gens : des mains sur un livre dans un paysage qui fait penser aux vacances (plage, piscine, mer, montagne, parc, etc.) suffisent amplement !

 

Quand vous avez écrit votre article, je voudrais que vous mettiez un commentaire en réponse à ce billet avec le lien vers le vôtre, afin que tout le monde puisse en profiter !

 

Disons que la date de clôture sera le 21 septembre, 1er jour de l’automne (non que notre été en soit vraiment un…).

 

 

 

J’espère que vous prendrez autant de plaisir que j’en ai eu à échanger quelques mots avec les lecteurs de plage que vous rencontrerez !

 

Au plaisir de vous lire http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Messages/thank-you.gif

 

 

 

BooksOntheBeach.jpg

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Le petit grain de sel de Cajou

http://yelims1.free.fr/Animaux/Animaux23.gifPour chaque livre sur lequel j'écris un billet, j'attribue une note de plaisir (ou déplaisir) de lecture.


1_b_pn.jpg = J'ai détesté http://smileys.sur-la-toile.com/repository/M%E9chant/fache-censure.gif
 2_b_pn.jpg= Je n'aime pas http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Triste/tristounet.gif
 3 b pn = J'ai apprécié mais... http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Content/smile.png
4_b_pn.jpg = J'aime http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Amour/0060.gif
 5_b_pn.jpg= J'adore !  http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Respect/respect1.gif 

= Coup de coeur !

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