Me revoilà pour un nouveau billet. En effet, je sors tout juste d’une lecture qui a fait battre mon petit cœur d’incorrigible romantique … Pas un coup de cœur, mais une lecture bien agréable.
« Quand Souffle le Vent du Nord » nous conte l’histoire d’Emmi et de Léo. Ou plus exactement celle de leur rencontre… virtuelle. En effet, un jour, Emmi désire résilier son abonnement à une revue et à cause d’une erreur dans l’adresse email, son message atterrit chez Léo. Ils ne se connaissent pas mais commencent à échanger des emails. Si au début, les messages teintés d’humour et de sarcasme, étaient sporadiques et innocents, petit à petit la donne change… Jusqu’à devenir accros. Jusqu’à ne plus pouvoir se passer l’un de l’autre, sans se rencontrer pour autant…
C’est donc un roman épistolaire, construit uniquement sur ces échanges d’emails, une romance des temps modernes, une utopie amoureuse faite de mots.
Que dire ? J’ai eu le sourire rivé aux lèvres une grande partie de ma lecture, j’ai aussi beaucoup ri
et, comme dans toute
romance (attention, The Midinette is back
), j’ai eu le cœur qui bat, qui bat, qui bat. QUI BAT ! Je voulais être Emmi, je voulais être la
destinataire de ces messages, je VOULAIS que Léo soit le MIEN et pas le sien !
Les emails sont tour à tour (attention, lecteurs, adjectifs en cascade à suivre ) émouvants, drôles, déchirants, sarcastiques (mes préférés !), désabusés, ardents, désopilants, intenses, parfois
puérils, pleins d’esprit, véhéments, tendres, cyniques, piquants et surtout plein de malice (vous ai-je déjà dit que j’adore la malice !).
J’ai lu les 150 premières pages d’une traite (jusque 03.00 alors que je me levais à 06.00 !), ensuite, j’ai trouvé que ça tournait un peu en rond (1 pas en avant puis 2 pas en arrière), avec quelques longueurs même s’il était toujours très savoureux de lire la plume de l’un et de l’autre. Puis dans les 100 dernières pages j’ai retrouvé le plaisir des débuts.
Leur correspondance pourrait d’ailleurs être résumée comme ce petit poème qui me plaisait beaucoup quand j’étais ado (je cite de mémoire, ce n’est peut-être pas exactement ces mots-là)
« Je sais que tu crois avoir compris
ce que tu penses que je t’ai dit
mais je ne suis pas sûre que tu réalises
que ce que tu as entendu
n’est pas ce que j’ai voulu dire »
En plus de ces longueurs et de ces atermoiements, il faut aussi avouer qu’Emmi est parfois arrogante, prétentieuse, énervante, voire horripilante dans son jeu de « Oui mais Non » mais elle a quelques circonstances atténuantes…
Alors, si vous avez envie de découvrir la naissance du sentiment amoureux, le désir poussé à son paroxysme, l’émotion croissante et le désir grandissant ; si vous avez envie d’une lecture agréable et légère, ce roman est fait pour vous !
Et une fois n’est pas coutume, une petite citation, qui m’a beaucoup plu… tellement plu d’ailleurs que je l’ai retenue :
« Ecrire, c’est comme embrasser, mais sans les lèvres.
Ecrire, c’est embrasser avec l’esprit. »
Ma note :
D’autres avis : pour Revelation et MyaRosa, ce livre fut un coup de cœur tandis que Frankie et Lisalor ont presque péri d’ennui !
Petit bonus : une chanson à laquelle m’a fait penser ce roman
Sachez, enfin, que la suite (et fin) « La Septième Vague » est déjà sortie mais il faudra attendre encore quelques mois pour le format Poche.