Résumé : Je ne vous mettrai pas de résumé pour une fois. Parce que je pense qu'il vaut mieux découvrir ce livre sans savoir ce qu'il va s'y passer, comme ce fut le cas pour moi. Mais en quelques mots : C'est une rencontre. Ce sont des histoires d'amour. Avec des amis, des amoureux, des parents, des inconnus. Des histoires de vie et de mort. Et celle d'un roman sans fin. Avec Hazel Grace et Augustus Waters.
Certes, cette histoire est intrinsèquement émouvante en raison de son thème : des adolescents frappés par le cancer. Mais rassurez-vous elle est tout sauf voyeuriste, « apitoyante » ou larmoyante. Elle est juste émouvante. Et par « juste », j’insiste sur le caractère très juste des sentiments et des émotions intenses qui émanent de ce roman.
Selon moi, la raison principale qui a fait de ce roman un tel succès, ce sont ses protagonistes : Hazel Grace et Augustus Water, deux personnages forts que je n’oublierai pas. Dès les premiers chapitres, les premières lignes, les premiers mots, je suis immédiatement tombée sous leur charme irrésistible. Ce sont de vrais ados, pas des fades, pas des caricaturés. De vrais personnages, pleins de force et d’humour, subtils, poètes, amoureux de la vie, et qui portent un regard tellement intelligent sur notre monde. Dieu que j’ai aimé ces personnages et que je suis triste d’avoir dû les quitter...
J’ai lu ce livre en une seule journée, entre mes cours, entre deux portes, debout, assise, je ne pouvais pas m’arrêter de lire , je n’avais pas envie de quitter Hazel ni Augustus. Et il m’a tellement touchée que j’ai dû à plusieurs reprises me cacher ou dissimuler mon visage pour ne pas avoir l’air d’une folle : tantôt des sourires béats durant des pages et des pages sur mon visage, tantôt la mine fermée, tantôt les yeux humides et enfin, les larmes, impossibles à retenir. Et cerise sur le gâteau : l’humour -parfois juste drôle, souvent pince-sans-rire ou encore carrément noir- qui est présent durant toute la lecture : je m’en suis régalée.
Sachez également que John Green a une écriture diablement efficace : les pages se tournent toutes seules, tout est fluide, tout sonne naturel et vrai ; et il arrive avec des mots simples à faire naitre des sourires, à serrer la gorge et à faire couler les larmes. En outre, il réussit le tour de main de rendre les personnages secondaires aussi importants à nos yeux que les protagonistes. Ils n’apparaissent que quelques fois durant le roman et pourtant on éprouve une profonde affection ou un réel mépris pour eux, comme avec Isaac, le père d’Hazel ou encore Monsieur Van Houten.
Je ne peux que vous recommander cette lecture. D’une part, à cause de tout ce que je viens d’en dire, et d’autre part, parce que ce roman a fait naitre tellement de billets élogieux, dithyrambiques et passionnés sur la blogosphère qu’il était difficile de le lire sans trop en espérer. Et pourtant, il a répondu à toutes mes attentes. Toutes. J'ai ri. J'ai pleuré. Et de manière générale, ce livre m'a rendue heureuse. Et triste. Mais surtout très heureuse.
Je vous souhaite une belle rencontre avec Hazel Grace et Augustus Waters et j’espère qu’ils vous toucheront autant que moi.
Ma note :
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