Résumé : Etats-Unis, 1986. Eleanor est une lycéenne trop rousse, trop ronde et est harcelée par tout le monde au lycée. Dans le bus scolaire, elle a l'habitude de s'asseoir à côté de Park, un garçon timide, qui l'ignore poliment. Peu à peu, les deux lycéens vont se rapprocher, liés par leurs passions communes pour les comics et les Smiths.
Il y avait eu tellement de billets coups de cœur sur ce roman (à commencer par le premier que j’ai lu, celui de Tessa) que je ne pouvais que le lire ! Et j’ai bien fait puisque je l’ai adoré. A tel point que j’ai relu la majorité des chapitres 2 fois, pour être sûre de n’avoir pas manqué une nuance, pour être sûre de rester un peu plus longtemps avec Eleanor & Park.
Parce que ces deux personnages, je les ai aimé comme on aime ses enfants, ses amis ou ses amoureux : deux personnages très atypiques, curieux, intelligents, et drôles. Deux personnages qu’on ne peut pas oublier lorsqu’on referme ce livre.
"J'ai téléphoné à ma grand mère et lui ai dit que
tout ce que je voulais
pour mon anniversaire c'était des piles AA"
J’ai aussi compris pourquoi John Green vantait tellement les mérites de ce roman « Eleanor & Park me rappelle ce qu’est être fou amoureux d’une fille et fou amoureux d’un livre » (je pense tout pareil que lui ) : ces 2 auteurs ont le même talent pour évoquer, pour raconter, pour faire ressentir. En quelques mots, toute une scène prend vie devant vos yeux et votre cœur s’émeut : des choses aussi simples et anodines que quelqu'un qui enregistre une cassette audio, qui ouvre un Comics un peu plus fort sur ses genoux, qui tient à montrer quelque chose derrière un Camping-Car ou qui fait des stocks de piles… et les émotions vous envahissent (oui oui oui j'ai pleuré beaucoup, surtout devant la beauté des sentiments de ces deux là, je vous l'avoue) ! Puis je ne vous dirai rien sur la « scène de la main », celle du chapitre 15 mais Dieu qu’elle était belle.
A côté de cette relation spéciale, et magnifique, qui prend vie juste devant nos yeux, il y a la vie d’Eleanor, dans sa famille, entourée de sa mère, son beau-père et ses petits frères et sœurs, Maisie, Mouche et Ben. On y découvre l’enfer et petit à petit, on comprend pourquoi Eleanor est comme elle est.... le cœur serré, très serré, et la rage au ventre. Punaise. What a fuck*ng shitty life !
Bref, comme vous le voyez, cette lecture a suscité un flot d’émotions en moi.
Mais.
Mais ensuite, il y a eu la fin et les 50 dernières pages. Non qu’elle ne soit pas à mon goût, ce n’est pas le souci. Le problème, c’est que je l’ai trouvée (très) mal amenée. Tout m’avait semblé si vrai, si vibrant, si crédible, si juste, si parfait (oui oui oui tout ça ) dans l’histoire d'Eleanor & Park et là, j’ai trouvé ce dénouement brouillon, peu cohérent, et pas très crédible (Et quid de Maisie, Mouche et Ben ? Pourquoi pas un seul mot sur eux ?).
Au final, peu importe, car j’ai tellement vibré durant cette lecture, que c'est ce que je retiendrai.
Ma note :